Pour cette présentation personnelle, j’ai choisi de reprendre celle du premier jour du module 2, qui m’avait parue sympathique et originale. Le fait de pouvoir toucher et créer un personnage à notre image s’était avéré, en effet, fort appréciable. Le groupe s’était vite pris au jeu et plus personne ne voulait s’arrêter. De plus, ce personnage est très représentatif de ma vie actuelle.
Le képi de police se réfère au métier d’enseignant. Souvent les gens me disent : « Tu es enseignant ? Ça doit être dur, tu dois souvent faire la police ? ». Je pense que si on instaure des règles précises dès le départ et qu’il y a un respect mutuel, il n’y a, en principe, pas besoin de faire la police.
Le sourire est représentatif de mon état d’esprit joyeux.
Le costume est à l’image de l’enseignant qui doit avoir une présentation correcte face aux élèves et doit soigner sa tenue vestimentaire afin de ne pas être décrédibilisé d’entrée.
La raquette de tennis fait allusion au fait que j’aime beaucoup le sport; ayant pratiqué le football, le tennis, le volley-ball et surtout le hockey sur glace.
La palette du peintre compte énormément pour moi. Elle représente ma première profession, celle de peintre en bâtiment, qui est devenue une passion. C’est pour cette raison que j’ai eu envie, à mon tour, de partager ma passion, mon savoir et mes expériences professionnelles.
Si je devais me définir en un mot, je dirais que je suis "peintre". En effet, le métier de peintre me résume bien : alors que ma mère était peintre en bâtiment et mon père plâtrier peintre, j’ai effectué moi-même, entre 2002 et 2005, un CFC de peintre en bâtiment au centre d’enseignement professionnel de Marcelin, où j’enseigne actuellement.
De 2009 à 2011, j’ai entrepris la formation de chef de chantier peintre pour pouvoir évoluer dans mon métier et en apprendre plus sur ma profession. Cela m’a permis également d’élargir mes horizons grâce à mes collègues de cours : des Genevois, des Jurassiens, des Fribourgeois et surtout des Valaisans (et leurs vins !)
En 2011, lors d’un cours préparant à la profession de chef de chantier, un collègue fribourgeois a demandé à toute la classe : « Qui veut donner trois périodes de cours à Fribourg (EPAI) pour des formations élémentaires de peintres ? » Ni une ni deux, je me suis précipité sur cette aubaine.
De 2011 à 2013, j’ai poursuivi ma formation avec les cours de contremaître peintre, ce qui m’a permis de renforcer mes compétences dans la gestion de chantier et plus particulièrement dans le domaine technique, pour l’analyse des subjectiles et l’utilisation optimale des produits.
Durant les années 2013-2015, c’est avec fierté que j’ai relevé le défi de me préparer à la maîtrise fédérale de peintre. Ce diplôme de maître peintre est le Graal pour tous les peintres de Suisse. J’ai toujours rêvé de réussir ce diplôme et aujourd’hui, ce rêve est devenu réalité.
Et la suite, vous la connaissez...