Le développement professionnel des enseignant.e.s des écoles primaires publiques au Québec (CANADA)


30 heures de formation continue par période de deux années scolaires

Depuis l'entrée en vigueur des modifications à la Loi sur l'instruction publique (LIP) en février 2020, les enseignant.e.s des écoles primaires et secondaires du Québec ont dorénavant l'obligation de participer à un minimum de 30 heures de formation continue par période de deux années scolaires débutant le 1er juillet de chaque année scolaire impaire (du 1er juillet 2021 au 30 juin 2023 pour la période actuelle).

Marie-France BoulayÉtudiante au doctorat en psychopédagogieDépartement d'études sur l'enseignement et l'apprentissageUniversité Laval
Christine Hamel, directrice de rechercheProfesseure titulaire Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissageUniversité Laval 
Sandra Hamel, codirectrice de rechercheProfesseure agrégée au département de biologieUniversité Laval 



Le développement professionnel des ensiegnant.e.s du primaire au Québec (Canada)

Au Québec, avant la tenue de cette enquête, il n'existait aucune donnée nous permettant de savoir à quelles activités de développement professionnel (DP) participaient les enseignant.e.s des écoles primaires. 

Conséquemment, nous étions privé.e.s d’informations précieuses. Par exemple, il était difficile de déterminer si l’offre d’activités de DP proposée aux enseignant.e.s était de qualité, c'est-à-dire si ces activités avaient un réel effet sur l'apprentissage professionnel et sur l'amélioration des résultats des élèves.

Nous ne connaissions pas non plus les raisons qui menaient les enseignant.e.s à participer à des activités de DP, pas plus que les bénéfices qu'ils en retiraient. Il nous était également impossible d'avoir une idée des incitatifs qu'on mettait à leur disposition ou de connaitre les raisons qui pouvaient les empêcher de participer à des activités de DP.

Si cette absence de données apparaissait déjà étonnante dans un contexte où le travail enseignant ne cesse de se complexifier et de s’intensifier, et que les effets positifs du DP sur le développement des compétences professionnelles sont déjà reconnus, cette absence de données semble aujourd’hui d’autant plus problématique dans la mesure où de toutes nouvelles obligations de formation continue ont été adoptées par le gouvernement du Québec en début d’année 2020. 

En effet, depuis le 8 février 2020, les enseignant.e.s des écoles primaires et secondaires du Québec ont maintenant l'obligation de suivre au moins 30 heures d’activités de formation continue par période de deux années scolaires. Les enseignant.e.s ont également à choisir les activités de formation qui répondent le mieux à leurs besoins en lien avec le développement de leurs compétences. 

Or, plusieurs études montrent que l’offre d’activités à laquelle les enseignant.e.s ont généralement accès se concentrent sur ce que plusieurs chercheur.e.s qualifient d’activités de DP inefficaces, celles-ci étant trop brèves, isolées, fragmentées, incohérentes et décontextualisées.

Dans ce contexte, nous avons voulu amorcer le travail visant à pallier l’absence d’informations et de données existant sur la nature des activités de DP auxquelles participent les enseignant.e.s du réseau scolaire québécois, et d'analyser ces activités à l'aune des caractéristiques reconnues dans la littérature pour soutenir l'apprentissage professionnel des enseignant.e.s et l'amélioration des résultats des élèves.

Tous les résultats de l'enquête descriptive peuvent être consultés sous le lien suivant:

Renseignements supplémentaires 

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour toute question concernant ce projet, vous pouvez communiquer avec Marie-France Boulay à l’adresse courriel suivante: marie-france.boulay@fse.ulaval.ca

Ce projet a été approuvé par le Comité d’éthique de la recherche de l’Université Laval :

No d’approbation :  2019-203A-2/14-01-2020