Vous avez dit : Pallud ?
Vous avez dit : Pallud ?
"L’origine du nom « Pallud » reste indéterminée. Elle peut provenir de Villa Paludis, domaine d’un dénommé Palud, ou bien de palus, paludis, zone marécageuse". Histoire des communes savoyardes . Marius Hudry
Un château à Pallud ?
"En 1563, c'est Claudia, comtesse de Varax, qui fut investie du fief… Peu avant la Révolution Guillaume d'Oncieu touche des servis féodaux à Pallud en raison de sa «tour de Bellegarde»". : Les châteaux de Savoie. Michèle Brocard.
Claudine de Tournon serait-elle la comtesse Claudia de Varax en 1563 ?
En 1563, le titre de comte / comtesse de Varax se rattache à la famille de Rye, grande lignée de noblesse comtoise (originaire de Franche-Comté).
· Philibert de Rye (vers 1540-1597) est alors comte de Varax.
· Son épouse est Claudine de Tournon, que l’on peut donc désigner comme comtesse de Varax à cette date.
· Plus tard, leur fille Alexandrine (ou Alexandra) de Rye, née en 1589, sera aussi connue sous le titre de comtesse de Varax après avoir hérité des domaines familiaux.
Par ailleurs, une autre femme importante, Claudine de Rye († 1593, branche cousine), joue également un rôle majeur : elle hérite de vastes possessions et parvient en 1576 à faire ériger Varambon et ses dépendances — dont Varax — en marquisat, sous l’autorité du duc de Savoie Emmanuel-Philibert.
👉 Donc, si l’on parle spécifiquement de l’année 1563, la « comtesse de Varax » serait très probablement Claudine de Tournon, épouse de Philibert de Rye.
Généalogie simplifiée des comtes de Varax
1. Famille de Rye
Philibert de Rye (v. 1540 – 1597)
Titres : comte de Varax, seigneur de Balan, etc.
Marié en 1562 avec Claudine de Tournon († après 1580).
→ En 1563, elle est donc comtesse de Varax par mariage.
2. Enfants de Philibert de Rye et Claudine de Tournon
Alexandrine (ou Alexandra) de Rye (née le 1er août 1589 – † 1666)
Héritière du comté de Varax.
Mariée à Leonhard II de Taxis (maître de poste impérial).
Elle transmet ainsi une partie des droits de Varax à la maison de Taxis, future famille princière européenne (Thurn und Taxis).
3. Branche cousine influente : Claudine de Rye
Claudine de Rye († 1593)
Héritière de Varambon et de ses dépendances (dont Varax).
En 1576, elle obtient de Emmanuel-Philibert de Savoie l’érection de ses terres en marquisat.
Elle n’est pas « comtesse de Varax » par titre matrimonial, mais joue un rôle déterminant dans l’élévation du statut féodal du domaine.
LE CHATEAU DE BEAUREGARD A SAINT JEOIRE
Voici une illustration du château de Beauregard à Saint‑Jeoire‑en‑Faucigny, l’un des hauts lieux historiques liés à la famille noble de Saint‑Jeoire (famille de Saint‑Jeoire) ainsi qu’à la famille La Fléchère.
Famille de Saint‑Jeoire (de Saint‑Jeoire)
Cette famille noble locale est attestée dès le XIIᵉ siècle et a donné son nom à la localité. Les premières mentions remontent à 1185, avec des membres comme Ponce de Saint‑Jeoire, qualifié en 1188 de clericus de Sancto‑Georgio (MAIRIE DE SAINT-JEOIRE).
Les seigneurs exerçaient un rôle administratif important, comme Rodolphe de Saint‑Jeoire, mitral ou métral (percepteur des impôts et garant de l'ordre), attesté dans un acte de 1269 (MAIRIE DE SAINT-JEOIRE).
Ils détenaient plusieurs forteresses : le château de Saint‑Jeoire, dont il ne reste que les fondations aujourd’hui, ainsi que les maisons fortes de La Ravoire, Cormand, Chounaz, Copponaz, le château du Turchon, le “château vieux”… Le tout contribuait à la défense du bourg et formait un véritable verrou médiéval (MAIRIE DE SAINT-JEOIRE, paysalp.fr, Wikipédia).
