Cameroun, l'éruption du Monoun (16 août 1984)
et la catastrophe de Nyos (21 août 1986)

Morin Serge et Zogning Apollinaire : L'éruption du Monoun (pays Bamoun) du 16 août 1984.pdf Revue de géographie du Cameroun, Vol VI, N°2, 1986.

La catastrophe de Nyos du 21-22 août 1986

46 ans après la catastrophe, le lac Nyos vu de satellite (Google Earth)

La couleur des eaux du lac est due au pompage par autosiphon du gaz carbonique bloqué dans les couches profondes du lac (300 millions de m3 estimés). Le système mis en place est pleinement opérationnel depuis 2011 avec trois colonnes (ces 'orgues’ de Nyos sont observables sur la scène originale de Google Earth) qui font jaillir un jet d’eau et de dioxyde de carbone à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du lac entraînant ce trouble de l’eau. Le gaz se dissipe dans l’atmosphère en quantité insuffisante pour être toxique. Au nord-est, un petit lac proche donne la comparaison.

Morin Serge et Pahaï Jean : La catastrophe de Nyos (Cameroun).pdf Revue de géographie du Cameroun, Vol VI, N°2, 1986.

Trente-trois ans plus tard, en 2019, après une abondante littérature sur le sujet, un passionnant article d'un jeune historien camerounais fait le point sur les différentes thèses expliquant ces catastrophes et sur les rumeurs de toutes sortes les accompagnant ainsi que sur leur exploitation politique : René Lionel Brice Molo Zogo, 2019 : Une géohistoire des catastrophes rumorogènes au Cameroun : les éruptions limniques de Njindoun et de Nyos, 1984-1986. Géocarrefour, 2019, 93 (2), 26 pages.