La beauté des petites bêtes que personne n’aime

Mot de l’ Auteure

Oui, j’ai voulu écrire sur un thème, heureusement à la mode : les animaux et leur protection, en choisissant en revanche un bestiaire de mal-aimés : araignées, souris, couleuvres, asticots, fourmis, cafards… ces petites bêtes que personne n’aime mais avec qui nous partageons notre quotidien.

Oui, je me suis imaginé que lecteurs et lectrices les trouveraient belles, ces petites bêtes et ce, en lisant mon livre. Cet objectif « prétentieux » m’a accompagné pourtant à chaque ligne d’écriture.

Mon souhait est que les humains re-développent la capacité de renouer notamment avec les yeux de l’enfant qu'ils ont été et pour qui les animaux de compagnie, les animaux sauvages et les petites bêtes, bestioles et animalcules ont été les premiers amis et les premiers maîtres.

CONTENU DE L’OUVRAGE

L’ouvrage comprend 9 chapitres qui, à leur tour, comprennent 3 sections, le tout à lire dans l’ordre qui nous plait.

Chacun des chapitres est consacré à une bête en particulier et les sections se répartissent, dans chaque chapitre, en :

1) Réflexion; 2) Données; 3) Récits (voir ci-bas).

ÉDITIONS LIBER, 2006, 142 p.

OUVRAGE DYNAMIQUE AVEC DESSINS DE L’AUTEURE ET ORDRE DE LECTURE AUX CHOIX DU LECTORAT

1.

Une réflexion sur les rapports entre la bête et l’humain;

Extrait :

<<Classer les bêtes « hors » de l’humanité alors que plusieurs résident en nous et que nous survivons à nos propres toxines grâce à elles, est une aberration voire un aveuglement et un délire.>>

(p. 18)

2.

Des données scientifiques sur la bête;

Extrait :

<<Il est facile d’entrer en communication avec une souris. Il suffit de lui donner à manger […] toutes sont des rongeurs aux mâchoires masticatrices qui n’hésitent pas non plus à lancer les petits cris taquins qui ont assuré leur succès cinématographique.>>

(p. 71)

3.

Un ou plusieurs récits sur mes rencontres, qualifions-les de cocasses et de pas ordinaires, avec la bête en question.

Extrait :

<<L’aventure devenait trop périlleuse […] La bête trouvait alors refuge dans les hautes sphères des angles et, jambes ramenées en bouillon serein, statue de sel de fausses stupeurs, elle s’entortillait dans une posture méditative. En attendant de tisser sa toile, miroir de la géométrie de son corps d’artiste. >>

(p. 123)