How does it work in a Commission ?
by Anais ORTOLA-CHOUKAIR
There are at least 30 to 40 deputies in one commission. All of these deputies are divided into their political party and they have to discuss the legislative act as well as find new arrangements for the articles, change things… At the end of the discussion everybody unites and debates about the changes that each and of them made with their respective parties. These changes are voted on and since we are in a democracy here, everybody gets to explain their point of view, their ideas, why they made this change…
THE DIFFERENT POLITICAL GROUPS
by Anais ORTOLA-CHOUKAIR
Each deputy has one political group assigned to him/her. Altogether there are 8 political groups in the European Parliament, these are : S&D, EPP, ECR, RE, ESN, ALE/GUE, PfE and NI who are the Non-Inscrits.
S&D group stands for Progressive Alliance of Socialists and Democrats.This group defends social justice, economic equality, environmental sustainability, and workers' rights, while supporting policies like healthcare reform and stronger social welfare systems.
EPP stands for the European People's Party. It is a center-right political group that supports policies promoting free markets, conservative values, European integration, and stronger security and defense cooperation.
ECR stands for the European Conservatives and Reformists. It is a center-right group that urges for a more decentralized European Union, free market policies, national sovereignty, and limited EU intervention in member states' affairs.
RE stands for Renew Europe. It is a centrist group that promotes liberal values, pro-European integration, individual rights, environmental sustainability, and economic innovation.
ESN stands for European Stability Network. It is an organization focused on promoting financial stability, economic growth, and social cohesion within the European Union through collaboration and policy initiatives.
ALE/GUE stands for The European United Left – Nordic Green Left (NGL). It is a political group in the European Parliament that encourages social justice, workers' rights, environmental sustainability, and progressive economic policies, with a focus on equality and solidarity.
PfE stands for Patriots for Europe. They support nationalism, sovereignty, and conservative values. They mainly focus on reducing EU influence, strengthening national identities, and opposing further European integration.
NI stands for Non-Inscrits (Non-attached Members). Which refers to the members of the European Parliament who do not belong to any political group or faction.
Chaque député a un groupe politique qui lui est assigné. Au total, il y a 8 groupes politiques au Parlement européen, à savoir : S&D, PPE, CRE, RE, ESN, GUE/NGL, PfE et NI, qui sont les Non-Inscrits.
Le groupe S&D signifie Alliance progressiste des socialistes et démocrates. Ce groupe défend la justice sociale, l'égalité économique, la durabilité environnementale et les droits des travailleurs, tout en soutenant des politiques comme la réforme des soins de santé et des systèmes de protection sociale plus solides.
Le PPE signifie Parti populaire européen. C'est un groupe politique de centre-droit qui soutient des politiques favorisant les marchés libres, les valeurs conservatrices, l'intégration européenne et une coopération renforcée en matière de sécurité et de défense.
Le CRE signifie Conservateurs et réformistes européens. C'est un groupe de centre-droit qui plaide pour une Union européenne plus décentralisée, des politiques de marché libre, la souveraineté nationale et une intervention limitée de l'UE dans les affaires des États membres.
Le RE signifie Renew Europe. C'est un groupe centriste qui promeut les valeurs libérales, l'intégration européenne, les droits individuels, la durabilité environnementale et l'innovation économique.
L'ESN signifie Réseau européen de stabilité. C'est une organisation axée sur la promotion de la stabilité financière, de la croissance économique et de la cohésion sociale au sein de l'Union européenne grâce à la collaboration et aux initiatives politiques.
Le GUE/NGL signifie Gauche unitaire européenne – Gauche verte nordique. C'est un groupe politique au Parlement européen qui encourage la justice sociale, les droits des travailleurs, la durabilité environnementale et des politiques économiques progressistes, avec un accent sur l'égalité et la solidarité.
Le PfE signifie Patriotes pour l'Europe. Ils soutiennent le nationalisme, la souveraineté et les valeurs conservatrices. Ils se concentrent principalement sur la réduction de l'influence de l'UE, le renforcement des identités nationales et l'opposition à une intégration européenne plus poussée.
Le NI signifie Non-Inscrits (Membres non affiliés). Il s'agit des membres du Parlement européen qui n'appartiennent à aucun groupe politique ou faction.
