Quelques lectures que je vous conseille
La lecture comme l'écriture est mon second souffle. Ce sont des fenêtres qui s'ouvrent sur l'imaginaire et me permettent tous les possibles. Lire ou écrire, c'est se déconnecter de la réalité, l'effacer pour entrer dans d'autres espaces temps et vivre ou créer d'autres vies. Mes auteurs préférés sont multiples et très différents les uns des autres, E.E Schmitt, Y. Khadra, J. Irving, J. Fergus mais aussi P. Buck, D. Du Maurier, pour n'en citer que quelques-un.
Comme convenu, je rajoute cette nouvelle page à mon site afin de vous donner de temps à autre mon avis sur différentes lectures que je vais vous conseiller... ou pas. A vous de faire votre propre choix.
Ce qui serait sympathique, c'est ensuite de venir en parler sur la page Facebook de "En suivant ma plume" afin de partager votre expérience sur ces lectures.
21/03/19
LE LYS DE BROOKLYN
Le premier livre qui m'a vraiment marqué bien que je l'ai lu il y a fort longtemps, je le garde encore en tête aujourd'hui. J'ai envie de commencer par lui : "Le Lys de Brooklyn".
Écrit en 1943 par Betty Smith, il contient certainement de nombreuses scènes autobiographiques.
Petit résumé emprunté sur Babélio :
Dans le quartier de Williamsburg, Brooklyn, entre 1912 et 1920.
Francie Nolan a 9 ans, des rêves plein la tête, un optimisme à toute épreuve et une envie un peu folle : écrire. Écrire sur sa mère, Katie, qui sait insuffler de la poésie dans leur quotidien ; sur Johnny, son père, son héros, la plus belle voix de Brooklyn ; sur Neeley, son petit frère, un débrouillard qui court les rues avec ses copains ; sur ses tantes, la douce Evy qui a marié le laitier et la pétulante Sissy, qui collectionne les « John », des fiancés si éphémères qu'elle ne prend plus la peine de retenir leur véritable prénom ; sur l'arbre dans la cour, dans lequel elle s'abrite du soleil en été ; sur Williamsburg, son quartier, où tout le monde se connaît et s'entraide…
J'ai reçu ce roman en cadeau lorsque j’avais une dizaine d’années, donc vous pouvez même le conseiller à vos pré-ados bien qu’il soit également pour adulte. A mon goût c’est un diamant brut, un biscuit savoureux à déguster sans faim.
Classique de la littérature américaine, il est étudié dans les universités et est devenu un livre-culte, un symbole de la culture américaine. Il sera adapté au cinéma en 1945 par le grand réalisateur (dont j’adore tous les films…) Elia Kazan. Donc un plus si vous aimez le livre !
J’ai relu la scène du début avec l'arbre qui grandit entre les murs et s'élève bien haut. Elle est magnifique et me fait penser aux gratte-ciel qui caractérisent à présent New-York.
28/03/19
LA NUIT DU SERAIL
J'ai lu plusieurs romans de Michel De Grèce. Tous passionnants, celui-ci est malgré tout mon préféré. Je l'ai déjà relu à maintes reprises au fil des années, tant il me captive à chaque fois.
Tiré de l'histoire vraie et peu connue d'Aimée Dubuc de Riverie, cousine de la future impératrice Joséphine, je le conseille à tous ceux et celles qui aiment les grandes histoires d'aventure, de passions, de complots, de vie extraordinaire.
Pour ma part, le destin de cette femme m'a tellement fascinée que je n'arrivais pas à l'oublier. Du coup, après relecture du roman, j'ai mené mes propres recherches sur Google. J'ai lu un certain nombre d'articles essayant de démêler le vrai du faux et j'ai finalement découvert que son tombeau existerait toujours à Istanbul ! (ex Constantinople).
Je vous joins ci-dessous le résumé du livre qui vous donnera toute l'ampleur du récit et le travail des recherches historiques déployé par l'auteur pour nous conter ce fabuleux destin.
Aimée Dubuc de Riverie, cousine de la future impératrice Joséphine, naquit à la Martinique à la fin du XVIIIè siècle. Capturée par les pirates barbaresques à l'âge de quinze ans, offerte par le Dey d'Alger au Sultan de Constantinople, elle verra dès lors toute son existence se dérouler dans le Sérail. Favorite du vieux Sultan, amoureuse et aimée de son successeur, mère adoptive d'un troisième Sultan, elle détiendra un pouvoir occulte de plus en plus important.
