Claire Hayoz / Claire.Hayoz@education21.ch
Atelier Réseau d’écoles21/éducation21 - Des balises pour une école en santé et durable
Chaque école trace son chemin pour faire face aux enjeux complexes liés à l’éducation en vue d’un développement durable. Les directions d’écoles ont un rôle tout particulier pour motiver leur équipage et trouver de bonnes balises pour orienter la route autant en classe que dans toute l’école. Avec l’outil des Critères de qualité, le Réseau d’écoles21 - réseau suisse d’écoles en santé et durables, propose aux directions d’écoles des indicateurs sous forme de check-lists pour faire le point, dégager des priorités et concrétiser de façon coopérative et transversale des thématiques telles que la Citoyenneté, le Climat et l’Energie, la Santé psychosociale des élèves et du corps enseignant ou la Diversité. L’atelier permettra de découvrir et d’échanger autour d’exemples d’écoles et d’apprivoiser l’outil des Critères de qualité pour une école en santé et durable.
Infirmière en Santé publique et formatrice d’adultes, Claire Hayoz Etter travaille depuis plus de 25 ans avec et pour les écoles. Dans un premier temps dans le canton de Fribourg en médecine scolaire puis en promotion de la santé et prévention des addictions et consommations à risque, elle a ensuite été chargée de projets au niveau romand pour ciao.ch.
Depuis 2014, elle est engagée à la Fondation éducation21 à Berne, le centre national de compétences et de prestations pour l’éducation en vue d’un développement durable (EDD). Dans cette fonction, elle co-coordonne le Réseau d’écoles21, réseau suisse d’écoles en santé et durables. Diplômée en Développement durable depuis 2017, elle s’investit pour créer des ponts entre les divers actrices et acteurs dans et autour de l’école et favorise la prise en compte transversale des enjeux actuels de développement durable et de santé.
Isabelle Bosset / Isabelle.Bosset@education21.ch
Atelier éducation21 - Une école qui s’inscrit dans son temps grâce à l’approche institutionnelle globale : principes et échanges
L’approche institutionnelle globale, ou whole school approach, est une manière d’enseigner et d’apprendre particulièrement prometteuse pour aborder les enjeux écologiques et sociaux de la durabilité à l’école. La pédagogie, la consommation des ressources, ou encore l’aménagement de l’école sont concernés. Elle implique les élèves, le corps enseignant, le personnel scolaire non enseignant, et bien entendu les directions. Son objectif ? La cohérence entre ce qui est enseigné, et ce qui est vécu au quotidien en termes de valeurs orientées vers la durabilité. Les directions d’école sont face à une tâche importante et à une responsabilité morale, qui représente également une opportunité en or : participer à la transformation d’une école de type industriel, basée sur la standardisation, vers une école du 21ème siècle, qui dote les élèves de connaissances et de compétences pertinentes dans un environnement écologique, social, et économique en profonde mutation.
Diplômée en management touristique et hôtelier, Isabelle Bosset s’oriente vers l’éducation des adultes en tant qu’enseignante FLE (Français langue étrangère) auprès de migrant-e-s en recherche d’emploi. Elle travaille ensuite à l’Université de Genève pour y obtenir un Doctorat en Sciences de l’Éducation sous la direction du Professeur Etienne Bourgeois. Puis, elle rejoint la Haute école fédérale en formation professionnelle HEFP en tant que chercheure, où elle travaille sur la problématique des arrêts d’apprentissage.
Depuis 2021, elle est Experte et assistante de recherche à la Fondation éducation21 à Berne, le centre national de compétences et de prestations pour l’éducation en vue d’un développement durable (EDD). Dans cette fonction, elle contribue à la compréhension et à l’ancrage de l’EDD en Suisse et assure la qualité à l’interne comme à l’externe.
Sarah Koller / sarah.koller@unil.ch
L'écoanxiété comme moteur de changement : quelles pistes d'intégration dans les établissements scolaires ?
