2020-2021

Résumé :

Le Cannabis sativa, plus connu sous le nom du chanvre, se présente aujourd’hui comme une plante « miracle » permettant de répondre à un ensemble de besoins s’inscrivant dans le champ de la bioéconomie pour la transition écologique. Cette plante, connue depuis des millénaires, possède de nombreuses qualités lui permettant de fournir un ensemble de matières premières renouvelables pour produire du textile, de l’isolation des bâtiments, des matériaux, de nourrir tout en permettant de restaurer les sols et de repenser les pratiques agricoles. Ses filières de production et de distribution françaises ont atteint aujourd’hui ses lettres de noblesse en devenant un des leaders mondiaux. Malgré tout, le potentiel du chanvre n’est pas encore totalement exploité économiquement notamment dans le secteur du bien-être et de la santé. Sa fleur possède deux molécules particulièrement controversées aujourd’hui : le Cannabidiol (CBD) et le Tétrahydrocannabinol (THC). Celles-ci font l’objet de nombreuses discussions, de débats et soulèvent mainte interrogation sur les conséquences économiques d’une possible légalisation/dépénalisation en France. Notre regard d’économistes industriels permettra ainsi de mettre en lumière les leviers et les verrous issus de ces possibles et controversés changements institutionnels.

Résumé :

Ceux que l’on désigne habituellement sous le nom de « consommateurs » – des individus ordinaires qui achètent et utilisent des biens et services pour leur consommation personnelle au sein d’un foyer – sont aussi des producteurs de valeur. En plus d’aiguiser leur compétences d’acheteurs que différents types de dispositifs et d’acteurs contribuent à développer, ils s’adonnent de manière croissante à la revente et/ou à la location de leurs biens à d’autres particuliers. Ces activités mettent au jour différentes facettes d’une économicisation de la vie domestique dans laquelle la recherche de profit est couplée à la (re)mise en marché d’objets et d’espaces personnels, comme à la mise au travail de leurs propriétaires. On montrera en quoi ces nouvelles formes de production économique enrichissent la notion de calcul, questionnent le rapport à la propriété et le statut des biens (pensés comme investissements et transformés en ressources) et soulignent l’importance croissante de l’économie pair à pair.