Archéologie

Les casques en métal, objets très symboliques de la Première Guerre mondiale ont été conçus qu’à partir de 1915 pour mieux résister aux armes destructrices. Les képis en tissu de 1914 sont abandonnés en effet pour des casques plus résistants. Le casque français ou « casque Adrian » du nom de l’officier-ingénieur français Adrian qui l’a créé, est en métal, renforcé au sommet, de couleur bleue, identique au bleu « horizon » de l’uniforme des poilus. Il permet aussi d’identifier la nationalité du soldat et de reconnaître dans quelle arme il se bat.

Le casque allemand en métal «Stahlhelm », beaucoup plus lourd, enrobe presque complètement la tête du soldat. Certains modèles sont équipés d’ergots (de petits crochets) pour fixer une plaque plus résistante qui protège mieux le front du soldat qui le porte. Généralement, ce modèle appartient à un guetteur de tranchée. L’impact des balles permet aux archéologues de « deviner » la façon dont a été tué ou blessé le soldat qui le portait.

Dès 1915, les armes évoluent. L’utilisation des gaz fait basculer la guerre vers une guerre encore plus violente et encore plus meurtrière.

Les gaz sont utilisés la première fois en Belgique près de la ville de Ypres d’où leur nom de « gaz ypérite ». Incolores,ils sont légèrement colorés en jaune, d’où leur surnom de « gaz moutarde ».

Pour s’en protéger se retourner et courir ne suffit pas. Au début le soldat ne porte qu’un tissu humidifié, puis les usines se mettent à fabriquer des masques à gaz.

Le masque est composé lunettes de verre pour continuer à observer et d’un filtre à air. Il est rangé dans un étui en métal.

Ce modèle de masque à gaz sera réutilisé pour la Seconde Guerre mondiale par les civils.