Jedem Abgeordneten ist eine Fraktion zugewiesen. Insgesamt gibt es 8 Fraktionen im Europäischen Parlament, diese sind: S&D, EVP, ECR, RE, ESN, ALE/GUE, PfE und NI.
S&D-Fraktion steht für die Progressive Allianz der Sozialisten und Demokraten, die sich für soziale Gerechtigkeit, wirtschaftliche Gleichheit, ökologische Nachhaltigkeit und Arbeitnehmerrechte einsetzt und politische Maßnahmen wie die Reform des Gesundheitswesens und die Stärkung der sozialen Sicherungssysteme unterstützt.
EPP steht für die Europäische Volkspartei. Sie ist eine Mitte-Rechts-Partei, die sich für eine Politik einsetzt, die freie Märkte, konservative Werte, die europäische Integration und eine stärkere Zusammenarbeit im Bereich Sicherheit und Verteidigung fördert.
ECR steht für die Europäischen Konservativen und Reformisten. Sie ist eine Mitte-Rechts-Fraktion, die sich für eine stärker dezentralisierte Europäische Union, eine freie Marktpolitik, nationale Souveränität und eine begrenzte Einmischung der EU in die Angelegenheiten der Mitgliedstaaten einsetzt.
RE steht für Renew Europe. Es handelt sich um eine zentristische Gruppe, die sich für liberale Werte, pro-europäische Integration, individuelle Rechte, ökologische Nachhaltigkeit und wirtschaftliche Innovation einsetzt.
ESN steht für European Stability Network (Europäisches Stabilitätsnetzwerk). Es ist eine Organisation, die sich auf die Förderung von Finanzstabilität, Wirtschaftswachstum und sozialem Zusammenhalt innerhalb der Europäischen Union durch Zusammenarbeit und politische Initiativen konzentriert.
ALE/GUE steht für Die Vereinigte Europäische Linke - Nordische Grüne Linke (NGL). Sie ist eine Fraktion im Europäischen Parlament, die sich für soziale Gerechtigkeit, Arbeitnehmerrechte, ökologische Nachhaltigkeit und eine fortschrittliche Wirtschaftspolitik einsetzt, wobei der Schwerpunkt auf Gleichheit und Solidarität liegt.
PfE steht für Patrioten für Europa. Sie unterstützen Nationalismus, Souveränität und konservative Werte. Sie konzentrieren sich hauptsächlich auf die Verringerung des Einflusses der EU, die Stärkung der nationalen Identitäten und die Ablehnung einer weiteren europäischen Integration.
NI steht für Non-Inscrits (fraktionslose Mitglieder). Damit sind die Mitglieder des Europäischen Parlaments gemeint, die keiner politischen Gruppe oder Fraktion angehören.
European Parliament Simulation: A Political Experience for Students
by Leni FABIAN
For now two years, the Französiches Gymnasium Berlin has been organizing a simulation of the European Parliament, gathering students from French institutions spread across Europe.
This ambitious initiative allows 270 students to immerse themselves in the functioning of European institutions by embodying political figures and defending the ideologies of their parties.
Each participant is assigned a Member of the European Parliament, a political party, and a specific committee. In total, six committees work on various and current topics. For example, some are tasked with debating gender-based violence or Germany's dependence on China regarding electric cars.
The simulated legislative process follows a rigorous methodology: each session day begins with the presentation of an amendment within the committees. The different political parties then analyze the proposals through the lens of their respective ideologies and make the necessary modifications. Once the final amendments are formulated, participants proceed with debates and votes, faithfully reproducing the functioning of the European Parliament.
This educational project offers students an immersive and enriching experience, raising their awareness of contemporary political issues and the democratic mechanisms that govern the European Union.