Rédigeant ses Mémoires alors que ses jours sont comptés, Aimée revit l'incroyable aventure de l'enfant qui croyait en son destin : comment l'adolescente réduite en esclavage devint, à travers l'amour et les larmes, une jeune femme passionnée puis une Sultane au sommet de la puissance dans le monde clos, violent, fastueux et fascinant de la cour de Turquie.
Michel de Grèce, en donnant la parole à son héroïne, anime d'un souffle romanesque la parfaite reconstitution d'une vie hors du commun.
A lire absolument !
05/04/19
Aujourd'hui je vais vous parler d'un auteur en particulier, car j'adore tout ce qu'il écrit :-) Il s'agit de Jim Fergus, un auteur américain et journaliste réputé. Comme vous l'aurez compris, j'ai lu la plupart de ses romans. Aujourd'hui, je vous en conseillerai deux qui m'ont personnellement le plus touchée : Chrysis et Mille femmes blanches parus l'un en 2014 et l'autre en 1998.
Une histoire bouleversante est à l'origine de l'écriture de Chrysis. Marie, la compagne de Jim Fergus vint se faire soigner en Europe suite à une grave maladie dont elle ne guérit pas. En entrant dans le magasin d'un antiquaire niçois, elle tomba amoureuse d'un tableau nommé « Orgie », et peint par une certaine Chrysis en 1925. C'était une œuvre osée, sensuelle et crue qui marqua l'apogée du talent de cette artiste oubliée, rebelle et avant-gardiste, dans le Montparnasse des années folles. Voyant l'intérêt de Marie pour le tableau, Jim Fergus lui offrit.
Après la mort de Marie, Jim Fergus a mené une enquête minutieuse pour reconstituer l'histoire de la toile. Elle l'a mené à celle de l'artiste, Gabrielle Jungbluth alias Chrysis dont il décide, fasciné, de faire un roman.
Voici le résumé :
En 1925, attablée dans le café "le Select", Gabrielle tombe amoureuse d'un homme habillé en cow-boy en train de coucher sur le papier les horreurs des champs de bataille de 14-18. Il est trop absorbé par les tourments qu'il extirpe de sa mémoire pour lui prêter attention. Chrysis Jungbluth est âgée de 18 ans et issue d'un milieu bourgeois. Son père est Colonel. Elle est éprise de liberté et est élève à L'Atelier de Peinture des Élèves Femmes de L'École des Beaux-arts dans la classe de Jacques Ferdinand Humbert, qui fut le professeur de George Braque. Bien vite, elle va s'émanciper sexuellement et mener une vie de bohème et de femme libérée, parallèlement à celle de jeune fille bien rangée lorsqu'elle est auprès de ses parents.
Bogey Lambert, le cow-boy américain, a quitté son Colorado et le ranch familial pour s'engager dans la légion étrangère avec « Crazy horse » son cheval. Il est tombé amoureux de la France dans les livres après avoir appris qu'il avait des racines françaises. Après avoir fait connaissance, Chrysis et lui vont s'aimer follement et figurer sur le tableau « Orgie ».
Cette rencontre improbable dans une époque fascinante, les souffrances de la première guerre mondiale encore dévorantes pour nombre d'hommes comme Bogey, sont restitués à merveille. On voit rapidement la jeune peintre se singulariser par ses sujets audacieux. Entre fantasmes et légendes, un beau portrait d'une artiste oubliée.
Savoir que cette histoire est réelle contribue beaucoup à la fascination et la nostalgie que l'on ressent en fermant la dernière page du roman. Au-delà de la belle histoire d'amour entre Bogey et Gabrielle (Chrysis), Jim Fergus redonne vie au Paris des années folles, lorsque Montparnasse était le cœur de la création, du libertinage et de la vie bohème. A découvrir absolument !
