Atelier post-doctorat

Les perspectives après un doctorat en recherche sur le développement

Jeudi 19 octobre 2023 à 10h (atelier ouvert)

Organisé avec notre partenaire, l'EADI, European Association of Development Research and Training Institutes, et les membres du comité d’organisation: Diana Prelorenzo (CREDA) et Emma Tyrou (CEPN-SPI)

Animé par Basile Boulay (EADI)

Basile Boulay

EADI (modération/animation)

Marion Daugeard

GRET

Florian Fontrier

OFPRA

Bakary Traoré

OCDE

Cet atelier a pour but de présenter différentes options de carrière dans le domaine du développement (entendu au sens large) après un doctorat en études du développement. Faisant intervenir des professionnels aux profils disciplinaires variés (économie, géographie et histoire), il s’agit ici de comprendre les différences fondamentales entre une carrière universitaire et une carrière au sein d’une organisation internationale, d’une ONG ou d’un organisme public. Les intervenants expliqueront notamment en détail leur quotidien et les enjeux et défis spécifiques à leur position et organisation. Cet atelier est co-organisé par l’Association européenne des instituts de recherche et de formation en matière de développement, dont les activités seront également brièvement présentées.

Basile Boulay (EADI)

Basile Boulay est économiste du développement de formation. Après un doctorat à l’Université de Nottingham portant sur le secteur agricole en Tanzanie, il a intégré l’université de Northampton comme maître de conférences avant de rejoindre en 2020 le secrétariat de l’EADI en Allemagne. A l’EADI, il est notamment responsable de l’organisation de la conférence générale. Il est également cocréateur du podcast Hierarchies of Development et anime des séminaires de recherche et autres évènements dans le domaine du développement.

Marion Daugeard (GRET)

Docteure de l’Université Sorbonne Nouvelle en géographie, et en développement durable de l’Université de Brasília, depuis juin 2021, Marion Daugeard est spécialiste du Brésil, notamment des enjeux environnementaux et plus particulièrement du Code Forestier brésilien. Après une année de post-doctorat au sein du Centro de Desenvolvimento Sustentável (CDS/Université de Brasília), elle intègre une ONG de solidarité internationale, le Gret, en tant que responsable de projet sur les questions de protection des ressources naturelles. Parmi ses missions, elle co-anime le Comité Scientifique et Technique Forêt (CST-F), un espace de mobilisation de l’expertise francophone, financé par l’AFD, pour informer les politiques publiques françaises sur les enjeux de déforestation importée, et plus largement, de gestion et de protection des forêts tropicales. Marion est également chercheuse associée au Centre de Recherche et de Documentation des Amériques (CREDA –UMR 7227) ainsi qu'au CDS/Université de Brasília, et chargée d’un cours de master à l’université Paris 13.

Florian Fontrier (OFPRA)

Titulaire d'un master 2 en archéologie des pays d'islam, il est docteur en Histoire moderne de l'Afrique. Ces sujets de recherches sont l'urbanisme, l'islam et les sociétés nomades en Afrique de l'Est. Il est également employé dans la fonction publique dans le milieu de l'asile à l`Office français de protection des réfugiés et apatrides.

Bakary Traoré (OCDE)

Bakary Traoré est Économiste et Chef Adjoint du Bureau Afrique du Centre de développement de l’OCDE. Il est actuellement en charge de coordonner la Plateforme conjointe OCDE-Union Africaine sur l’investissement et la transformation productive en Afrique. Il a été l’économiste principal en charge des 4 premières éditions du rapport annuel phare Dynamiques du développement en Afrique conjointement publié par la Commission de l'Union Africaine et l'OCDE (CUA/OCDE, 2018-2021). Avant de rejoindre l’OCDE, M. Traoré a été Enseignant-Chargé des TD à l’Université Paris-Versailles et Chercheur Junior au GEMDEV (Groupement pour l’étude de la mondialisation et du développement). Il est titulaire d'un Master Recherche en Microéconomie & Économétrie appliquées - Option économie comportementale (Université Paris1), d'un Master Professionnel en Économie du développement (Université Paris 10) et d’une Maîtrise à en économie quantitative et politique économique (Université de Bamako, Mali).

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