Depuis maintenant deux ans, le Lycée Français de Berlin organise une simula:on du Parlement européen, rassemblant des élèves issus d'établissements français dispersés à travers l'Europe. CeEe ini:a:ve ambi:euse permet à 270 lycéens de s'immerger dans le fonc:onnement des ins:tu:ons européennes en incarnant des personnalités poli:ques et en défendant les idéologies de leurs par:s. Chaque par:cipant se voit aEribuer un député européen, un par: poli:que ainsi qu'une commission spécifique. Au total, six commissions travaillent sur des thèmes variés et actuels. Par exemple, certaines ont pour mission de débaEre des violences sexistes ou de la dépendance de l'Allemagne à la Chine en ma:ère de voitures électriques. Le processus législa:f simulé suit une méthodologie rigoureuse : chaque journée de session débute par la présenta:on d'un amendement au sein des commissions. Les différents par:s poli:ques analysent alors les proposi:ons à travers le prisme de leurs idéologies respec:ves et apportent les modifica:ons jugées nécessaires. Une fois les amendements défini:fs formulés, les par:cipants procèdent aux débats et aux votes, reproduisant ainsi fidèlement le fonc:onnement du Parlement européen. Ce projet pédagogique offre aux élèves une expérience immersive et enrichissante, les sensibilisant aux enjeux poli:ques contemporains et aux mécanismes démocra:ques qui régissent l'Union européenne.
Seit nunmehr zwei Jahren organisiert das Französische Gymnasium in Berlin eine Simulation des Europäischen Parlaments, die Schüler aus französischen Schulen in ganz Europa zusammenbringt.
Diese ehrgeizige Initiative ermöglicht es 270 Gymnasiasten, sich in die Funktionsweise der europäischen Institutionen einzutauchen, indem sie politische Persönlichkeiten verkörpern und die Ideologien ihrer Parteien vertreten.
Jeder Teilnehmer wird einem Europaabgeordneten, einer politischen Partei und einem bestimmten Ausschuss zugewiesen. Insgesamt arbeiten sechs Ausschüsse an verschiedenen und aktuellen Themen. Einige befassen sich beispielsweise mit der Debatte über geschlechtsspezifische Gewalt oder der Abhängigkeit Deutschlands von China im Bereich der Elektroautos.
Der simulierte Gesetzgebungsprozess folgt einer strengen Methodik: Jeder Sitzungstag beginnt mit der Vorstellung eines Änderungsantrags in den Ausschüssen. Die verschiedenen politischen Parteien analysieren dann die Vorschläge durch das Prisma ihrer jeweiligen Ideologien und nehmen die notwendigen Änderungen vor. Sobald die endgültigen Änderungsanträge formuliert sind, führen die Teilnehmer Debatten und Abstimmungen durch und reproduzieren so getreu die Arbeitsweise des Europäischen Parlaments.
Dieses pädagogische Projekt bietet den Schülern eine immersive und bereichernde Erfahrung, die sie für aktuelle politische Fragen und die demokratischen Mechanismen sensibilisiert, die die Europäische Union regeln.
Commission 1 - Francais - La situation des journalistes et des travailleurs des médias menacés : comment favoriser la liberté des médias ?
par Émilie Schmidmayr
Aujourd’hui, dans la commission 1, les débats ont porté sur la liberté des médias et la protection des journalistes en Europe. Contrairement aux discussions d’hier où les positions étaient souvent polarisées, ici, chaque groupe politique a défendu ses propres propositions sans qu’une opposition claire entre deux blocs ne se dessine. Les alliances ont évolué au fil des discussions, en fonction des amendements et des priorités de chacun.
Le PPE a proposé d’introduire des incitations fiscales pour encourager l’éducation citoyenne et l’abonnement aux médias. Toutefois, des doutes ont été exprimés quant à l’efficacité réelle de cette mesure et à son coût pour l’État. Après un vote serré, l’amendement a été rejeté.
Le groupe S&D a défendu plusieurs amendements visant à renforcer la protection des journalistes, notamment par l’augmentation des ressources budgétaires et la création d’un fonds européen dédié. Ils ont insisté sur le rôle crucial des journalistes dans la démocratie et sur la nécessité d’un soutien financier accru. Cependant, les questions sur le financement et la répartition des fonds ont conduit au rejet de leurs propositions.
Le GUE a tenté d’intégrer des mesures spécifiques pour protéger les journalistes face aux violences policières, tandis que Renew a insisté sur l’interdiction des SLAPPs (procédures judiciaires abusives contre les journalistes). Ces amendements n’ont pas été adoptés.
Le PfE a proposé de transférer la gestion de l’organe de surveillance des médias aux autorités locales, affirmant que chaque pays devait financer ses propres mesures et que la souveraineté nationale devait être respectée. Ces propositions ont également été rejetées.
