Ecole à la romaine

Atelier "Ecole à la romaine"

L'atelier "école à la romaine" est destinés aux classes, aux évènements de reconstitutions historiques.

Au programme :

Chiffres romains et tablette de cire

Calames et papyrus

Jeux romains : jeu du moulin rond et jeu du moulin

Ecole à la romaine-ateliers.pdf

   Proposition d'ateliers

Ces activités sont créées par Athépaj-éditions, elles s’adressent à des enfants de cycle 3 (à partir de 9 ans)

Les ateliers « Ecole à la romaine » sont conçus pour l’école, le collège, les évènements historiques, les musées, les salons du livre, les médiathèques...

Matériel d'écolier contemporain

Matériel d'écolier romain

Les avis

J'ai bien aimé quand la madame Pajot nous a montré le cartable de l'ancien temps. J'ai aimé ces choses car je ne les connaissais pas et j'ai appris comment les enfants travaillaient et avec quoi. Jules - CM1

J'ai aimé quand on s'est habillés en romain et en romaine et quand on a écrit sur des tablettes de cire car ces tenues étaient belles et que c'est marrant d'écrire sur une tablette de cire. J'ai appris à écrire les chiffres romains. Shaden - CM1

Ce que j'ai aimé à l'école à la romaine, c'est écrire avec le stylet sur la tablette de cire car il fallait appuyer mais pas trop. Léon V 

J'aimé la tablette de cire car c'est nouveau, c'est un peu comme l'ardoise Velléda mais il n'y a pas de chiffon et on efface avec l'autre bout du stylet. Gabriel - CM1

A l'école à la romaine, j'ai aimé écrire sur la tablette de cire et écrire avec le calame sur le papyrus car le résultat était très beau avec l'encre de Chine. Inès - CM1

J'ai vraiment adoré écrire avec un calame car c'était la première fois que j'écrivais avec de l'encre. Rose - CM1

J'ai appris que les enfants romains allaient à l'école comme nous et qu'ils jouaient aux dés et au jeu du moulin. Eulalie - CM1

J'ai aimé jouer au moulin car c'était vraiment très bizarre comme jeu. Emma - CM1

J'ai aimé jouer au jeu du moulin parce qu'on se bloquait tout le temps avec mon ami. Alexandre - CM1

Le matériel de l'écolier gallo-romain 

Une capsa désignait une boîte, une cassette de forme cylindrique qui servait à de nombreux usages, mais plus particulièrement au transport des rouleaux ou volumes (volumina) ou des livres. Les capsæ portaient généralement des courroies et des serrures qui servaient, les premières à leur transport, les secondes à les fermer. 

La capsa est une boîte qui servait de cartable aux Romains. Ce cartable n’était pas porté par eux en général, mais par un esclave. La capsa est une boîte qui contenait leurs instruments de travail et aussi leur déjeuner.  

Représentation de capsa antique

< et bas-relief (musée Narbo Via)

Reconstitution Athépaj en liège.

Les tablettes de cire (en latin tabulæ, planches) sont des supports d'écriture effaçables (des tablettes à écrire) et réutilisables, connus depuis la haute Antiquité et qui ont été utilisés jusqu'au milieu du XIXe siècle.

Description

La tablette de cire est formée d'une plaquette le plus souvent d'environ 10 à 40 cm de long sur quelques centimètres de largeur et quelques millimètres d'épaisseur. Elle est évidée sur presque toute sa surface en conservant un rebord de quelques millimètres qui fait cadre. De la cire est coulée dans la partie en dépression puis lissée. L'écriture se fait en gravant les caractères sur la cire à l'aide de l'extrémité pointue d'un instrument appelé stylet. Ils peuvent être effacés en lissant la cire avec l'autre extrémité, plate, du style, après l'avoir ramollie.

Le matériau utilisé pour fabriquer les tablettes est en général le bois

La cire, rarement de la cire d'abeille pure, est très souvent teinte pour obtenir une surface d'écriture colorée ou sombre sur laquelle les incisions faites par le stylet seront plus visibles à la lumière. Les principales couleurs sont le noir obtenu en mélangeant du noir de fumée à la cire ainsi que le rouge foncé, le vert foncé et le jaune  obtenus en mélangeant divers pigments. 

