La légende de Jacquou

Il était une fois un homme rude et joufflu de la taille, qui s’appelait Igor. Il trottinait tout le temps et partout dans notre bon vieux Périgueux.
Un matin, il se leva « pas bien du tout ». Il décida d’aller consulter un vieil ermite qui logeait dans une grotte sous la cathédrale.
Il s’appelait Bernard. Bernard Front. En effet, il n’était pas encore Saint. Cet ermite, à la fin de la consultation, lui dit :
- Mon pauvre Igor te v’la atteint du syndrome de la tour de Vésone !
- Mais quoi t’est ce ? dit Igor.
Le vieux Bernard l’ermite lui répondit :
- « Ben, c’est quand tu remontes ton pantalon et que tu ne peux pas l’attacher. Comme la tour de Vésone, dont les murs ne se rejoignent pas ».
- Ah bon !... dit Igor. Et quoi t’est ce que j’dois faire ?
Et Bernard de répondre : « Mérite ton nom ! et part en trottant plutôt qu’en trottinant, tu perdras un peu... d’embonpoint !... Et Igor partit en trottant. Il fut si connu et reconnu, que tout le monde l’appela : « Igor le Trottant ».

Il s’aventura dans la banlieue ouest, à Coulounieix Chamiers car il en avait assez d’avaler des Coulobres dans la ville.
Il trotta et trotta encore, et encore, et encore, et encore,...
Elle l’aperçut... Il arriva... Elle lui demanda suavement si elle pouvait se joindre à lui pour cheminer et randonner.
“Bah ! Trop Grande Randonnée, pour toi !", lui dit-il...car il était Grognon et Rustre. Elle insista en déployant les grands moyens qu’elle avait remarquables d’ailleurs !...
Et ils partirent, épaule contre épaule... Mais voilà qu’en chemin Igor, comme le dit Gilles Vignaud dans sa chanson Le Grand Paulo, eut plus de mains que de mots. Et ils se mirent à jouer au jeu de la bête à deux dos ! dans le GR du bas... Et v’la Mar, qui s’r’trouv’ sur l’dos dans l’herbe, aux abords de l’Isle, près du bac de Campniac.
Igor et Mar furent alors obligés, durant quelques semaines, de s’arrêter de trotter pour accueillir le petit Trottant.

C’était le 14 Novembre 2016.
Il ne marchait pas encore qu’ils l’appelèrent Jacquou, Jacquou le Trottant bien sûr !... Comme Igor, son père. Il grandit en âge et en sagesse auprès de son père et de sa mère qui s’étaient fixés dans la banlieue de Périgueux, à Coulounieix-Chamiers.
Comme ils étaient devenus sédentaires, ben Jacquou le Trottant... ne trottait plus ! Les enfants se moquaient de lui dans la cour de l’école Louis Pergaud ! "Ah aha ah ! le trottant qui ne trotte plus, il piétine, prend racine, il piétine, prend racine " raillaient-ils. Nananère et gnagnagna...

En ayant assez de ces railleries, il eut plaisir à créer une association de marcheurs à Coulounieix : Les PériPattes.

Pourquoi Les PériPattes ? Ben parce qu’il était le Fils du Père Igor (il en a les couleurs : le blanc, le noir, le pourpre et le vert) et de Mar CHAPIED qui était sa mère ! ! !


On trouve des traces de Jacquou le Trottant un peu partout dans le patrimoine historique du Périgord.

La légende de Jacquou (texte lu lors de la première AG du club)