Mille femmes blanches
Je dois tout de suite vous dire que je suis passionnée depuis toujours par tout ce qui touche aux us et coutumes des amérindiens que je tiens pour de grands "sages". Ce roman, lui aussi basé sur des faits réels mais romancés (ce sont les écrits contenus dans les carnets d'une certaine May Dodd qui ont contribués à alimenter l'imagination de Mr Fergus pour construire cette histoire) vous entraînera dans une épopée lointaine, au plus profond de l'ouest américain et loin, bien loin de notre culture... en compagnie de femmes exceptionnelles et d'hommes que l'on disait "sauvages" (mais quel adjectif adopter envers ceux, soit disant civilisés, qui les ont massacrés sans se gêner ?)
Et je vous conseille la suite de cette histoire devenue une trilogie avec " La vengeance des mères " très bonne lecture également, suivie de " Les amazones " (personnellement ce 3ème opus m'a déçue de part certains revirements par rapport à l'histoire du départ, (ressusciter May, bof... pas votre meilleure idée Mr Fergus.)
J'ai lu que Jim Fergus avait eu la générosité de verser une partie des royalties perçues sur les ventes de cet ouvrage au profit d'une école indienne du Montana. Un geste à saluer !
Résumé :
En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles... l'une d'elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l'agonie de son peuple d'adoption...
Avis aux amateurs (trices) de contrées sauvages et de vie hors du commun...
13/04/19
Cette semaine, c'est le roman d'une auteure indépendante que je veux mettre à l'honneur. Il s'agit de Racine mêlées de Laure Gerbaud. Prix Matmut 2014, ce roman est un hymne au continent Africain, une déclaration d'amour à ses habitants et à ses paysages uniques que j'ai tant aimé moi-même dans une autre vie...
"Voulez-vous me rendre un service cette nuit ?" demande Elisabeth Lionel à l'homme de sa vie, Idrissa Ousman..."
Ainsi commence ce roman. Le service en question est le passage à l'acte ultime que l'on peut avoir envers un être chéri. Entre 1954 et 1989, Laure nous invite à suivre une rencontre et la passion vouée à leur métier par deux médecins de l'OMS nés sur deux continents très différents. La divergence de leur couleur de peau va les empêcher de vivre ensemble au grand jour et de fonder une famille. Pendant trente ans, ils vont s'aimer et partager la souffrance des plus pauvres, se battre dans le même sens pour convaincre les hautes instances des comités à les aider dans leurs projets humanistes. Puis viennent la vieillesse et la maladie, et le bilan d'une vie...
Un livre écrit avec beaucoup de poésie, où l'on voyage sous un soleil de feu, au rythme indolent des pirogues et de la marche nonchalante des girafes. Il soulève, mais sans plaider d'aucune manière ni chercher à nous convaincre de son bienfondé, ce dur questionnement : peut-on dans un dernier acte d'amour, aider quelqu'un de condamné à mourir dignement ?
En conclusion, je vous partage le commentaire que j'ai fait de ce livre sur le site d'Amazon :
Je connais quelques coins d'Afrique où les descriptions de l'auteure m'ont transportée... Le sujet est fort et sa teneur amenée avec poésie. L'écriture est belle et riche. Auteure indépendante moi-même, je salue le style et l'élégance de narration de Laure Gerbaud, qui mêle avec justesse la beauté de l'Afrique à celle de ses personnages.
Un coup de cœur !
03/05/2019
Je vais vous parler d’un autre premier roman La prisonnière de la mer d’Elisa Sebbel. Cet ouvrage nous conte un épisode oublié des guerres napoléoniennes, en se basant sur le fait historique et sur les écrits des survivants de la tragédie.
Nous sommes en 1809 et 5000 prisonniers accompagnés de 21 femmes (des cantinières et vivandières embauchées par l’armée) sont parqués sur un îlot désertique des Baléares. Parmi les femmes se trouve Héloïse, 18 ans, dont le mari a succombé en mer à la maladie, comme de nombreux autres soldats. Elisa Sebbel nous romance la survie de la jeune femme et de ses compagnons d’infortune.
Entre les moments de désespoir et de joie, les privations quotidiennes, le viol dont elle est victime, les épidémies et les tempêtes qui se succèdent, la jeune femme tente de survivre et de garder son humanité. L’amour qu’elle rencontrera de nouveau parviendra-t-il à la sauver ?
Un récit bien écrit (l’auteure est docteur en littérature française), facile à lire, clair, précis, sans temps mort, où s’enchainent toutes les horreurs dues à la captivité, aux conditions de vie précaires et à la déchéance humaine.
