Pourquoi faire classe dehors ?

Etre dehors, un besoin naturel de l'enfant

  • La classe dehors développe de meilleures compétences en langage, mathématiques, et en sciences.

  • La classe dehors stimule la communication, la coopération, la créativité et l'esprit critique, des compétences-clés pour une bonne réussite sociale (UNESCO 2014 ; World Economic Forum 2016).

  • La classe dehors est meilleure pour la santé ; meilleur système immunitaire (contre les allergies, les maladies cardio-vasculaires, la myopie...), prévention des problèmes de surpoids et de diabète.

  • La classe dehors renforce l'estime de soi, réduit le stress, améliore le bien-être.

  • La classe dehors donne du sens à beaucoup d'apprentissages et reconnecte les enfants avec leur environnement.

Selon une enquête de 2016, les 3/4 des enfants britanniques passent moins de temps dehors que les détenus...

Une classe dehors, c'est...

  • Pas de problème de place : il n'y a pas de murs dans cette forêt ?

  • Pas de problème de bruits : l'enfant peut crier sans déranger les autres.

  • Pas de problème de matériel : les feuilles et les bâtons, il y en a pour tout le monde.

Une pratique déjà très développée à l'étranger

  • Des forest schools (école où les élèves sont tout le temps dehors) existent dans de nombreux pays : dans les pays baltes (85 rien qu'à Stockholm), en Suisse, au Canada, au Japon, République Tchèque, Corée du Sud…

  • l’Ecosse a inscrit l’apprentissage dehors dans son programme officiel.

  • l’Angleterre a formé plus de 15000 enseignants sur la pratique spécifique de l'apprentissage dehors.

C'est sur la base de ces expériences concrètes que les bienfaits cités au-dessus ont été remarqués.

Des constats dès les premières sorties

  • Une cohésion de groupe-classe : chaque séance est comme une aventure partagée.

  • De nouveaux groupes d'amis se forment. Des enfants qui ne jouaient pas ensemble se "rencontrent" dehors.

  • Certains élèves s'épanouissent dehors. La liberté qu'on leur offre (jouer avec un bâton, grimper à l'arbre...) les surprend tout d'abord et leur bien-être est visible. Certains semblent trouver leur place plus facilement dans la forêt que dans la classe.

  • Notre regard sur certains élèves change. Exemple : une élève, assez agitée et instable dans la classe, nous a montré qu'elle arrivait à se concentrer longtemps sur une tâche dans la forêt. Je lui ai proposé des activités plus ambitieuses en classe et en milieu de Petite Section, elle parvenait à finir des puzzles de 100 pièces.

  • Le langage est stimulé. D'après les parents, les élèves racontent davantage les demi-journées dehors que leur journée en classe.

  • Les petites sections dorment mieux à la sieste (et toussent moins) ces jours-là.

  • Les séances sous la pluie sont les plus drôles (et finalement très rares, même à Paris).

Des études scientifiques unanimes sur les bienfaits