Ils servaient les sires du Faucigny comme vassaux, participant régulièrement à leurs expéditions (MAIRIE DE SAINT-JEOIRE, paysalp.fr).
Plusieurs membres de la famille se sont distingués dans l’Église et l’administration :
Dans la deuxième moitié du XIIIᵉ siècle, Rodolphe, Henri (chanoines à Lausanne et Genève), Robert et Girard (chanoines à Genève) (hls-dhs-dss.ch, genealogiesuisse.com).
Pierre, chanoine de Genève et Lausanne (1323–1344), devient vicaire général de l’évêque de Lausanne (hls-dhs-dss.ch, genealogiesuisse.com).
L'un des membres les plus illustres est Alamand (ou Allamand) de Saint‑Jeoire, élu évêque de Genève en 1342. Il défia le comte Amédée VI de Savoie et renforce les fortifications de Genève (MAIRIE DE SAINT-JEOIRE, hls-dhs-dss.ch, Wikipédia).
La lignée s'éteint avec François Melchior, baron d'Hermance et de Saint‑Jeoire, décédé en 1596 (MAIRIE DE SAINT-JEOIRE, hls-dhs-dss.ch).
De nombreux documents familiaux sont conservés aux Archives départementales de la Haute‑Savoie, sous la cote 234 J – Fonds de la baronnie de Saint‑Jeoire (1264–vers 1954) (Archives de Haute-Savoie, FranceArchives).
Famille de La Fléchère (seigneurs de Beauregard)
La famille de La Fléchère, tout comme celle de Saint‑Jeoire, a marqué durablement l’histoire locale. Elle est surtout associée au château de Beauregard, construit au XIIIᵉ siècle par cette famille pour défendre Saint‑Jeoire(paysalp.fr, Le Dauphiné Libéré).
Une particularité remarquable : une bande blanche peinte sous les toits du château symbolise leur participation à la croisade de 1366 sous Amédée VI, dit le Comte Vert, pour soutenir l’empereur byzantin à Gallipoli (Le Dauphiné Libéré).
Cette famille détient également d'autres domaines tels que les châteaux de la Fléchère (à Saint‑Jean‑de‑Tholome) et de Vanzy, entre autres seigneuries dans la région (Le Dauphiné Libéré).
Le château de Beauregard reste dans la famille jusqu’en 2004, avant d’être offert au diocèse d’Annecy en 2008, qui l’a confié à la Fraternité Eucharistein .
in CHATGPT
Saint-Jeoire, encore appelée localement Saint-Jeoire-en-Faucigny, est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ne doit pas être confondu avec Saint-Jeoire-Prieuré.
Le village mitoyen d'Onnion comporte les traces les plus anciennes d'occupation humaine des deux Savoie, avec des outils datant de -70000 retrouvés dans le massif des Brasses[13]. L'occupation humaine a ensuite cessé du fait de la glaciation, pour ne reprendre que vers -3000 : on a pu trouver à Saint-Jeoire des vestiges d'occupation d'hommes de Cro-Magnon, et d'autres objets ultérieurs, notamment de l'âge du fer[14].
Plus tard, aux alentours de l'an mil, des bénédictins s'installeront à l'emplacement du village, où ils élèveront une petite chapelle placée sous le vocable de Saint-Georges, qui donnera son nom au village. Les documents les plus anciens mentionnant l'existence du village datent de 1185, et il y est déjà question d'un seigneur, Ponce de Saint-Jeoire. En 1269, le village est une mitralie (centre de recouvrement des impôts)[9].
Noble Vullierme de Saint-Jeoire teste le 8 septembre 1318[15]. Dans ce document, il est fait mention de la maison forte de la Ravoire, propriété du testateur. Il en est de même en 1349, quand Pierre de Saint-Jeoire teste à son tour dans la cour de sa maison forte : en la grand cour de sa maison forte de la Ravoire[16].
