D'autres sont sur mes recueils de poèmes
La petite Paris
J'étais là, aux confins de mes lettres,
Les mains endolories par les plumes,
Le cœur lavé d'encre, épuisé jusqu'à l'être..
L'âme triste, cachée sous le froid costume.
Ce soir-là... Le plus joyeux des Misérables...
Le dernier poète du monde, adossé à Notre-Dame,
Commemorant l'Humanité éteinte, par les soupirs de sa seule âme,
Conscient que la mort, courrait les boulevards, pour sceller son cartable.
Imaginez, ce jour,
où s'éteignit la cité des lumières,
Et où à l'ombre de sa tour,
Le silence fesait éternelle prière.
Venait l'heure où sonnaient creuses,
les voûtes de Pierres blanches précieuses
Galbes cristallins des Basiliques,
Sacré-Cœur murmurant les craquements de ses piliers idylliques...
Et dans les ruelles mortes, confessées au parloir,
De la suprême capitale,
Courrait sur le pavé froid du soir
Le pied nu, volant d'une petite âme, une petite étoile.
Petite fille cachée sous sa robe de bouclettes
À la peau lumineuse crevant l'obscurité cruelle
Passant volatile, devant le palais empereur,
Laissant sous ses pas, quelques gouttes de lumière pour tuer la terreur.
Traversant la triste Lutèce,
Pleurant les dépouilles d’Hugo et Voltaire,
Enlacés, allonges, au fond des bassins de Versailles remplis de terre,
Noyés, sous les milliards d'espoirs... de pièces.
Pensez... Les larmes d'or,
Qui coulaient de ses prunelles,
Contemplant sa ville qui criait Hier encore ses 20 ans,
Maintenant rendue aux derniers vers du poète sous le ciel.
Puis elle vint à moi,
S'adosser à l'ombre des cloches muettes
Toute triste et coquette,
Essuyant dans mon manteau son émoi..
Nous étions ensemble, seuls petits anges,
Condamnés à mourir derniers sous ce monde étrange.
Où le plus grand musée du monde perdit ses galeries.
Et où le poète, mourut dans les bras de la petite Paris.
Clement Clowdy
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Pourquoi haïr ?
C’est cette course sans fin, la vie.
L’existence à vide,
le sens succulent
et le sable reculant.
À mesure que le ciel tourne
et que le monde périt,
brulante leur est la langu:
où l’homme hait, où il crie sur celui qui aime son Dieu
et sur le sans-créateur plus pieux.
C’est une course, grand homme !
Quel est le principe que tu donnes ?
Haïr ton prochain tant qu’il est une minute ?
Ainsi s’épuise de l’âme le parachute !
Et au gré d’une saison, le voilà vieux et défréchi,
très loin d’être assagi,
qui peste à tort et à raison :
« Je suis grand savant, décomplexé et meilleur, et il me sera donné de temps encore ! »
Dieu s’est vexé. Le haïsseur est mort.
L’homme du Parc
Un homme, un banc, un ciel,
Un ami et un misère éternelle.
C’est ce vieil homme qui borde tous les parcs,
Jolousé avec son chapeaux, par toutes les violettes,
Qui regardent, éffarées, par ses noirs arcs,
Croyant en une décoration, voyant ses cernes, noires comètes.
C’est un homme qui aime le ciel, du jour joyeux au nocturne effroi.
Qui repeint le haut dome, de la plus grande a la plus misérable leure...
Jusqu’a ce qu’un jour, un dame vint rompre son froid,
Redorant de l’ame, le visage, duc oeur la chaleur.
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La Mort Royale
Le fou des ultimes services, le visage pale cris :
- Ma reine ! O Ma belle reine ! Le roi est mort !
Que faire de cette misive, je m’en irais avec mon mari .
Majestée, je vous est déja appelée, le roi vient a vous, consoler ses remords.
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Le Désert des Mille Jours
Dans l’esprit de quelques émirs luxurieux,
Loin du galbe calme des dunes violettes,
Endormies sous le salut éternel de la nuit des plaines désertes,
La mémoire d’un miracle lointain dans ses oasis vertes.
Et moi, triste chamelier,
Le conducteur de cette poétique caravane,
Ce fut, dans mes souvenirs, la rencontre de l’amour fou à lier,
Plus grand délire que celui qui à Dieu seul profane.
Mes yeux clairs, or convoité du haut désert,
Ont bravé, du sillon, le tranchant des blanches pyramides,
Défié d’un regard froid le chemin amer,
Qu’est celui de vivre, avec des joues humides.
Je ne suis pas le 40ème voleur,
Ni le chanteur de la mille et unième nuit,
J’étais en ces anciens temps, le mauvais parleur, le porte-malheur,
Le chat noir qui traverse le désert à minuit...
Oui... Je voyageais de nuit, dans le sable éternel,
Car sous le voile noir, le froid règne pêle-mêle...
Et il n’est rayon qui sache ardir mon cœur..
Ainsi je pouvais voyager, seul dans ma rancœur.
Et ce fut, un soir de drame, que me vint le miracle.
Je manquais d’eau pour mes larmes, de saveur pour que le lendemain me ravisse.
Je voulais être le mort du désert, dont le corps se transforme en oasis...
Mais, cette nuit-là ce ne fut pas à mes yeux qu’un divin spectacle.
Loin, sans personne, j’ai trouvé la définition de la vie...
Une princesse, peut-être tombée des riches convois.
Une déesse qui foulait le sable chaud, en priant pour que nul ne la voie...
Non... C’était mieux... Mon amoureuse, et un cœur ravi !
Notre histoire est restée quelque part dans le lointain désert,
Certains disent qu’il faut quelques mots pour la réveiller encore plus belle...
Mais pourquoi déranger le sommeil du plus bel amour de la Terre...
Il est plus drôle d’entendre les pharaons jalouser notre vie éternelle.
Empire Amoureux.
Si l’amour honnete, fut une doctrine,
Il aurait ete le setniment le plus autoritaire,
D’un nation ou le coeur se poursuit jusqu’en Terre,
Et ou les poèmes seraient une nape de papier, qui remplirait les immensités marines.
Et nous serions, toi et moi Empereurs !
De Cette contrée ou les bisoux se mumrmurent pour tuer la terreur.
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Le petit Lacrimant
Au delà du blasphème, au delà des souffrances
Bien plus haut que la Lune, dans la céleste délivrance,
Ils se cachent, ils rient, dans ces octaves algèbres,
Ces maudits oiseaux, signes de l'heure funèbre.
Sous mon chapeau, mes joues se baignent,
De pluie ou de larmes, sans que rien ne se plaigne
Les vrombissements obscures des nuages tonnent...
Mais quelle saison est-ce? Hiver ou Automne?
Sur le marbre froid, de ces luxurieux trottoirs,
Tombe une autre disgrace, les perles du désespoir,
Un petit, frêle,maigre, d'or cheveux bouclés cris:
Mes rêves agonisent! mon âme s'esquinte, la vie me fait mépris!
A quoi donc pleures-tu, petit garçon?
Je ne fais que te plaindre, toi, vilain hérisson
Pourquoi me blâmer? Je ne sais qui tu es...
Je suis ton joyau, cet enfant que tu as tué
Les cygnes s'endorment, sur l'eau en petits ronds,
Au loin, se chante un aire d'Opéra,
La souffrance d'un pauvre? Le caprice d'un Baron?
Non c'est un petit garçon, dont le sanglot se perdra.
Pleins d'autres se cachent dans les recueils...