Contes Traditionnels.

Pourquoi cet ouvrage ...

Je ne suis pas du pays d’Oc mais du pays d’Oil, vous savez ce pays où l’on parle avec un accent pointu. Il y a douze ans j’ai découvert l’Ariège en rencontrant la plus belle des Ariègeoises et je suis tombé amoureux d’elle et de son écrin. Depuis je n’ai cesse de rassembler tous les écrits concernant les contes du Pays d’Ariège. La recherche de ces contes me fait voyager en ces temps et en ces lieux où le merveilleux avait encore le droit de citer.

Ces contes hélas risquent de tomber dans l’oubli et disparaitre avec ceux qui les avaient recueillis ou qui avaient coutume de les raconter. Aussi ce modeste ouvrages contribuera j’espère à partager et sauvegarder ces contes pour qu’ils perdurent dans le temps.

Contes Traditionnels de l'Ariège.

L'Ariège, possède ses légendes et ses contes folkloriques. Ils constituent une partie du trésor spirituel, fruit du terroir, où s'alimentent la sensibilité du montagnard et son goût du merveilleux.

L'Etranger a marqué son empreinte sur notre sol, soit sous forme de monuments, soit sous forme de légendes.

Nos ancêtres aimaient ces légendes que l’on racontait l’hiver auprès de l’âtre, l'été en plein air sur la place du village, au pied de l’église ou sur les bancs de la promenade citadine. Elles satisfaisaient ce besoin inné de rêver, d'oublier pour un instant les soucis de l'existence quotidienne.

En périodes de crises, au temps des guerres ou des famines, l'homme se réfugiait au royaume des fées et éprouvait un secret plaisir à écouter les mythes qui avaient bercé son enfance.

Lire ces contes, c'est prendre contact avec des hommes étranges, à l'existence simple, aux mœurs rudes, aux gestes millénaires. Ces contes hélas tombent dans l'oubli et disparaissent avec ceux qui les avaient recueillies ou qui avaient coutume de les raconter. Aussi ce modeste ouvrage contribuera j’espère à partager et à sauvegarder ces légendes.

Partons faire un voyage mental dans le temps, « Un voyage qui a besoin de vous comme voyageur, car sans voyageur, pas de voyage »