Pour l’écopsychologie, la racine des dégradations écologiques actuelles se loge dans la déconnexion de l’être humain à la nature, creusée dans la culture occidentale moderne. Sorte de réveil douloureux mais nécessaire, l’écoanxiété se présente comme une des manifestations de notre reconnexion, accentuée par l’inertie collective des transformations à opérer. Tristesse, colère, impuissance face à l’ampleur de la situation et projection vers un futur incertain, comment vivre avec tout cela ?
Sur la base de la littérature scientifique existante, cet atelier expose d’une part des éléments théoriques sur l’écoanxiété – définition, ressorts et conséquences, et propose d’autre part des moyens concrets pour vivre ces émotions de sorte à les mobiliser comme force et moteur de transition. Une place importante sera accordée à la discussion de propositions pour intégrer ces questions à différents niveaux au sein des établissements scolaires.
Sarah Koller est diplômée en psychologie et en sciences de l’environnement. Elle a participé à la création du réseau romand en écopsychologie (www.ecopsychologie.ch) et facilite des ateliers de reconnexion au vivant basés sur le Travail Qui Relie, une méthode élaborée par Joanna Macy. Terminant une thèse sur les conditions psycho-existentielles d’une culture économique de la suffisance, elle développe un intérêt croissant pour les diverses modalités d’expression artistique de la recherche scientifique.
Noémie Gey et Francine Pellaud / noemie.gey@edufr.ch / francine.pellaud@edufr.ch
Quelles compétences pour affronter sereinement le 21e siècle ?
Atelier interactif durant lequel les participant·e·s seront amené·e·s à réfléchir aux compétences que devraient posséder les élèves à la fin de la scolarité obligatoire pour affronter sereinement les multiples défis de ce siècle et construire un monde plus durable. Pour ce faire, nous nous appuierons sur quelques apports théoriques sur l’éducation à la condition terrestre et la situerons par rapport à l’éducation en vue d’un développement durable. Suite à cette définition, les participant·e·s seront amené·e·s à identifier quelles sont les pistes qui peuvent conduire au développement de ces compétences et dans quelles mesures celles-ci sont déjà efficientes dans l’école d’aujourd’hui. Pour compléter ces pistes, nous présenterons quelques éléments de notre recherche sur les ressources Transformations et discuterons de la pertinence de l’évaluation des compétences.
Noémie Gey est Doctorante à l’Université de Genève en Sciences de l’éducation et collaboratrice scientifique à la Haute Ecole Pédagogique de Fribourg pour le projet de recherche Transformations (https://blog.hepfr.ch/transformations/). Sa thèse porte sur l’analyse des enjeux éducatifs et pédagogiques inhérents au développement et à l’évaluation des compétences transversales dans des pratiques d’Education au Développement Durable à visée forte ou d’éducation à la condition terrestre. Ces compétences transversales, ou du XXIème siècle, sont de plus en plus mises en évidence dans les plans d’études en Suisse et à l’étranger, d’où la question de la possibilité de leur intégration et de leur évaluation en classe, et notamment, dans le cadre de l’EDD, de l’efficacité de telles pratiques pour rendre les élèves davantage acteurs·rice·s et responsables.
Francine Pellaud, Dre en sciences de l’éducation, professeure associée à la Haute école pédagogique de Fribourg, accompagne les futur·e·s enseignant·e·s primaires dans la découverte de ce que peut signifier une éducation au développement durable fort, voire une éducation à la condition terrestre. Ses recherches portent sur la pensée complexe, les apports de l’épistémologie à l’exercice de la pensée critique ainsi que le développement et l’évaluation des compétences des élèves. Pour répondre de manière pratique à tous ces centres d’intérêts, elle développe des ressources interdisciplinaires sur des sujets d’actualités. Ces ressources (fiches élèves et guide de l’enseignant·e) sont disponibles gratuitement et s’adressent à des élèves dès 10 ans et jusqu’à 16 ans : https://blog.hepfr.ch/transformations/ . Son équipe de recherche inclut des collègues des HEP-BEJUNE et VD, de l’Université de Genève et de celle de Lyon2.
