L'histoire du "prestidigit'acteur"

Olive, le prestidigit'acteur


Quelle idée ?

et si on délirait un peu ?

🤔

Tout part de l'envie

de faire participer le public présent dans la salle...


Au départ était... le public !


Que serait la meilleure troupe de théâtre amateure ou pas si elle n'avait aucun public ? Rien.

Il est à juste titre dit que la meilleure pièce de théâtre n'est rien si elle n'est pas interprétée magistralement par une troupe.

Ainsi il en va de même d'une troupe, fut-elle la plus grande, la plus belle, la plus autosatisfaite soit-elle. Sans le public, cette troupe n'est rien.

Qu'aucun acteur n'oublie que, du haut de sa grandeur parfois pour certains, il ne vaut rien s'il n'a personne en face de lui pour l'admirer.

Il est exact que certains pros seraient bien inspirés d'imiter le talent de quelques amateurs très doués... Mais ça reste limité tout de même. Soyons francs. L'autocongratulation ne mène à rien d'autre qu'à l'isolement de celui ou celle qui se pense au-dessus des autres et finit par les ennuyer.

Le covid a eu cet étrange effet, sans doute salutaire, de tout redistribuer et de tout remettre à plat. Les troupes ont quelquefois été disloquées. Les plus âgés, certains de leurs talents incertain, ont délaissé les planches au prétexte que ce n'était décidément plus de leur âge. En réalité, ils ont été des trouillards de la maladie.

Nombreuses ont été les troupes à se mettre en recherche de nouveaux et jeunes talents à venir. Ceux-là qui ne s'inétéressaient plus aux planches parce que trop envahies de personnes proches du quatrième âge. Pire, ils écartaient de fait les jeunes sans même s'en rendre compte de par leurs choix de génération.

Hé oui, qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou non, le monde change en permanence et ne se préoccupe que peu des egos.

Alors, et c'est là où je souhaite en venir, il fallait, le plus subtilement possible, le plus subrepticement possible, le plus malignement possible, donner ou plutôt redonner l'envie à chacune et chacun d'entrer dans ce monde fabuleux qu'est le théâtre. Depuis tant d'années, voire de centaines d'années, il n'est rien de plus merveilleux pour l'esprit que de se mettre dans la peau d'un autre. Ainsi donc, on peut, le temps d'une représentation se croire... Mais non, vous vous trompez, car ce n'est pas juste le temps d'une représentation mais bien le temps de toute une série d'âpres et difficiles répétitions conduisant à l'interprétation  que l'on peut s'éloigner de sa propre personne. Et ça, personne ne vous le dit; Surtout pas ceux qui ne voulaient plus laisser leur place.

Ah qu'il était beau le prétexte de durer parce que "les jeunes ne s'intéressent pas au théâtre au motif qu'ils ont le nez fourré dans leurs réseaux sociaux". C'est faux. Tout simplement faux. D'abord parce que internet à tué internet tout seul; Comme un grand. Internet n'a pas eu besoin qu'on le massacre; I s'est tiré une balle dans le pied tout seul. Comme un grand. Hé oui, à l'heure où nos gouvernants nous font travailler à leur place pour prétendument facilter la communication, mais en réalité pour économiser des petits sous, voilà que non seulement plus personne ne fait confiance aux réseaux mais que ce sont ces mêmes gouvernants qui sont pris au piège de leur "irréflexion".

On vous demande de tout faire à leur place mais on vous refuse tout contrôle alors même que ce serait d'une facilité déconcertante. Imaginez un instant que, chaque fois qu'on distribue (fut-ce à juste titre) un sou de l'Etat pour aider, subventionner, on vous refus l'accès de savoir au centime près où va ce sou. Paradoxe du blablabla !

C'est alors qu'intervient le public... 

Qu'est-ce qu'il nous fait lui, êtes-vous en train de penser de manière tout à fait raisonnable... Et vous avez raison de l e penser puisque je le fais exprès. Je pars de l'histoire du public en passant par les réseaux et l'Etat pour finir avec le public ! ! ! La preuve que sans l e public personne n'est personne d'autre qu'un individu noyé dans la masse qui soudain se plaît à rêver qu'il s'imaginerait bien, là-haut, perché sur cette belle estrade, affrontant tant d'yeux en face qui le subjugueraient dans son art.

Jouvet avait raison qui disait que cet individu prétentieux aurait avantage à mettre un peu d'art dans sa vie et surtout de la vie dans son art... Ca casse, n'est-ce pas ! Pourtant. 

Un acteur, de quelque rang qu'il soit, ne doit jamais demander à ses amis ou proches s'ils ont aimé ou non le spectacle qu'il leur a servi. Car ces gens-là sont gentils, prévenants, rassurants et amis avant tout. Ils ne vous diront jamais autre chose que ce que vous avez envie d'entendre et vous ne saurez jamais la vérité qui pourtant vous aiderez à vous améliorer sans cesse. Il en va au théâtre comme dans la vie. Il faut progresser sans cesse. Se remettre en cause sans cesse. Avoir l'humilité de prendre comme un cadeau ce qui vous arrive en sachant très bien que, derrière vous, à quelques années seulement dans votre dos, d'autres juenes talents vous dénieront le droit de les empêcher d'avancer. La roue tourne. N'massez que si vous êtes sûr d'en profiter un jour!


                                   Je n'ai pas fini ! ! ! Suite à venir

 




🕓

adresse mail 

woodyallogue@gmail.com

😊