En 1339, un recensement établit sa population à quelque 1 350 habitants, ce qui en fait l'un des villages les plus peuplés de la région. L'église paroissiale de l'époque est assez ancienne pour qu'on envisage sa réfection en 1318[15]. Durant le XIVe siècle, les seigneurs de Saint-Jeoire sont partisans de l'évêque de Genève, et mènent la guerre contre les comtes de Savoie[17].
En 1366, Pierre de Saint-Jeoire et son voisin Hugues de La Fléchère (dont le château de Beauregard domine Saint-Jeoire) participent à la croisade lancée par le comte Vert[18]. La vie du village est alors essentiellement agricole, et la plupart des familles citées dans les documents de l'époque avaient toujours des représentants vivant dans le village en 2001[19]. Le 27 février 1565, est signée la première lettre patente établissant une franchise pour Saint-Jeoire, permettant la tenue d'un marché le vendredi, et de deux foires annuelles, libérant les transactions entre habitants de toute taxation, et fixant l'élection chaque année de deux syndics et de douze conseillers. La commune a désormais un sceau et peut recevoir de nouveaux bourgeois[20].
Lors de l'occupation du Faucigny par les Bernois, alliés aux Genevois et aux Français vers 1590, la maison forte de la Ravoire est détruite ainsi que celle de Saint-Jeoire et du Turchon, Beauregard étant incendié[21].
À l’été 1618, on rapporte un miracle effectué par saint François de Sales à Saint-Jeoire: alors qu’on ne pouvait offrir à l’évêque assoiffé qu’un vin tourné en vinaigre, celui-ci le transforme en bon vin[22].
En 1651 a lieu au lieu-dit le Turchon un important « déluge », c’est-à-dire un glissement de terrain, qui ne cause aucun décès mais occasionne d’importants dégâts matériels. La Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours du Turchon y est élevée en 1659 « pour apaiser l’ire de Dieu, manifestée par la catastrophe »[23].
En 1772, le roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne octroie aux communes la possibilité de racheter les droits seigneuriaux, ce qui est fait à Saint-Jeoire en 1785 : les habitants ne paient donc plus d'impôts aux seigneurs[24].
Pendant la période révolutionnaire, l'année 1795, la municipalité dépendant du département du Mont-Blanc, dans le district de Cluses, est rebaptisée « Ambion »[25],[26]. Pendant l'Empire, elle redevient Saint-Jeoire, au sein du canton de Viuz-en-Sallaz, dans le nouveau département du Léman
in Wikipédia
· Louise de Saint-Jeoire est la fille de Mathieu de Saint-Jeoire.
· Elle est issue de la paroisse de la Palud (aujourd’hui Pallud, commune en Savoie, 73).
· Le 20 juin 1497, elle épouse Antoine de Bongain.
· Par ce mariage, Louise apporte en dot la maison forte et les biens de Beauvoir, ce qui fonde la présence de la famille Bongain à Pallud.
· Cet acte est connu grâce au contrat dotal conservé (cote 1 J 1540, AD Haute-Savoie, photocopie).
Le contrat dotal référencé sous la cote 1 J 1540 aux Archives départementales de la Haute-Savoie est un document daté du 20 juin 1497. Il s'agit d'un accord matrimonial entre Antoine, fils de Jean dit "Boni Lucri" de Bongain, originaire de Chambéry, et Louise, fille de Mathieu de Saint-Jeoire, de Pallud. Ce contrat est conservé sous forme de photocopie réalisée au XXe siècle. archives.hautesavoie.fr+2archives.hautesavoie.fr+2archives.hautesavoie.fr+1
Ce type de document est précieux pour les recherches généalogiques, notamment pour retracer les alliances familiales et les patrimoines transmis par voie matrimoniale. Il est classé dans la série 1 J, qui regroupe des pièces isolées d'origine privée, souvent issues de dons ou de dépôts effectués par des particuliers.
