Introduction


Depuis les Autochtones jusqu’au lieu national de pèlerinage qu’on connaît aujourd’hui, l’histoire du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap est jalonnée d’épisodes d’une histoire passionnante.

 

On connaît peu comment les Autochtones occupaient l’embouchure de la rivière Faverel depuis des millénaires mais c’est là qu’au milieu du 17e siècle, les Jésuites ont voulu développer un poste missionnaire qui aurait permis les échanges culturels si cette mission avait réussi. En 1660, un bourg palissadé est aménagé, l’église paroissiale y est érigée en 1661, un cimetière y est ouvert et au moins 18 familles s’y installent. En 1720, une nouvelle église est ouverte. C’est le Petit Sanctuaire actuel. Dédiée à Sainte-Marie-Madeleine de 1720 à 1880, elle sera réservée au culte du Saint-Rosaire à compter de 1880 après qu’une troisième église soit venue la remplacer. En plus d’être le cœur de l’activité paroissiale jusqu’en 1952, le site deviendra petit à petit dès 1881 le lieu de pèlerinage qu’on connaît aujourd’hui. 

Les archives, l'archéologie et la tradition orale n'ont pas dévoilé (encore) comment les Autochtones furent présents sur le site de l'actuel Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Cette illustration de James Peachy de 1784 montre un groupe d'Autochtones au bord du fleuve Saint-Laurent à Trois-Rivières, à six ou sept kilomètres plus à l'ouest.

(Source de l'illustration : British Library)

L'une des deux plus anciennes photographies du Petit Sanctuaire, alors église paroissiale du Cap-de-la-Madeleine. Elle a été prise par Pierre-Victor Ayotte en 1877.

(Collection René Beaudoin)