Stéphane Jenny / stephane.jenny@edufr.ch
« Mon école buissonnière » à l’école primaire du Platy : un établissement au service de la biodiversité
« Mon école buissonnière » est un projet initié par le WWF Youth. Il vise à promouvoir la biodiversité dans les écoles (MSN18 / 28). Les différents acteur·ice·s impliqué·e·s mettent à profit les terrains dépendant de l’établissement pour permettre à la faune et à la flore de se développer le plus harmonieusement possible. Si les élèves sont au centre du dispositif, d’autres parties prenantes ont un rôle à jouer : le corps enseignant, la direction d’école ainsi que différents services communaux. Ainsi, les aspects économiques, sociaux et environnementaux du développement durable vont être pris en compte. Ce projet devrait permettre de faire comprendre aux enfants l’importance de la biodiversité tout en travaillant les disciplines scolaires. Il devrait également permettre de faire prendre conscience que tous les petits gestes comptent pour que nous puissions vivre dans un environnement durable.
13 ans enseignant primaire « de campagne » puis 16 ans enseignant primaire « de banlieue » avant de devenir directeur d’école et chargé de cours à la HEP|Fribourg, voici en résumé mon parcours professionnel. Durant mes 29 années d’enseignement riches en expériences diverses et variées avec des enfants, j’ai toujours éprouvé le besoin de me diversifier : personne ressource MiTIC, maître de stage, formateur d’adultes, formateur praticien. Depuis août 2019, mon temps de travail est partagé entre la direction de l’école primaire du Platy et la HEP|Fribourg. Ainsi, c’est au fil des différents projets auxquels j’ai pu participer dans cette dernière institution que l’approche EDD m’est apparue comme un levier intéressant et essentiel pour former des jeunes capables de prendre en main le monde de demain. C’est avec ce bagage que j’essaie, modestement, d’insuffler cette dynamique auprès des enseignant·e·s du Platy. Le défi : passer de la théorie à la HEP à la pratique au Platy.
Gérard Aymon / gerard.aymon@hepvs.ch
Présentation d'Ecoschool avec une équipe du CO d'Hérens
Le développement durable est considéré actuellement comme un sujet incontournable, autant d’un point de vue privé qu’institutionnel. À travers le projet développé au cycle d’orientation d’Euseigne en Valais, la thématique durable est favorisée par des actions concrètes menées par tous les acteur·ice·s du système. Le côté réflexif et collaboratif revêt ici un caractère essentiel et le moteur repose sur les élèves. L’établissement scolaire joue le rôle de support du projet. L’objectif principal est d’aider la structure à progressivement mettre en place une dynamique de l’éducation au développement durable. Ce processus permet ainsi aux élèves d’acquérir les connaissances, les compétences et les motivations nécessaires pour aborder et relever les défis du monde qui les entoure. Des outils créatifs permettent également aux élèves d’imaginer le monde de demain. Cet atelier vous permettra de mieux comprendre cette organisation et d’analyser les avantages et inconvénients de développer une thématique annuelle de durabilité. Les enjeux de cette dernière en terme de management scolaire seront également abordés.
Au bénéfice d’un double titre de diplômé « maître de sport » et « licencié HEC », Gérard Aymon travaille au sein de la HEP-VS en qualité de responsable des prestations de services et membre de la direction élargie. Il a enseigné à Euseigne au secondaire I depuis 1996 et a obtenu un diplôme de médiateur scolaire en 1998. Sa passion des nouveaux horizons lui a permis de passer une année scolaire complète au Québec en 2000-2001. Directeur des écoles du Val d’Hérens, sec1 et primaire, durant 16 ans, il est au bénéfice d’un CAS et d’un DAS FORDIF. Gérard Aymon a été Président de la CLACESO durant 3 ans et il soutient une école avec des pédagogies variées, un management créatif et un leadership distribué.