J'ai suivi avec intérêt le sort d'Héloïse, très jeune femme au fort caractère dès le départ (puisqu'elle préfère suivre son mari dans l'adversité et la folie des combats plutôt que de l'attendre sagement à la maison, comme bien d'autres...), transformée à jamais par l'épreuve à laquelle le destin la soumet. Les chapitres se suivent sans que l'intérêt faiblisse et on ne sait pas trop comment l'aventure va se terminer. Les descriptions sont réalistes et sans fioriture. Des passages tristes et puis de temps à autre une lueur d’espoir grâce à un moment de complicité, d’amitié, de bonté, de courage et pour finir… d’amour.
Intéressant, mais pas inoubliable pour moi.
12/06/2019
Ce qu'il restera de nous de Pascale Joye.
Un autre roman écrit par une auteure indépendante et un nouveau coup de cœur pour moi !
Dans cet ouvrage, Clémence, condamnée à court terme par un cancer décide de ne pas quitter ce monde sans laisser une trace de tout ce qui a compté dans sa vie. Ce roman est donc basé sur un cheminement intérieur, une confession intime. L'héroïne écrit deux lettres, l'une à sa fille Margot avec qui elle profite de ses derniers moments et une à celui qui fut son amour fou dans cette vie : Mathieu.
Du déroulé de son histoire tumultueuse avec Mathieu, de son mariage avec Philippe jusqu'à la mort de son fils Tom, la justesse, la beauté, la symphonie des mots employés par Clémence nous obligent à tourner les pages pour la suivre jusqu'à son tout dernier souffle.
Mourir en pardonnant ceux qui nous ont offensé, mais ne pas se pardonner soi-même... c'est ce que fait Clémence.
" Tom court dans les vagues, il tombe, ça fait rire la petite fille, l'homme l'aide à se relever. Je les aime à m'en éclater le cœur. Il sera peut-être de l'autre côté. Peut-être pas. Je voudrais croire en Dieu juste pour ça."
Ce passage est l'un de mes préférés. Vous m'avez fait pleurer Pascale Joye...
Une histoire transcendée par l'écriture de l'auteure, touchante et juste.
28 septembre 2019
Je viens vous parler aujourd'hui du roman de Dimitri DOYE « UNE NUIT DANS LE PASSÉ DE MA MÈRE ».
Il y a quelques mois, j’étais déçue par le livre d’une auteure auto publiée et je vous en avais fait part sans donner ni le titre, ni le nom de cette auteure évidemment.
Très gentiment, Dimitri était venu répondre à mon commentaire en me proposant de chroniquer son propre roman (un peu kamikaze le gars ! ... car il pouvait me prendre pour une méchante critique heureuse de prendre son pied en cassant les collègues autoédités.) Et bien non, il me faisait confiance…
Challenge donc pour moi aussi, car j’ai dit oui. Je ne comptais pas rester sur un échec car j’avais déjà lu d’autres très bons livres de collègues. Je reçois donc très vite le manuscrit et " Oh surprise… " un pavé de plus de 500 pages ! Avec tout ce que j’avais en cours pour l’été, je me suis demandée comment j’allais trouver le temps de le lire sans mettre des mois…
C’était sans compter sur le talent de Dim, qui après quelques chapitres où j’ai "trainaillé" à me plonger dans son histoire, a su me rendre totalement accro à son intrigue ! "Bien joué Dim" me suis-je dit. Oui, j’ai dévoré les autres chapitres (récoltant même un bon mal de tête un soir, tant je ne lâchais plus le bouquin …) et je peux dire aujourd’hui que ce roman est un nouveau coup de cœur !
« Une nuit dans le passé de ma mère » est un livre qui sort de l’ordinaire. Mi roman psychologique, mi thriller, l’auteur nous y brosse le portrait de différents personnages appartenant au passé de l’un de ses principaux protagonistes, par le biais d’un face à face. Celui qui entraîne Sébastien a discuter toute une nuit avec une jeune fille paumée, Mélissa, qui un soir débarque dans sa vie. Lui n’a pas pu oublier les drames liés à son passé d’étudiant, sombrant dans l’alcool et la déchéance, et elle veut découvrir ce passé pour comprendre ses origines et le pourquoi du suicide de sa mère. Lui est resté figé dans son passé, elle veut aller de l’avant et se tourner vers l’avenir.
