Avec une douzaine de kilos, y-compris deux kilos d’eau, le poids de nos sacs à dos n’a jamais été un problème. Les sacs Osprey, Sirrus et Stratos, nous ont pleinement comblés : ils sont très confortables même remplis à 10 kilos !
Nous avons super bien dormi tout le long de la traversée : les thermarests sont vraiment géniaux et super confortables. Habitués aux mousses premier prix quechua, cet investissement a été à la hauteur de nos attentes. Les température étaient en général caniculaires, plus élevées qu’à l’ordinaire à ces altitudes, si bien qu’Antoine a parfois eu un peu trop chaud avec son duvet Phantom Spark. Pour autant, ce sac de couchage offre une compressibilité impressionnante, qui le rendait presque invisible dans le sac à dos avec un poids vraiment imbattable. Lucie a bien apprécié son Valandré Mirage, certes un peu plus encombrant, mais tout aussi performant. La tente est le point faible de notre équipement, à 2,8 kg tout compris… Certes confortable car spacieuse et assez résistante, nous allons la remplacer par une tente MSR pour nos prochains voyages. Nous avions déjà hésité à faire cet achat pour la traversée des Alpes, mais on a décidé d’étaler les dépenses. Entre les matelas thermarest à une centaine d’euros, et les deux duvets à 350 euros chacun, plus les sacs Osprey à 170 euros, s’équiper léger alourdit grandement le budget !
Notre équipement nous paraît robuste… sauf en cas de pluie intense sur la durée. En effet, nous n’avons pas trouvé de capes et de pantalons de pluie légers à des prix raisonnables. On savait du départ que la pluie prolongée imposerait de dormir en dur le jour suivant, le temps de sécher. Pour le moment, on est toujours à la recherche d’un système pour pallier à cet aléa.
C’était la première fois que nous testions le réchaud en randonnée, et on n’a pas regretté ce choix, essentiel pour varier les menus sur la durée ! Le réchaud MSR est très léger. Nous avions prévu deux petites bouteilles de gaz, mais comme nous utilisions le gaz de Marie pendant les 12 premiers jours, difficile de dire si cela aurait été suffisant ou non.
En ce qui concerne les repas, nous partions à jeun après avoir rangé le campement et nous nous arrêtions un peu plus loin pour une pause barres de céréales. Plus tard dans la matinée, nous refaisions une pause fruits secs, avant de pique niquer à midi avec du pain accompagné de fromage ou de saucissons… d’ailleurs, surtout du fromage sur la fin, car le saucisson cochonou a fini de nous écoeurer de la cochonnaille… Le soir, nous faisions cuire un féculent, pâtes trois minutes ou semoule fine, dans une soupe déshydratée au goût varié. On avait souvent des céréales méditerranéennes pouvant être hydratées à l’eau froide dans le fond du sac en cas de coup de dur. Le plus souvent, dans les villages, on faisait un resto : pizzas à Samoëns, fondue aux Houches et repas montagnard à Modane. En plus de cela, nous avons bien dîné chez nos parents et mangé en refuge au col du palet et à Bousieyas. Enfin, dès que nous rencontrions une supérette, nous achetions un max de fruit frais que nous mangions sur place, qui nous comblaient de vitamine !