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Retraités·es : toutes et tous dans la rue le 26 mars 2024

Les faits contredisent les promesses

Les promesses du candidat Emmanuel Macron en 2017 : « Dans les cinq ans qui viennent, je ne touche pas à la retraite des retraités. Leur retraite sera préservée, il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat ». Les faits : depuis 2017, une perte 9,1 % de pouvoir d’achat (augmentation des pensions à 7,9 % pour une inflation de 17 %, plus le cumul des pertes de chacun des 84 mois qui s’élève à près de 3 mois de pension !

Fait rare, le gouvernement a respecté la loi, les pensions viennent d’augmenter de 5,3 %, comme l’inflation officielle. Le respect de la loi n’est pas un cadeau, c’est le résultat de nos mobilisations du 24 octobre. Le 26 mars prolonge le 24 octobre, sa réussite imposera la prise en compte des revendications des retraité·es. Pour les personnes en retraite, l’augmentation des prix subie est supérieure à l’inflation « officielle ».

Les dépenses incompressibles augmentent davantage pour les plus de 74 ans : l’alimentation (notamment à domicile), l’énergie pour le logement, souvent plus grand et chauffé au fioul ou au gaz. Pour les personnes en retraite, la santé coûte de plus en plus cher, trop cher !

Les gouvernements :

- assèchent les ressources de la Sécurité sociale (exonérations, transfert de le dette Covid, ...)

- réduisent le rôle de la Sécu (franchises médicales, dépassements d’honoraires, ... et doublement du montant des franchises et

participations forfaitaires), - transfèrent les compétences de la Sécu aux complémentaires santé, onéreuses et inégalitaires, qui augmentent leurs tarifs (40 % depuis 2018, +7,1 % en 2023 et +20 % pour les séniors en 2024). Beaucoup trop de personnes âgées, qui dépensent plus pour

leur santé et doivent cotiser plus, doivent renoncer à une complémentaire et à l’accès aux soins.

➢ Nous revendiquons le 100 % Sécu pour les soins et des services publics de proximité ! 

Les gouvernements méprisent les retraité·es, ils promettent et repoussent toujours une loi « grand âge », malgré les scandales de la maltraitance dans les Ehpad, malgré le coût de l’Ehpad plus cher que la pension, pour la quasi-totalité des résident·es ! Maintenant, la nouvelle

ministre des Solidarités Catherine Vautrin, déclare le 24 janvier 2024 « Tout ne passe pas par la loi » et le 1er ministre Gabriel Attal n’en a pas parlé !

➢ Nous revendiquons un grand service public de l’autonomie avec zéro reste à charge ! Tout cela engendre une augmentation de la pauvreté

des retraité·es les plus démunis, 700 000 n’ont que le minimum vieillesse (+10,6 % en un an). Et, en même temps, en France selon Oxfam, en 10

ans, il y a 3 fois plus de milliardaires et ces 42 milliardaires ont gagné 230 milliards d’euros, autant que pour faire un chèque de 3 400 euros pour chaque Français.


Le 26 mars, frappons un grand coup !

Manifestations : Saint Lô 10h30, centre culturel La Source

Cherbourg 10h30, mairie de Cherbourg

Avranches 14h30, mairie d’Avranches

Monsieur Macron, les retraités ne sont ni égoïstes, ni nantis.

Pour une retraite digne, en bonne santé, ils exigent :

● le retrait immédiat de votre néfaste réforme des retraites,

● l’augmentation des pensions de base et complémentaires, pas une pension

inférieure au Smic à 2 000 euros bruts et l’égalité salariale Femmes/Hommes,

● une Sécurité sociale intégrale,

● des services publics de proximité,

● un bulletin de pension papier ou dématérialisé, tous les mois.

Les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des

mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de

légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail.

Alors c’est maintenant qu’il faut se mobiliser

dans tous les secteurs professionnel


UNE JUSTE AUGMENTATION DES PENSIONS,


UNE URGENCE !


Ces derniers mois les militants de la CGT se déploient envers les retraités, mobilisent sur l’ensemble du territoire pour obtenir la revalorisation des pensions de base et complémentaires, une sécurité sociale intégrale et des services publics en proximité.

Face au tout numérique ils exigent également l’obtention d’un bulletin de pension papier.