Dim DOYE nous amène donc à réfléchir sur le sentiment de culpabilité, ainsi que sur l’emprise que le passé peut avoir sur nous pour détruire notre futur. Faisant montre d’une réflexion profonde emplie de sensibilité, l’auteur fait monter le suspens au rythme des chapitres. Avec talent, il nous embrouille allègrement sur LA vérité que l’on croit découvrir au fil des pages, mais que nenni ! " Vous m’avez bluffé Dim, j’avais penché pour un autre coupable ! "
J’ai lu que certaines critiques avaient trouvé le roman trop long et qu’il aurait pu être condensé pour gagner des chapitres. Je ne cache pas que j’ai eu cette impression en début de lecture, mais je l’ai abandonnée après coup. C’est ce suspens latent, cette impression de longueur au départ qui je pense donne aussi de la force au récit. Donc, moi je dis " ne changez rien Dim DOYE " et merci pour cette belle et triste histoire… qui mérite vraiment d’être lue ! En prime, la couverture du roman est magnifique !
25 juin 2020
Chers lectrices et lecteurs,
Aujourd’hui je vais vous parler d’un ouvrage autobiographique qui porte un nom empli de force puisqu’il s’agit de Renaissance. L’auteur est un poète, Denis Daul (Deux Nids ).
Après avoir écrit plusieurs recueils de poésie, Denis s’est essayé avec succès à nous livrer la terrible expérience qui a fait basculer sa vie en 2013 à cause du Diabète : Un COMA. Je vous parle donc là d’un sujet qui m’intéresse particulièrement puisque je l’ai moi-même exploré à ma manière dans l’un de mes romans.
Le témoignage de Denis avec Renaissance est un cri d’espoir, un hymne à la vie. Écrite et racontée à la fois avec sérieux et humour, parsemée ici et là de beaux poèmes, son expérience nous démontre « qu’à cœur vaillant, rien d’impossible », que la volonté et l’acceptation d’un « avant » et d’un « après » peuvent conduire chacun de nous à entamer une nouvelle vie, à faire de nouvelles rencontres, à se donner de nouveaux buts et à connaitre de nouveaux bonheurs (La Renaissance n’est-elle pas une nouvelle naissance ?)
Le livre de Denis se lit d’une traite. C’est un condensé d’optimisme, d’encouragements et de joie de vivre. Pour ma part, j’ai adoré. Alors, laissez-vous tenter…
3 septembre 2021
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu le temps de parler de l'une de mes lectures. Alors je compte me rattraper avec celles qui vont suivre !
Aujourd'hui, je vous propose L'ESPIONNE de Paulo Coelho, l'un de mes auteurs favoris.
L'Espionne, c'est la mythique Mata Hari (le soleil). Dès les premières pages, j'ai été aspirée par le déroulement de la vie tragique et hors du commun de cette femme. Le roman commence par son exécution à Paris, en octobre 1917. Puis Margaretha Zelle (son nom de naissance) nous conte elle-même son histoire, un peu comme un témoignage d'outre-tombe. Sa voix nous relate les circonstances et les évènements de sa vie qui ont fait d'elle une femme adulée par les hommes puis haïe par tous ceux que sa vie fait crier à la débauche. Danseuse vedette, prostituée de luxe, elle a vécu une vie de femme libre qui a décidé en tous points de sa destiné à une époque difficile pour la femme. Elle devient "L'espionne" qu'elle dément pourtant être. Tout serait le fruit de la jalousie de certains, de la lâcheté d'autres... faisant de Mata Hari le bouc émissaire d'une période où la paranoïa s'est emparée du pays en guerre et où l'on a besoin de fournir une coupable au peuple. Et on a envie de la croire Margaretha lorsqu'elle clame son innocence, on a envie de pouvoir la sauver...
Un roman coup de cœur pour moi !
Le 18 mars 2022
Je vous présente aujourd'hui un superbe roman noir, qui se déroule au cœur de la Galice espagnole " Tout cela je te le donnerai " de Dolores Redondo. Premier roman que je lis de cette auteure. J'avoue que le titre, une phrase prononcée dans la bible par le Diable pour essayer d'obtenir l'adoration de Jésus, m'a attirée et interrogée.