Commission 2 - English - The regulation of carbon emissions from AI technologies
by Anais ORTOLA-CHOUKAIR
In the Commission 2, the deputies discussed the regulation of carbon emissions from AI technologies while protecting SME’s (Small and medium sized enterprises) and the access to Green innovation tools.
For the first amendment the majority supported the definition of "greenwashing" (Greenwashing is the practice of misleading consumers by exaggerating or falsely claiming environmental benefits of a product or service) which was also endorsed by SNE’s.
However, there was a contradiction in their stance: they voted in favor of this definition but did not support the mandatory environmental impact reports about the energy of AI-intensive enterprises,which would have officially documented the environmental impact of AI technologies. This creates an inconsistency, as the definition they agreed upon cannot be effectively applied to the context they voted against.
A proposal was put forward that required 50% of the energy used by AI systems to come from renewable sources by 2027, with the goal of reaching 100% renewable energy usage by 2030. However, the majority of voters opposed this proposal (SNE and others…)
In addition to that there was another proposal : to increase the renewable energy target for AI systems from 50% to 75% by 2027, with the consequence of companies being required to pay taxes if they fail to meet this goal. The majority voted in favor of this change. Additionally, a proposal to extend the deadline to 2035 was introduced, allowing SMEs more time to adapt, as larger enterprises have more resources to meet these targets sooner. The majority also supported this extension to accommodate the challenges faced by smaller companies.
Nevertheless the SNE argued that it is inappropriate to impose direct sanctions on companies that choose not to use renewable energy, opposing the idea of forcing enterprises to adopt renewable energy sources. As a result, an amendment to this effect was proposed but ultimately did not pass, as over two members abstained from voting.
Dans la Commission 2, les députés ont discuté de la réglementation des émissions de carbone des technologies d’IA tout en protégeant les PME (Petites et Moyennes Entreprises) et l’accès aux outils d’innovation verte.
Pour le premier amendement, la majorité a soutenu la définition du "greenwashing" (Le greenwashing est la pratique qui consiste à induire en erreur les consommateurs en exagérant ou en revendiquant à tort des avantages environnementaux d’un produit ou service), ce qui a également été approuvé par les SNE (Small and Medium-sized Enterprises).
Cependant, il y avait une contradiction dans leur position : ils ont voté en faveur de cette définition mais n’ont pas soutenu les rapports environnementaux obligatoires concernant la consommation d’énergie des entreprises à forte intensité d’IA, ce qui aurait permis de documenter officiellement l’impact environnemental des technologies d’IA.
Cela crée une incohérence, car la définition sur laquelle ils se sont accordés ne peut pas être appliquée efficacement au contexte contre lequel ils ont voté.
Une proposition a été avancée, selon laquelle 50 % de l'énergie utilisée par les systèmes d'IA doit provenir de sources renouvelables d’ici 2027, avec pour objectif d'atteindre une utilisation à 100 % d'énergie renouvelable d'ici 2030. Cependant, la majorité des votants s'est opposée à cette proposition (SNE et autres…).
De plus, une autre proposition a été soumise : augmenter l'objectif d'énergie renouvelable pour les systèmes d'IA de 50 % à 75 % d'ici 2027, avec la conséquence pour les entreprises de devoir payer des taxes si elles ne respectent pas cet objectif. La majorité a voté en faveur de ce changement.
En outre, une proposition a été introduite pour prolonger le délai jusqu’en 2035, donnant aux PME plus de temps pour s’adapter, car les grandes entreprises disposent de plus de ressources pour atteindre ces objectifs plus rapidement. La majorité a également soutenu cette prolongation pour tenir compte des défis auxquels sont confrontées les petites entreprises.
Cependant, les SNE ont fait valoir qu’il n'était pas approprié d'imposer des sanctions directes aux entreprises qui choisissent de ne pas utiliser d'énergie renouvelable, s'opposant à l'idée de forcer les entreprises à adopter des sources d'énergie renouvelables. En conséquence, un amendement dans ce sens a été proposé mais n'a finalement pas été adopté, car plus de deux membres se sont abstenus de voter.