1 J 1540 - Contrat dotal du 20 juin 1497 entre Antoine fils de Jean "Boni Lucri" de Bongain, de Chambéry, et Louise fille de Mathieu de Saint-Jeoire, de Pallud : photocopie. - XXe siècle
Extrait : ... XXe siècle 1 J 1540 20e ...
Copie du Contrat dotal du 20 juin 1497
En Savoie vers 1597
1559 Traité de Cateau-Cambrésis. Emmanuel-Philibert reçoit de Charles-Quint le prix des efforts déployés à ses côtés. Il récupère la Savoie Française et épouse Marguerite de France, sœur d’Henri II. Une réorganisation importante du Duché est entreprise. 1559 Installation d’un Sénat à Chambéry et d’un autre à Turin 1561-1563. La capitale du Duché, trop exposée à Chambéry, est transférée à Turin. La sépulture des princes, jusque là à Hautecombe, est installée à Superga, tout près de Turin. 1561 Recensement pour la gabelle du sel en vue de créer de nouvelles ressources fiscales régulières pour financer, notamment, une armée permanente. 1563 Fin de l’occupation française. La Savoie est divisée en sept provinces. 1564 Berne rend à la Savoie Gex, Ternier, Gaillard et Chablais. 1569 Les Valaisans rendent à la Savoie la partie du Chablais qu’ils lui avaient prise. 1576/1586 Peste à Chambéry et dans le Petit Bugey 1593 Re-catholicisation du Chablais par François de Sâles. Elle est achevée en 1598 1598 Edit Ducal réglementant l’usage des armoiries tant par l’aristocratie que par la bourgeoisie. 1600 Henri IV fait envahir la Savoie par Lesdiguières 1601 Traité de Lyon : la Savoie perd définitivement la Bresse, le Val Romey, le Pays de Gex et le Bugey
QUESTIONS A CHATGPT
EXTRAITS DE : Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie écrit par le Comte E.-Amédée de Foras
UN PEU DE GEOLOGIE avec Philippe Cusin
Les terrains de Pallud sont généralement en pente, ce qui ne va pas dans le sens de l'interprétation palus, paludis.
Néanmoins on trouve des zones marécageuses dans la forêt du Tal, et à une période plus ancienne aux Chapelles.
Par ailleurs la configuration géologique fait que l'on rencontre des sources à maints endroits.
L'histoire de L'Hôpital débute « probablement » avec l'installation d'un hôpital appartenant aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem6,1. Ces derniers auraient établi un hospice à destination des voyageurs ou des pèlerins1, plus précisément un hôpital « au sens de maison vouée à l'accueil, l'hébergement, le soutien aux pauvres et aux pèlerins »7. Il se situait ainsi sur la route menant depuis la combe de Savoie aux vallées de Tarentaise (col du Petit-Saint-Bernard), du Beaufortain et de l'Arly.
Le chanoine Adolphe Gros souligne ainsi que d'après une publication au Congrès des Sociétés savantes de Savoie de 1883, « rien n'indique qu'il y ait jamais eu, dans cette localité, un hôpital ou un hospice, au sens moderne du mot »2. L'hôpital, en tant qu'étape, est cependant mentionné le 31 mars 1219 (« hospitalis de Jerusalem »), dans une donation de Béatrice de Vienne, comtesse de Savoie à la chartreuse de Vallon (Chablais)8, de même qu'une mention d'un commandeur de « la maison de l'Hôpital de Conflans » en 12359. Cette étape des Hospitaliers appartiendra ensuite à la commanderie de Chambéry, qui dépendait, tout comme celle des Échelles et de Compesières du grand prieuré d'Auvergne10. En réalité, il n'existe, à ce jour, aucun acte connu de fondation du site8.
Une bourgade se développe sur le site1, face au bourg fortifié de Conflans, sous protection de l'archevêque de Tarentaise. Elle se place sous la protection du comte de Savoie6,1. Elle est promue ville libre par le comte Amédée V de Savoie, qui tient à contrôler le passage par le pont sur l'Arly11.
