L’Evangile nous raconte deux guérisons faites par Jésus, presque simultanément :

 - Celle de la fille d’un homme riche et puissant et qui a confiance en Jésus et en sa capacité de lui redonner vie

- Celle d’une femme simple, ayant essayé toutes sortes de remèdes, et qui, pleine de confiance, ose toucher discrètement le vêtement de Jésus et est sauvée.

 Jésus est rempli de compassion et les ramène à la vie.. à la Vraie vie..

Nous sommes confrontés presque quotidiennement, pour nous-mêmes ou pour nos proches, à la souffrance, à la maladie et à la mort. C'est une des difficultés de la condition de l'homme. Une difficulté qui nous conduit souvent à de profonds questionnements, voire au doute et à la révolte.

 Dieu n’a pas voulu la mort pour la mort, ni la maladie, ni la souffrance. Jésus est venu l’habiter de sa présence (Paul Claudel) ; il n’est pas de vie sans cicatrice, mais à travers nos cicatrices pointe déjà la résurrection, la puissance de la vie bien plus forte que la mort. La mort n’a pas le dernier mot. Notre vie ne s’arrête pas après le grand passage : au contraire, c’est une nouvelle vie qui commence.  Dieu nous veut debout, pleinement vivants, d’une vie que Lui seul est capable de nous donner. Cette vie nous la recevons à chaque eucharistie dans le partage du pain et du vin qui nous relient les uns aux autres et au Christ.

Mettons notre confiance en Dieu, dans les jours de joie et de peine, Il est notre ultime recours. Que la présence de Dieu dans nos vies, nous relève pour nous conduire dans la foi et la confiance vers sa gloire. Jésus, apprends-nous le chemin de la joie.

Soeur Claudine, FSI