Plusieurs tablettes peuvent être reliées entre elles par des lanières pour former de petits livres pouvant atteindre une vingtaine de tablettes. Les plaquettes sont alors percées de plusieurs trous sur un des côtés de leur cadre et des liens sont passés dans ces orifices ; les plaquettes formant couverture du livre sont évidées sur une seule face tandis que les plaquettes intérieures sont évidées sur les deux faces. Le cadre conservé autour de l’évidement permet de ne pas endommager la cire quand les plaquettes sont serrées l'une contre l'autre.

Du fait de la possibilité d'effacer l'écriture et de réutiliser le support, la tablette de cire a surtout servi à prendre des notes au brouillon et à faire des comptes. Elle est énormément utilisée par les Romains pour la correspondance privée mais aussi pour des usages administratifs. On en a trouvé une encore couverte de cire à Pompéi.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tablette_de_cire

Carnet de tablettes antiques

Musée de la Romanité - Nîmes

Reproduction d'antiques

Production Athépaj pour les ateliers

Le calame du latin calamus est un roseau taillé en pointe dont on se sert pour l'écriture :

Pour être vraiment utilisable, le roseau doit être séché. Lorsque le roseau est sec, il est taillé, en le plaçant dans la paume de la main et en le coupant en biseau avec un couteau jusqu'à ce que le bord ait la forme désirée. L'extrémité ainsi obtenue est ensuite ajustée en fonction de la largeur de bec souhaitée.

Le papyrus est un support d'écriture obtenu grâce à la transformation des tiges d’une plante africaine, appelée également papyrus, en une surface souple, lisse, de plusieurs mètres de long, facile à replier en rouleau qui a été le support principal de l’écriture et de la peinture dans le bassin méditerranéen durant l’Antiquité et le Haut Moyen Âge.

La confection d’un feuillet de papyrus se fait à partir de la tige du souchet à papier. Après avoir écorcé la tige, des lamelles d’égale longueur sont coupées dans la moelle, écrasées et laissées à tremper dans l’eau, disposées verticalement et horizontalement en deux couches pour former une feuille rectangulaire, qui après avoir été soumise à une forte pression pour en exprimer l’eau, est soigneusement séchée. Les feuillets sont collés entre eux pour former un rouleau de plusieurs mètres de long.

Encrier gallo-romain

musée de Murviel les Montpellier

Reproduction d'antiques

calame et papyrus

Atelier "Ecole à la romaine"


Plusieurs types de jeux existaient durant l'Antiquité romaine : les jeux d'adresse et d'astuce, les jeux de chance et de hasard et les jeux de simulacre. Tous n'étaient pas réservés au monde de l'enfance. Les adultes aussi aimaient s'adonner à certains de ces divertissements. Ci-dessous, vous trouverez les explications et règles des jeux reconstitués au Grand Curtius dans le cadre de Faites vos jeux... gallo-romains !


La marelle ou jeu du moulin

De nombreuses sources archéologiques attestent l'existence de ce jeu depuis l'Egypte Ancienne et son succès partout dans l'Empire Romain. Toutefois, le nom romain du jeu ne nous est pas connu.

Ce jeu était très différent de celui que nous connaissons aujourd'hui. Il s'agissait d'un jeu de stratégie dont on a retrouvé plusieurs vestiges sous forme de dalles gravées (à Ostie, à Lyon ou encore dans la basilique Julia sur le forum de Rome). L'aire de jeu pouvait donc être réalisée sur des supports permanents, mais aussi avec très peu de moyens, être tracée directement au sol. Les pions utilisés étaient aussi bien des palets ou encore des cailloux de différentes couleurs. Ovide en parle également dans L'art d'aimer, III, 365 : « La table à jouer reçoit de chaque côté trois pions, et la victoire est à qui les amène le premier à l'autre extrémité ».

Jeu de la marelle sur une tegula musée Narbo Via

Marelle antique

Jeu sur plaque de bois pour les ateliers.                             Récréation des petits romains !