Le sous-titrage est un réel travail d’adaptation car le sous-titreur doit faire face à plusieurs contraintes dont l’espace et le temps. En effet, il n’a que deux lignes et un maximum de 38 (unilingue) ou 45 caractères par ligne (bilingue) pour transmettre le message original.
Il doit également respecter la vitesse de lecture, qui est d’environ 15 caractères par seconde, mais aussi le temps de parole du personnage, parce qu’un sous-titre ne peut pas commencer avant le début de parole du personnage.
En tenant compte de ces contraintes, le sous-titreur est parfois obligé de résumer, de condenser ou d’adapter en d’autres mots le message original, contrairement au traducteur littéraire, qui respecte au maximum le texte source et n’a ni contrainte de temps ni contrainte d’espace.
Dans le cadre de notre projet pédagogique, certaines règles de sous-titrage ont été adaptées. Nous avons rajouté des bandes noires à toutes nos vidéos pour faciliter la lecture des sous-titres et éviter d’être distrait par les différentes pancartes apparaissant à l’écran. Et lorsqu’une seule ligne de caractères est présente, nous avons décidé de placer celle-ci à la première ligne pour le que lecteur ne soit pas perturbé par une première bande noire vide, bien que celle-ci, selon les règles de base, devrait être à la deuxième ligne.