En 1285, le bourg apparait dans des comptes de châtellenies comme la ville neuve de L'Hôpital-sous-Conflans6. Louis Falletti, qui la mentionne dans son article « Éléments d'un tableau chronologique des franchises de Savoie »12, ne précise cependant pas à quelle châtellenie le bourg est attaché6. Le bourg obtient à cette période une charte de franchises, sous le nom de Villefranche-de-L'Hôpital, dans un contexte de tension entre le comte de Savoie et ses voisins du Genevois et du Dauphiné1. Le président des Amis du Vieux Conflans, Jean-Pierre Dubourgeat, lors de son discours de réception à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, nuance « cet accord de franchises car rien n'a été octroyé »13. Le bourg devient une paroisse « membre de Rhôdes », placée sous la dépendance des Hospitaliers1, « certainement avant 1502 »14.
Avec l'affirmation du pouvoir comtal et la mainmise sur Conflans, L'Hôpital est placé dans la châtellenie de Conflans1.
Après leur installation à Malte1, les Hospitaliers vendent leurs possessions de l'Hôpital au couvent de l'ordre cistercien des Bernardines de Conflans, le 28 mai 16711,14.
Malgré une relative prospérité, le noyau urbain reste très modeste, gardant la dimension d'un village13. La présence de Conflans, chef-lieu d'une châtellenie, maintient le bourg de L'Hôpital à un rôle secondaire13. D'ailleurs, au milieu du xiiie siècle, elle ne compte qu'à peine 400 habitants13.
Toutefois, la situation va s'inverser avec la création d'une grande route carrossable13, dans la plaine, mais surtout déviant de la cité de Conflans15. Dès lors, la courbe de population va augmenter (voir ci-dessous)13.
L'Hôpital devient un comté le 18 février 1758, par décisions du roi Charles-Emmanuel III1. Au cours de cette même année, un incendie détruit plusieurs immeubles1. Reconstruit, le bourg s'apparente à un village-route, le long de la Grande Rue, aménagée parallèlement à l'Arly, dont une rue perpendiculaire permettait de rejoindre le pont et la cité de Conflans1. Son rôle routier se retrouvent notamment dans la sociologie du bourg, pour laquelle, les auteurs de Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (1982), précisent qu'en 1758 il était « composé de 98 familles et il n'y en a pas 10 dont les chefs ne soient marchands, aubergistes ou artisans »16. L'année suivante, un marché hebdomadaire ainsi que trois foires annuelles sont instituées, portant une sérieuse concurrence à Conflans1,15.
Les habitants de la commune émettent le vœu de changer de nom en 1814, envoyant notamment un écrit au roi de Sardaigne Victor-Emmanuel Ier, et proposant le toponyme de Saint Victor15. Quelques années plus tard, alors que le roi Charles-Félix de Savoie vient inauguré l'endiguement de l'Isère, l'idée d'une fusion de L'Hôpital avec les communautés de Conflans et de Saint-Sigismond15. Le nom de Charles-ville est proposée15. Jean-Pierre Dubourgeat, souligne le « rejet du nom de l'Hôpital, dû plus à la connotation « hospice » du mot », expliquant ainsi notamment le « désintérêt voir à l'oubli de l'Hôpital dans l'historiographie » contrairement à sa voisine Conflans15.
Le 28 juin 1815 a eu lieu la bataille de l'Hôpital, entre les troupes françaises du colonel Thomas Robert Bugeaud et les troupes austro-sardes, pendant les Cent-Jours.
Entre 1829 et 1841, les deux rivières de l'Isère et de l'Arly font l'objet d'aménagement permettant leur endiguement général15.
Comme l'analyse Jean-Pierre Dubourgeat le développement de L'Hôpital, depuis le xviiie siècle « soutire peu à peu à sa rivale tous ses avantages jusqu'à la détrôner et finalement l'absorber »15.
Le 19 décembre 1835, le duc Charles-Albert de Savoie réunit les bourgs de Conflans et de L'Hôpital, pour former la commune d'Albertville, à laquelle on donna son nom17,18. La création prend effet officiellement le 1er janvier 183618.
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