.......Quittant port, canaux, étangs, le chatoiement des vieilles demeures aux enduits patinés dominant le balancement des pointus et des haubans sur les mâts des voiliers ; les éclaboussures de couleur de leurs reflets changeants dans l’eau dansent encore dans sa mémoire.
Passé les étangs, la terre s’éloigne et n’est plus qu’une ligne d’horizon évanescente......
.......La mer toujours recommencée le berce, l’attire et le rejette.
Il anticipe le retour des pêcheurs débarquant leur butin à la criée, sur les étals des marchés de Provence où les fruits de la mer côtoient les fruits de la terre. Là où les fruits, les légumes et les fleurs se tutoient dans une explosion de couleurs annonciatrices du printemps et de l’été.......