Le remontage des poids

L' énergie des horloges mécaniques est assurée par la chute d'un poids, ce qui nécessite un remontage qui pouvait être: journalier, toutes les semaines....

Beaucoup de paramètres entraient en jeu : la conception de l'horloge, la hauteur de la chute des poids...... La personne chargée de cette fonction devait monter au clocher qui souvent était d'un accès difficile. La charge à remonter pouvait atteindre 60 kg pour la distribution de l'heure, 150 kg pour les sonneries des grosses horloges.

Le remontage électrique

Au début des années 1930, Joseph Lussault équipe ses horloges avec un remontage assuré par un moto- réducteur électrique qui se met en marche automatiquement. L’horloge devient autonome. Pendant de nombreuses années, ce dispositif assura à l'entreprise une grosse charge de travail. Les horloges neuves étaient équipées, mais toutes les anciennes qui venaient en atelier pour révision furent également électrifiées.

Le début de l'électronique

Vers 1960 Joseph décède. Son fils Louis-Michel prend la direction de la Société. Il faut diminuer les coûts de fabrication. Des horloges à 3 corps ( distribution de l'heure, sonnerie des heures, sonnerie des quarts) , il ne reste que la distribution de l'heure. Les sonneries sont remplacées par un circuit imprimé qui actionnera les moteurs des marteaux des cloches.

Dans les années 1980, c'est l’époque du quartz. Lussault sort sa première horloge à quartz (1986). Ensuite vient le microprocesseur. Il n'y a plus de roues dentées, plus de pignons. On n’entend plus le tic-tac. Une nouvelle ère commence.


L' évolution des horloges de 1970 à 2000

Première horloge électro-mécanique sous brevet Lussault (1970)

Premier distributeur de sonnerie 1970

1978: horloge Lussault le mouvement est mécanique le cadran et la sonnerie sont à commande électrique