Commission 3 - Francais - L’avenir du secteur automobile de l'union européenne
par Anna Strudthoff
Lors de la deuxième journée, la commission 3 a débattu de l'avenir du secteur automobile de l'Union européenne et du rôle que joue la Chine dans cette évolution.
Tout d’abord, la version amendée du chapitre 1 met davantage l’accent sur la souveraineté industrielle européenne et la protection contre la concurrence chinoise. Contrairement à la version originale, qui se concentrait principalement sur la neutralité technologique, cette nouvelle version introduit des mesures visant à préserver les industries européennes, notamment par l’instauration d’une taxe compensatoire sur les importations de véhicules électriques en provenance de pays pratiquant le dumping économique, comme stipulé dans l’article 10.
Le chapitre 1 inclut également une nouvelle définition du "droit des ouvriers", garantissant un environnement de travail stable ainsi qu’un accompagnement à la reconversion professionnelle en cas de mutations industrielles. Cette approche est renforcée par l’ajout d’un programme européen spécifique de reconversion pour les travailleurs du secteur automobile et par des incitations à la relocalisation des emplois industriels en Europe, prévues dans l’article 8.
Sur le plan écologique, les deux versions du texte reconnaissent la nécessité de diversifier les solutions de réduction des émissions de CO₂ en intégrant les biocarburants et les hybrides rechargeables. Toutefois, la version amendée introduit, dans l’article 5, des critères environnementaux plus stricts pour les batteries, avec des exigences de recyclabilité et de traçabilité des matériaux, favorisant ainsi une production locale et durable.
En matière d’innovation, les députés ont validé un amendement à l’article 7 prévoyant la création d’un Fonds européen pour l’innovation automobile. Ce dispositif vise à soutenir les PME dans le développement de technologies vertes et de nouveaux modèles économiques circulaires pour le secteur.
Par ailleurs, un neuvième article a été ajouté afin d’encourager la consommation de produits européens. Il instaure un label obligatoire "Made in Europe" ainsi qu’une réduction de la fiscalité sur les véhicules verts fabriqués en Europe, dans le but de renforcer la compétitivité des industries locales.
Le texte législatif amendé adopte une approche plus protectionniste, axée sur la compétitivité européenne, la transition écologique durable et le soutien aux travailleurs. Il reflète une stratégie plus offensive face à la concurrence mondiale, tout en garantissant une transition énergétique équilibrée et inclusive.
Commission 4 - Deutsch- Landwirtschaft und Gesundheit
von Charlotte Jennerich
In der Kommission für Landwirtschaft und Gesundheit wurde ein kontroverser Vorschlag zur Stärkung der nationalen Entscheidungsfreiheit in Gesundheitskrisen diskutiert. Der Berichterstatter Marc Jongen (AFD) aus Deutschland präsentierte Kernpunkte, die eine Reduzierung der EU-Bürokratie und eine größere Eigenständigkeit der Mitgliedsstaaten vorsehen. Besonders im Fokus standen nationale Entscheidungsbefugnisse bei Grenzschließungen, ein verstärkter Datenschutz sowie die Möglichkeit, Gesundheitsdaten von Reisenden aus Risikogebieten zu erfassen.
Die Fraktionen reagierten gespalten. Die Grünen, S&D, RENEW und GUE/NGL lehnten den Vorschlag ab. Sie kritisierten, dass er die europäische Zusammenarbeit untergrabe, gegen das Schengen-Abkommen verstoße und das Missbrauchspotenzial persönlicher Daten erhöhe. GUE/NGL forderte zudem die Streichung zentraler Artikel sowie eine neue Regelung zur Solidarität zwischen den Mitgliedsstaaten, da dieser Gesetzesvorschlag eine Attacke auf Immigranten darstellen kann, weil die Miedgliedsstaaten selber entscheiden können, welche Regionen Risikogebiete sind und sie ebenfalls selber eine Pandemie ausrufen können und somit die Grenzen schließen und abschieben können.
Auf der anderen Seite unterstützten einige Abgeordnete die Vorschläge. Unabhängige Vertreter wie Fidias P. aus Zypern betonten die Bedeutung nationaler Souveränität, während die PFE-Fraktion insbesondere für einen besseren Datenschutz plädierte. Die PPE, ECR und EPP erkannten zwar die Relevanz des Anliegens, forderten jedoch stärkere europäische Interessen und einen verbesserten Schutz der Menschenrechte.