La mobilisation, sous la forme de nombreux rassemblements à Paris et en province le 2 juin, pour porter les premiers éléments de la consultation nationale sur « de quoi ai-je besoin pour vivre dignement ? », impose des réponses urgentes de la part du gouvernement.

Toutes ces luttes, depuis de nombreux mois, ont contribué à ce que le président de la République dans sa campagne électorale soit contraint d’annoncer une indexation des retraites, qui suivrait l’évolution des prix.

Qu’en est-il réellement avec les mesures gouvernementales annoncées ?

Avec une annonce au 1 er juillet de 4 % d’augmentation uniquement sur les retraites du régime général, 0 % pour les retraites complémentaires, le gouvernement se moque de nous ! Le compte n’y est pas ! 4 %, soit 2% sur l'année ce n’est pas 5,6 % d’inflation !

Si l’on ajoute la perte cumulée de janvier 2008 à décembre 2021, malgré une augmentation de 1,1 % pour cette même année, cela représente une baisse équivalente à 1 mois de pension, ce qui est insupportable pour l’ensemble des retraités, en premier lieu les plus fragiles et les femmes.

Et si l’on parlait des retraites complémentaires ?

Elles représentent de 30 à 50 % du montant total de la retraite, pour plus de 50% des retraités. A ce jour, une augmentation de 1 % est appliquée, pas d’annonce pour 2022 ! C’est une perte sèche pour tous ces retraités. Il faut agir, il faut exiger, une augmentation immédiate des retraites complémentaires. Le MEDEF doit sortir de sa tanière dorée pour ouvrir des négociations en urgence.

Les retraités exigent de vivre dignement de leur retraite, pas de la charité ! Stop au cortège de mesurette, chèque inflation, chèque alimentaire, énergétique etc, elles sont ponctuelles, et loin de répondre aux besoins des retraités pour assurer leur vie quotidienne.

Le gouvernement a su trouver 400 milliards pour aider les entreprises, il doit répondre sans délai aux revendications des retraités par :

 La revalorisation des retraites de base et complémentaires sur l’évolution du salaire moyen ;  L’ouverture de négociations avec le patronat sur les retraites complémentaires Agirc/Arrco ;  300 euros immédiatement et le blocage des prix sur tous les produits de première

consommation ;  Pas de retraite inférieure au SMIC de 2000 euros bruts, revendiqué par la CGT ;  Une sécurité sociale intégrale, financée par les cotisations sociales ;  Des services publics de proximité avec des personnels en nombre et qualifiés.

Les retraités ne lâchent rien

1  er Mai 2022 St Lô


La question du pouvoir d’achat reste la préoccupation principale pour les

retraités, comme pour les salariés

Pour les 13,2 millions de retraités du privé, le régime des retraites complémentaires Agirc-Arrco représente entre 30

et 60% du niveau de retraite perçue.

Le 6 octobre, le Conseil d’Administration se réunira pour décider le niveau d’augmentation du point retraite pour les

retraités et futurs retraités pour les 12 prochains mois.

Pour l’Union Confédérale CGT des Retraités, l’enjeu est bien le maintien du pouvoir d’achat des retraités, malgré les

4% d’augmentation pour la part de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV). Ce qui est loin de faire le

compte au regard de l’inflation prévue autours de 8%, d’ici la fin de l’année.

Les résultats de l’Agir-Arrco sont au vert avec des réserves en hausse de 6 milliards d’euros, représentant plus de 10

mois de prestations.

Pour l’UCR CGT, celles-ci doivent être au service de l’amélioration de la couverture des besoins des retraités et, en

priorité, en faveur de l’augmentation du niveau des retraites.

La Confédération et son UCR CGT organisent un rassemblement devant le siège de l’Agirc-Arrco (16 – 18 rue

jules César, à Paris), ce jeudi 6 octobre avec de nombreuses délégations de retraités et de salariés, avec prises

de parole et une demande de rencontre avec les dirigeants de l’Agirc-Arrco.

La CGT et l’UCR CGT ont la volonté de mener une campagne avec leurs organisations et syndicats pour reconquérir

les retraites complémentaires Agirc-Arrco, face à un patronat qui, depuis plusieurs années, impose ses choix de

gestion avant tout financiers et spéculatifs.

Les solutions existent pour garantir le pouvoir d’achat des retraités, en convergence avec les mobilisations actuelles

dans de nombreuses entreprises du privé comme dans les services publics.


