Comment naissent et vivent les projets ?
Aujourd’hui, nous voyons poindre des projets pluriannuels et modulables de seconde génération, pour le profit de communautés organisées (coopératives, associations communautaires…) et non de bénéficiaires particuliers. Après avoir produit pour leur propre suffisance alimentaire, certains entreprennent le début de la commercialisation par la vente du surplus de leur production. L’intervention d’ES-44 n’est souvent qu’un coup de pouce qui crée la dynamique.
En premier lieu, les demandes des Nicaraguayens sont élaborées par les réseaux de promoteurs, (on appelle « promoteurs », les responsables et formateurs au sein des communautés) ou des coopératives de production.
Ces propositions sont mises à l'étude par IS-44 (Victor Manuel LOPEZ CASTILLO) et les différents responsables des coopératives ou réseaux, et c’est ensemble qu’ils modifient les propositions s’il y a lieu, et les transmettent à ES-44 France.
Une troisième phase voit l’étude du projet en France au sein de la commission actions au Nicaragua qui fait une proposition au Conseil d’Administration. La décision se valide par un vote au CA.
Tout au long des 2 ou 3 ans que dure le projet, un suivi est réalisé par le permanent-salarié en coordination avec les membres des réseaux ou coopératives. Évaluations, encouragements, remotivations si nécessaire, conseils ; puis un bilan annuel est élaboré avec les différents acteurs.
Quand il arrive à son terme, le projet fait objet d’un bilan final qui est réalisé en assemblée générale avec les communautés concernées. On peut alors recadrer les finalités, se donner encore un peu de temps pour aboutir ou lancer l’étape suivante. Cette flexibilité est symbole de proximité de l’association vis-à-vis des groupes aidés et symbole d’une adaptation à des réalités.