In der abschließenden Debatte wurden die Änderungsvorschläge einzeln diskutiert und abgestimmt. Der finale Text musste dabei einen schwierigen Balanceakt zwischen nationaler Entscheidungsfreiheit und europäischer Zusammenarbeit bewältigen. In der heißen Auseinandersetzung wurde sich schließlich entschlossen den Gesetzesentwurf mit einigen Änderungen, wie mehr Einflussnahme der EU Kommission anzubringen.
Commission 5 - English - Employment
by Arthur Greboval
In this commission, the objective of todays debate is to mitigate the effects of globalisation on employment in the EU. With the DLA from the far-right PfE party, which plans to limit immigration, having been selected, the left-wing parties are faced with the need to propose amendments to make their voices heard.
An alliance between the Ecr republicans and the Conservative Pfe was formed to strengthen their position. Renew, the Greens and PPE also joined forces on multiple subjects.
The ECR and the PfE only issued minor amendments, like definitions and clarification both being voted by a outstanding majority, or the addition of an observatory on labor market, or the funding of industrial transition by companies relocated outside of the EU.
The Alliance of the PPE, the Greens and Renew added clauses to encourage companies to stay in the EU or relocate in the EU if they left, while also reworking a clause about immigration quotas, with a failed attempt to completely remove it by the Greens. They also added clauses to inform the people about the labor market.
The S&D and GUE were a weak force in the debate, with only one vague amendment about industrial sovereignty passing. The extreme right failed to pass a significant amendment, with only a minorly formulated sentence passing, with the other amendment accused of being anticonstitutional. The theme discussed today was chosen to be debated during the general assembly on friday.
Commission 6 - Francais - La montée de l'antisémitisme dans les états membres
par Dario Lefebvre and Zelyna Garrels
C’est dans la commission 6 qu’on eut lieu les débats portant sur “La montée de
l’antisémitisme dans les États membres de l’Union européenne”. Avec la présence de
différents groupes politiques, ces débats se sont révélé être très pimenté et chaque
amendement a mené à des débats passionnés donnant l’impression d’assister à un
débat parlement européen.
Parmi les points discutés, la question du patrimoine européen a suscité un vif échange,
notamment sur la création d’une agence pour gérer un fonds spécial. Si tous
s’accordaient sur la nécessité de préserver l’histoire, l’affectation d’un budget colossal
à la restauration de Notre-Dame a divisé l’assemblée.
Un autre amendement portait sur l’instauration de cours de catéchisme facultatifs.
Certains y voyaient un moyen de valoriser l’héritage européen, tandis que d’autres
défendaient une approche plus inclusive, privilégiant des cours sur toutes les religions.
Le vote a finalement rejeté cette proposition.
Les discussions ont aussi porté sur l’influence des idéologies étrangères et le rôle du
christianisme en Europe. L’équilibre entre histoire et diversité a alimenté les
divergences, illustrant la complexité du sujet. Certains amendements, notamment
ceux visant à protéger les citoyens européens contre toutes formes de discrimination,
ont été rejetés, tandis que d’autres, comme la reformulation de l’article 3 pour lutter
contre les groupes prônant la violence, ont été adoptés à une large majorité.
Les débats ont également abordé la nécessité de protéger le pluralisme culturel,
certains soulignant que l’Europe repose sur cette diversité. Cependant, des voix se
sont élevées contre ce qu’elles perçoivent comme une influence idéologique
étrangère, notamment le "wokism", jugé incompatible avec les valeurs traditionnelles
européennes. Enfin, des mesures concrètes ont été proposées, comme la dissolution
des groupes extrémistes et la fermeture des lieux de rassemblement susceptibles de
favoriser la haine.
Ces échanges montrent également que la lutte contre l’antisémitisme reste un défi
complexe, nécessitant un équilibre entre la défense des valeurs européennes et le
respect de la diversité culturelle et religieuse. Cette immersion dans un débat
parlementaire a donc permis de voir de quelle manière les différents groupes politiques
font pour confronter leurs différentes idées et trouver des compromis malgré leurs
convictions initiales.