Croqueurs de Pommes 90

Bienvenue sur le site des Croqueurs de pommes de Franche Comté Nord !

 

Notre association locale œuvre à la recherche, l'identification, et la sauvegarde des variétés fruitières locales anciennes de pommes, de poires, et de prunes de Franche Comté Nord et de sa région.

Notre histoire

Présentation de l'association

L’association des croqueurs de pommes

Création de l’association

Dans la première moitié du 20ème siècle, la France comptait une population essentiellement rurale qui produisait des fruits et des légumes issus de leurs jardins et vergers.

A partir de 1960 de nombreux vergers implantés le plus souvent en première couronne des communes ont commencé à disparaitre pour laisser place à l’urbanisation.

En février 1978, un terrible gel décima de nombreux vergers anciens de notre terroir. C’est là que  Jean-Louis Choisel, habitant de FONTENELLE, décida d’intervenir.

Outre son action individuelle consistant à greffer des anciennes variétés de fruits, il créa la « société des amateurs bénévoles de Franche-Comté pour la sauvegarde des variétés fruitières régionales méritantes et en voie de disparition » dite « société des croqueurs de pommes ».

La déclaration était ainsi déposée en préfecture de Belfort le 1er juillet 1978.

Un bulletin de liaison était créé, lien entre les adhérents, bulletin qui existe toujours aujourd’hui.

La sauvegarde du patrimoine fruitier français, objet de l’association, conduisait un nombre toujours plus important de personnes à adhérer. La création de sections puis d’association locales toujours plus nombreuses était lancée. Ces associations sont aujourd’hui gérées par un bureau national dont le secrétariat est implanté à la cité des associations rue Pierre Melville à Belfort.

L’association des croqueurs de pommes compte plus de 8000 membres en France et près de 200 dans le nord Franche-Comté.

Le verger aux siècles derniers

Par le passé, chaque ménage possédait un verger, sous forme d’arbres en haute tige, forme adaptée à la région et facilitant la coupe de l’herbe, d’où l’appellation souvent usitées des « prés-vergers ».

Le verger était indispensable et permettait de consommer des fruits toute l’année.

Les paysans greffaient des sauvageons récupérés dans les bois, ce qui avait pour intérêt de fournir des porte-greffes adaptés au terroir.

De nombreuses variétés existaient pour des usages différents tels que la cuisson, le séchage, l’eau de vie.

L’origine des pommes est variée et souvent incertaine. Les mouvements de population dans le nord Franche-Comté ont contribué à introduire des variétés étrangères au terroir dont certaines se sont parfaitement adaptées et sont toujours présentes actuellement. Certaines variétés ont été découvertes de façon fortuite dans des haies. Elles sont nommées semi de hasard.

 

Variétés de pommes

Dans le nord de la Franche-Comté au moins 60 variétés de pommes ont été répertoriées, nombre beaucoup plus conséquent s’il est étendu à la région. Ces variétés implantées très localement sont adaptées à notre terroir. Elles sont généralement résistantes aux maladies, ravageurs et supportent la météo souvent froide.

A Fontenelle les variétés suivantes étaient citées avant le 19ème siècles : Rambour d’été, Rambour d’hiver, Grillot (dite Grillot de Montbéliard), Mour de pô, Saint Nicolas, Lavigne, Laurier, Calville blanc d’hiver, etc…

Aujourd’hui ces variétés sont toujours présentes dans le secteur de Fontenelle. Nous pouvons citer d’autres variétés connues et emblématiques du nord Franche-Comté tels que : Violette de Montbéliard, Boroillote (ou Belle de Valentigney), Rayotte de Nommay, Tardive de Grosmagny, Abondance de Belfort.

Ces variétés sont décrites par l’association des croqueurs de pommes et répertoriées sur des fiches dites « fiches croqueurs ». La détermination des variétés de pommes s’appelle « la pomologie ».

Les variétés anciennes sont toujours écartées de la liste officielle. Grâce au combat de l’association des croqueurs de pommes et à l’Europe, ces variétés sont depuis août 2017, autorisées pour les collectivités et les particuliers.

La greffe

La greffe permet de reproduire à l’identique toutes les caractéristiques d’une variété de fruit.

C’est la raison pour laquelle cette technique est largement utilisée.

Plusieurs types de greffe sont possible en fonction de la taille du porte greffe et de la saison.

Technique : le greffon est prélevé sur l’arbre que l’on souhaite multiplier. Il est ensuite greffé sur un support appelé « porte greffe ».

 

Laurent BARBIER, Président des croqueurs de pommes Franche Comté nord  90 Microsoft Edge


photo : poirier en fleurs, rescapé d'un ancien verger, et cerné de cultures