LCN MOT DU PRÉSIDENT

MOT DU PRÉSIDENT

Mes cher(e) ami(es), cher(e)s compatriote(s),

Voilà plus de trente-six années que nous nous plaignons, que nous gémissons, que nous geignons pour qu’un véritable changement se profile à l’horizon de notre beau et cher pays LE CAMEROUN.

Nous avons attendu en vain que notre président se décide à quitter le pouvoir en personne responsable, conscient de ses nombreux manquements aux idéaux républicains de justice sociale et de prospérité pour son pays.

Le président de la République du Cameroun a préféré une réforme constitutionnelle lui permettant de modifier la constitution à sa guise, afin de la tailler à sa mesure. Cependant, nous le savons tous :

Notre pays va mal et peine à se relever des crises successives qu’il a connues depuis vingt cinq ans : crise économique, institutionnelle et crise sociale.

Qui plus est, la représentation démocratique du Cameroun laisse apparaître une omniprésence du RDPC, le parti au pouvoir que, par opportunisme, les Camerounais rallient, faute d’alternative crédible.

Le LCN vous offre cette alternative, il incarne l’ESPOIR ! LE CAMEROUN NOUVEAU (LCN) a été créé afin que nous puissions nous mobiliser et trouver des solutions aux problèmes des Camerounais.

Ce sont des citoyens conscients, jeunes et moins jeunes, responsables, qui veulent avoir une influence sur leur devenir et celui des plus jeunes.

Les héros des indépendances africaines se sont sacrifiés pour que nous puissions être libres et nous autodéterminer dans un environnement géopolitique sans cesse mouvant.

Cinquante ans après les indépendances africaines, nous sommes encore plus colonisés qu’autrefois, seule la forme a changé.

C’est pourquoi le LCN dit que le Cameroun veut sa liberté maintenant et TOUT DE SUITE ! Le LCN porte en germe l’espérance de millions de Camerounais et cet espoir, c’est celui d’une rupture avec des modèles de gouvernance erratiques, avec la gestion frauduleuse des deniers publics, avec des politiques politiciennes qui ont exacerbé le népotisme et la corruption, avec des collusions criminogènes qui ont ruiné notre pays.

Les ennemis du Cameroun, de l’intérieur comme de l’extérieur ne tueront pas l’aspiration légitime des Camerounais pour le changement non seulement des hommes, et des idées, vision politique que le LCN incarne.

Cependant, rien ne sera facile. Le chemin sera long et parsemé d’embûches, mais vous en êtes conscients : AUCUNE CAUSE NE SE GAGNE SANS ESPRIT DE SACRIFICE ! La seule question importante est : est-ce que ce combat vaut la peine d’être mené ?

Vous me dites tous les jours que nous devons persévérer, aller de l’avant, convaincre pour vaincre !

LE CAMEROUN NOUVEAU n’est pas un groupe révolutionnaire, mais bel et bien un mouvement démocratique qui entend redonner du sens à la gestion du bien public, apporter du civisme et restaurer les fondamentaux de l’action politique.

C’est pourquoi le LCN doit vivre ! L’incandescence d’une lueur d’espoir qui illumine la pensée suffit à éteindre les lampions de la haine gratuite ! Et les frétillements du petit poisson n’empêcheront pas le pêcheur de le sortir de l’eau ! Ce qui doit se faire se fera ! A DAY WILL COME !

Un jour viendra ! Un jour viendra où tous les enfants de cette terre baptisée Cameroun se lèveront comme un seul homme, les jeunes aidant les vieux et les forts prêtant leur épaule aux faibles afin de regarder ensemble vers le même objectif, vers la même finalité.

Ce jour n’est pas si loin que cela. A DAY WILL COME ! Un jour viendra où les enfants des trois angles de notre triangle national, Le CAMEROUN, comprendront que leur réel intérêt est dans leur capacité à dépasser leurs différences pour s’unir et développer leur pays !

Ce jour-là, le riche comprendra que sa force, il la tire du pauvre qu’il fait travailler sans heures compter !

Il ne l’appellera plus « boy », mais « frère » ! Ce jour-là, la conscience aura accompli son long cheminement vers la raison et de celle-ci jaillira la prospérité ! Frantz Fanon disait que : La révolution est la condition de toute renaissance culturelle ?

Eh bien, moi je dis que toutes les révolutions ne s’inscrivent pas dans le sang, ni celui des autres, encore moins, celui des siens !

La révolution est un état d’esprit. C’est une rupture avec un ordre ancien, c’est une réinvention de soi qui passe par la conscience de soi-même.

La véritable révolution est celle des idées !!! Dépasser ce qu’on a vécu pour s’inscrire dans un futur qu’on construit est en soi une révolution ! Je ne peux pas refaire le passé, et je me saisis comme totalité et, à ce titre, je m’invente un avenir ; là est la véritable révolution.

Quand nous aurons intégré le bien commun comme condition à notre propre épanouissement, alors, nous parlerons d’un idéal commun, d’une nation, d’une patrie à aimer comme nous nous aimerons les uns les autres, sans chercher à se nuire. Ce chemin passe par l’élaboration des moyens indispensables pour atteindre cet objectif et ces moyens sont :

la réflexion, la planification, la morale, le civisme, la solidarité et un zeste de bonne volonté.

VIVE LE LCN ! VIVE LE CAMEROUN !

Prof. Henri Georges MINYEM

Président du parti LCN (LECAMEROUN NOUVEAU)