Père Sebastien Kneipp
1821-1897
Ancien tuberculeux guéri avec l’hydrologie et l’aide de bains glacés, il devient un ardent défenseur de l’eau froide. C’est ainsi que, dans les années 1850, l’abbé allemand Sebastien Kneipp encourage et “popularise” la pratique de l’hydrologie en s’appuyant sur les travaux du docteur Hahn et sur son expérience personnelle. Il prodigue des soins, en 1894, au pape Léon XIII. Encore très prisée en Allemagne, la cure Kneipp ou cure d’eau est un système global de soin avec 5 approches :
l’hydrologie sous forme de bains complets ou partiels, d’enveloppements, de compresses, de frictions, d’affusions et de lavements,
les plantes,
les exercices physiques,
la nutrition,
la spiritualité.
Pour traiter les problèmes du corps en curatif ou en préventif, Sébastien Kneipp propose des principes simples : appliquer de l’eau froide (entre 0 et 18°C) sur les zones du corps à traiter, 2 à 3 fois par semaine jusqu’à ce que le « mal » disparaisse. Il utilise une “hydrologie partielle et localisée », seulement sur certaines parties du corps (visage, avant-bras, coudes, ventre, jambes, genoux, pieds) après avoir réchauffé au préalable l’organisme. Le contraste chaud-froid, dilatant et contractant les vaisseaux sanguins, tonifie l’organisme et ses différents organes (cœur, rein, foie, système hormonal). Sebastion Kneipp part du principe que « plus l’eau est froide, plus l’application doit être courte » afin d’entraîner une réaction vive et efficace. Dans son ouvrage “Ma cure d’eau”, Sebastien Kneipp répertorie plus de 130 utilisations de l’eau selon les affections à traiter. Sebastien Kneipp, rejoint la galerie des « hydrothérapiques », Vincent Priessnitz, pionnier l’hydrologie froide, Louis Kuhne, le père des bains de siège, du Dr Salmanoff, pionnier des bains hyper thermiques pour la régénérescence du réseau capillaire