Manuel Ortigosa est un écrivain reconnu lorsqu'un matin la police frappe à sa porte pour lui annoncer que son "mari" est décédé dans un accident de voiture. Consternation, chagrin mais aussi stupéfaction et doute, car Alvaro est mort bien loin de l'endroit où il était censé se rendre. Alors ? Alvaro était-il loin d'être celui que croyait Manuel ? Celui-ci se rend donc dans ce coin d'Espagne aussi sublime qu'archaïque où commence pour lui un vrai chemin de croix. Un accident ? Manuel n'en croit rien et en a bientôt la preuve. Mais tout se complique lorsqu'il plonge dans les secrets de famille d'une aristocratie d'un autre âge, cupide et arrogante. Entre une lutte contre ses propres démons car le doute de la sincérité de l'amour que lui portait Alvaro l'empoisonne, la découverte de secrets terribles et impunis, d'amours illicites contraires aux usages imposés, de morts étranges vite classées, l'auteure vous entraine dans une intrigue digne d'un film de Pedro Almodovar comme l'a écrit C. Sallès du magazine Psychologies. On ne sait plus qui croire ! Addictif !
J'ai lu cette histoire sans pouvoir m'empêcher de tourner la page suivante, et il y en a 736 en version poche ! Mais ça valait le coup d'avoir un peu mal au crâne ! La chute de l'intrigue ne vous décevra pas ... Vous avez compris, une belle découverte !
14 avril 2022
Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa
Voilà bien un roman dont j'entendais parler de toutes parts ! Alors intriguée, je l'ai acheté, avec la crainte ( tout de même ) d'être déçue par tant de publicité et de plébiscites.
Et bien non, rien d'exagéré. Ce roman est une perle de plus enfilée sur le fil de mes coups de cœur ! Vous partirez pour un voyage stupéfiant de beauté, d'émotion et d'humanité aux côtés d'Emile, jeune homme atteint d'un Alzheimer précoce qui souhaite prendre le large pour un ultime voyage, pour ne pas finir dans un hôpital ni impacter par la déchéance liée à sa maladie tous ceux qu'il aime.
Il rencontre Joanne, une jeune femme elle-même abimée par la vie et qui cache un lourd secret... Ensemble, ils partent pour un road-trip sans retour... La joie, la peur, l'amitié, l'amour vont traverser ce court instant d'existence qu'ils partagent et que le lecteur vit avec eux, avide de tourner les pages de ce livre rempli d'émotions, de lieux simples mais magnifiques, aux dialogues profonds et touchants, piqués de magnifiques citations.
Vous m'avez compris... Courez vite l'acheter !
Mai 2024.
LA DÉRAISON Agnès MARTIN-LUGAND Un "coup de cœur" !
Madeleine. Joshua.
Leurs voix s'élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons et, plus que tout, l'amour fou.
Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu'il a pu détruire et séparer.
Un roman qui met à nu la puissance des sentiments.
Je viens de tourner la dernière page de
LA DERAISON d'Agnès Martin-Lugand.
Quelle écriture ! Et quelle histoire, mon
Dieu !!
Une magnifique découverte que la plume
d'Agnès Martin-Lugand.
L'auteure m'intriguait depuis longtemps, le
titre m'avait attiré et la couverture
m'envoûtait.
Je sais à présent pourquoi...
LA DERAISON. Que je trouve ce mot
magnifique, explicite, poignant,
bouleversant... totalement à l'image de
cette histoire d'amour et de ses
protagonistes.
Un choc émotionnel... "puissant".
J'ai eu la chance de rencontrer J. Baptiste Andréa et je m'en réjouis car il fait désormais partie de mes auteurs préférés !
"Veiller sur elle" était déjà un coup de cœur, mais "Des diables et des saints" l'est tout autant.
J. Baptiste Andréa n'a pas son pareil pour créer des personnages et des histoires inoubliables. Prix du roman Fnac, Grand Prix RTL-Lire et Prix Goncourt 2023, des récompenses amplement méritées pour moi ! J'ai hâte de découvrir ses 2 autres ouvrages que je ne connais pas encore.
Vous m'avez compris : Un auteur à lire absolument ! 🤩