Ce rassemblement en appellera d’autres, dans la recherche de l’unité syndicale la plus large et en convergence actifs-

retraités.


Montreuil, le 5 octobre 2022

Campagne « Combien j'ai besoin pour vivre ?»

Pour rendre compte de ces difficultés encore accrues par la crise du Covid, l'USR CGT a décidé de les mettre en visibilité

« combien j'ai besoin pour vivre ? » » 

 L'idée est de recenser les besoins, briser le repli sur soi et faire s'exprimer les retraités. Les AG de rentrée que la CGT Retraités organise traditionnellement en début d'année auront donc cette consultation à l'ordre du jour, de même qu'une autre pétition portant cette fois sur l'exigence pour chaque retraité de disposer d'un bulletin de pension détaillé.


La CGT retraités de la Manche à l'offensive  en 2023

25 000 personnes ont défilé à Paris le 2 décembre 2021 pour exiger l'augmentation des retraites. 

Pétitions, consultation sur les besoins, participation avec les actifs à la journée d'action du 27 janvier 2022

Une nouvelle mobilisation unitaire le 24 mars 2022 et le 29 septembre 2022. 

Entre d'un côté l'augmentation de l'énergie, des frais de santé, de l'alimentation et de l'autre les non-revalorisations des retraites et pensions, la coupe est pleine : 

« Nous avons eu 0,4% d'augmentation des retraites de base en janvier, 1% sur les retraites complémentaires, et ce pour une inflation à 3% selon la Banque de France. On voit qu'il y a de la marge ! De plus, cela fait suite aux années de gel des pensions, et même de baisse directe comme en 2018 où le gouvernement a augmenté la CSG » 

Un « bulletin de pension de retraite » pour tous les retraités = Un droit à l’information retraités et à la citoyenneté 

La dématérialisation des procédures administratives conduit à la marginalisation des personnes bien au-delà des plus vulnérables. 

Le développement des technologies numériques a un impact important sur la vie sociale et politique. La société est de plus en plus fragmentée, renvoyant au chacun pour soi. La fracture numérique peut être profonde et source de nouvelles inégalités. Ceci n’est pas inéluctable. Les retraités se sentent exclus de ces nouvelles procédures. Comment comprendre pour un retraité, interpréter, les variations des versements mensuels des différentes pensions sur le compte bancaire ? 

Comment éventuellement contester ces versements ? S’agit-il d’une baisse ou d’une augmentation des cotisations sociales prélevées (CSG, CRDS, Casa,…) ? S’agit-il d’une variation du montant du prélèvement à la source (PAS) de l’impôt, ou bien, du changement du montant brut de la pension ? Un seul recours,… internet. Sauf que 30% des retraités ne recourent pas au numérique pour des tas de raisons : pas d’équipement ou manque de périphériques (relais internet, imprimante, scanner, …), situation dans une zone blanche ou bien tout simplement : manque de maîtrise de l’outil informatique. Trois français sur cinq éprouvent des difficultés à utiliser l’ordinateur pour effectuer leurs démarches administratives 

Comment fournir les documents nécessaires pour une aide sociale, pour un emprunt, …. etc. Pour la CGT, ne pas avoir accès à ses droits est une atteinte à la démocratie et à la citoyenneté. Un retraité, comme tout citoyen, doit pouvoir accéder à la vérification de ses ressources. À ce problème de démocratie, d’information, de service public, s’ajoute la tendance actuelle, des administrations, des banques, … incitant à supprimer les relevés papier. Avec cet objectif du tout numérique, quelle place pour le citoyen retraité ? Le défenseur des droits dénonce la dématérialisation des procédures administratives qui conduit à la marginalisation des personnes les plus vulnérables : 

« À l’heure du digital et du numérique, nombre de nos concitoyens sont perdus dans leurs démarches, plus on nous promet de simplification, plus la complexité des procédures s’accroît… ». 

Pour la CGT, l’accès à l’information de sa pension de retraite doit-être sur support papier La CGT est à l’initiative d’une campagne pour l’obtention de cette revendication et a besoin de l’appui de tous pour la faire aboutir. Outre les rencontres prévues avec les administrateurs de caisses de retraites et complémentaires, les parlementaires seront aussi sollicités. Dans un premier temps, il vous est proposé de signer une carte à l’adresse du Premier ministre de la République. Montreuil, septembre 2021