Buts

1. Appréhender la réalité complexe de notre monde, en prenant de la hauteur, pour mieux jouer notre rôle de chef·fe d’établissement.

Premièrement, nous pourrons faire le point sur un sujet qui nous dépasse par sa complexité. Nous ne sommes a priori pas des spécialistes des questions environnementales et la citoyenneté, nous cherchons à la vivre au quotidien dans nos écoles. Il est indispensable de penser cette complexité, sans complexes, sans faire l’impasse sur la réflexion. Prendre de la hauteur pour voir plus loin, pour savoir un peu mieux où aller, pour s’orienter vers ce qui peut faire sens, tout en gardant les pieds sur terre. Dans nos séminaires de la CLACESO, notre finalité est toujours de permettre à chacun·e d’entre nous de grandir et de nous affirmer dans notre rôle de directrice ou de directeur. Avoir le courage et la détermination pour influencer, pour motiver nos équipes et, quand cela s’y prête, simplement décider.

2. Ouvrir le champ des possibles et trouver des idées de dispositifs pédagogiques pour mettre nos écoles en projet à l’interface de la durabilité et de la citoyenneté.

Deuxièmement, nous chercherons ensemble à ouvrir le champ des possibles, pour imaginer ce qui est faisable dans nos établissements. L’imagination, dans ce domaine, est primordiale. C’est un levier intéressant pour pouvoir agir et concrétiser des idées. Une école qui se pose les bonnes questions et qui se met en projet pour y répondre de manière citoyenne et responsable, voilà le modèle que chaque chef·fe d’établissement souhaite pouvoir développer. L’articulation de l’éducation à la durabilité et de la citoyenneté est à considérer comme une interface dynamique. Nous nous situerons donc volontairement à cet endroit où le comment devient crucial.

3. Echanger des idées et partager des expériences, développer notre réseau et consolider le lien humain indispensable au développement de nos projets.

Troisièmement et comme chacun·e le sait, l’échange d’idées et le partage d’expériences sont l’ADN de la CLACESO. Nous pourrons donc développer notre réseau professionnel, entre nous et avec les intervenant·e·s. Il est évident que le lien humain, au sein de la communauté éducative et dans chacun de nos contextes, est le terreau fertile de toute action. On a besoin de solidarité dans tous les domaines, certes, et dans celui de la durabilité en particulier. Il s’agit de (re)penser le collectif en tant que corps qui a des besoins spécifiques et qui doit assurer son avenir. L’agir ensemble est le gage du changement.