LA BAIGNOIRE N° 14
LA BAIGNOIRE N° 14
Extrait page 119
Extrait page 119
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Les journées se sont enchaînées invariablement les unes après les autres jusqu’à cette fameuse date.
Les journées se sont enchaînées invariablement les unes après les autres jusqu’à cette fameuse date.
Vendredi 27 septembre :
Vendredi 27 septembre :
J’apprécie vraiment tout particulièrement le moment du bain pendant lequel je suis allongée dans une baignoire individuelle, seule dans la petite pièce.
J’apprécie vraiment tout particulièrement le moment du bain pendant lequel je suis allongée dans une baignoire individuelle, seule dans la petite pièce.
Je ressens avec ravissement la détente du corps et de l’esprit qui s’opère en moi immanquablement.
Je ressens avec ravissement la détente du corps et de l’esprit qui s’opère en moi immanquablement.
Je m’installe dans la baignoire n° 14 où je n’ai pas encore eu le loisir de « tremper » ! La séance commence, très agréable comme d’habitude.
Je m’installe dans la baignoire n° 14 où je n’ai pas encore eu le loisir de « tremper » ! La séance commence, très agréable comme d’habitude.
Soudain, je perçois un rire discret au milieu du brouhaha que provoquent le système et la pression des bulles. J’ouvre les yeux pensant que quelqu’un a pénétré dans mon espace réservé.
Soudain, je perçois un rire discret au milieu du brouhaha que provoquent le système et la pression des bulles. J’ouvre les yeux pensant que quelqu’un a pénétré dans mon espace réservé.
Mais non, je n’aperçois pas l’ombre d’un quidam, j’ai sans doute rêvé.
Mais non, je n’aperçois pas l’ombre d’un quidam, j’ai sans doute rêvé.
Trente secondes ne se sont pas écoulées que ce même rire se fait à nouveau entendre.
Trente secondes ne se sont pas écoulées que ce même rire se fait à nouveau entendre.
Quelque peu courroucée d’avoir été une fois de plus dérangée, j’observe attentivement : toujours personne. Oh, on se moque de moi, on joue avec mes nerfs ! Cette fois-ci, je garde les yeux grands ouverts... Et rebelote, ça recommence ! Je me mets à hurler :
Quelque peu courroucée d’avoir été une fois de plus dérangée, j’observe attentivement : toujours personne. Oh, on se moque de moi, on joue avec mes nerfs ! Cette fois-ci, je garde les yeux grands ouverts... Et rebelote, ça recommence ! Je me mets à hurler :
- Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Vous allez arrêter vos singeries, ça suffit hein !
- Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Vous allez arrêter vos singeries, ça suffit hein !
Aussitôt, une voix intimidée me répond :
Aussitôt, une voix intimidée me répond :
- Ne crie plus, c’est moi !
- Ne crie plus, c’est moi !
- Qui ça, moi ? interrogeai-je avec surprise...
- Qui ça, moi ? interrogeai-je avec surprise...