Historique

Le moulin est rattaché au Comté de Deux-Ponts-Bitche

Le moulin est mentionné lors d'un achat par Jacob Ilmer

Achat du moulin par Jean ULRICH et sa femme Elisabeth pour 600 florins (Gulden) et 15 batz (Batzen)

Décès accidentel de Martin Ertzinger, écrasé par la roue du moulin en glissant sur le verglas

Achat du moulin par Jean Philippe Strohl, meunier de la Krebsmühle à Niedermodern, pour 4000 florins et 18 en pourboire. Le moulin est composé de deux meules à farine, d'une meule à décortiquer et une meule à broyeur le chanvre. En septembre 1759, Jean Philippe Strohl verse un premier payement de 2000 florins et laisse le moulin à Jean Georges Ulrich en location sans demander de loyer. Ulrich quitte le moulin en 1763, et Strohl va louer le moulin à d'autres meuniers, c'est finalement en 1770 que Strohl arrive au moulin et entreprend d'importants travaux de reconstruction et de modernisation du moulin mais ne refait pas la toiture.

Achat du moulin par Philippe Henri Jaggi, meunier à Philippsbourg, pour 8200 florins et 300 en pourboire. Il aura pour 975 francs de travaux pour réparer la toiture et ne travaillera pas au moulin mais le proposera en location. C'est son fils Godefroy Frédéric Jaggi qui arrivera au moulin le 3 mai 1794.

Le moulin est mentionné dans un règlement d'eau établi par les Ponts et Chaussées. Il possède 3 roues à "palettes" qui actionnent 2 meules à farine et 2 "machines" à broyer le chanvre.

Décès accidentel de Frédéric JAGGI dans la roue du moulin à l'âge de 22 ans. Il travaillait à la roue du moulin bloquée par la glace, celle-ci déséquilibrée par le poids de la glace s'est mise en mouvement et a tué le jeune futur meunier.

L'avenir du moulin est incertain et difficile pour le moulin ni, Godefroy Frédéric Jaggi, père de Frédéric JAGGI, alors âgé de 56 ans ni, ses deux filles ne peuvent s'occuper du moulin. L'une d'elle, Caroline JAGGI épouse Georges STOSKOPF le 10 juillet 1894. Il est originaire du moulin à huile de Ingwiller qui a cessé son activité en 1890 et a appris le métier de meunier chez son oncle au moulin de Griesbach.

Arrêt de la production de farine par Georges STOSKOPF qui est le dernier meunier malgré les investissements réalisés. L'activité de broyage des céréales pour la nourriture des animaux continue. Le moulin actionne également des machines installées devant le moulin, une scie à ruban et une batteuse.

Seconde Guerre Mondiale, les dégâts sont très importants. Les granges et le moulin sont reconstruits mais le toit à la mansart sera remplacé par un toit à 4 pans. Le hangar abritant la batteuse sera déplacé de l'autre côté de la rivière.

Première production d'électricité avec une dynamo en 110V.

Modification du guidage axial de l'axe de la turbine par un palier pour suspendre l'ensemble de l'axe, couronne dentée et roue de la turbine. A l'origine le guidage était réalisé sur un pivot en bois dans l'eau. Le guidage radial reste inchangé par des patins en régule.

Un violent orange éclate, Gumbrechtshoffen et les communes voisines sont touchées. L'eau arrive très vite et ne reste pas longtemps mais la boue reste et les dégâts sont importants.

Remplacement du tableau de commande, gestion de la turbine par un automate.

Débit de la rivière très faible et réglage de la turbine insuffisant pour limiter le débit d'eau à travers la turbine. Démontage, nettoyage et correction du jeu dans les clapets de réglage. Remplacement de 3 bras de commande des clapets et des vis de la turbine.