Conférence de Françoise Moos et Danièle Schiffmann
Mercredi 21 octobre 2020 à 11h
à l'école ISEG
Durée : 30 minutes - Tout public
Mercredi 21 octobre 2020 à 11h
à l'école ISEG
Durée : 30 minutes - Tout public
Cette conférence vise à faire comprendre comment l’intérêt passionné d’une artiste (Danièle Schiffmann) pour les plantes et la préoccupation tenace d’une neurobiologiste (Françoise Moos) pour la communication entre cellules du cerveau, ont su se confronter pendant plus de 30 ans, pour révéler l’aura des plantes, comprendre le langage des arbres, et finalement visualiser leur timidité.
En nous suivant pas à pas dans cette symbiose créatrice, le public comprendra mieux :
Personnalités différentes ? Pas tant que cela : Démarche scientifique et démarche artistique sont toutes deux animées d’une grande réflexion avec un objectif précis et bien défini, et une volonté tenace permettant d’atteindre le but fixé, toujours plus difficile...
Intérêt commun ? Sans aucun doute : Au-delà d’une charpente commune soutenant la créativité, s’est produit une perméabilité inespérée des connaissances et des concepts, qui même différents ont su s’affronter et s’enrichir réciproquement au cours du temps.
Au bout du compte, se sont installées de véritables joutes intellectuelles pimentées par la recherche du sens des démarches respectives.
Choix de l’artiste pour ce nom poétique qui explique en fait un phénomène naturel magnifique par lequel les arbres se rapprochent sans jamais se toucher, laissant entre eux une fente de timidité. Choix coopté, parce que la timidité des arbres est une métaphore visible du monde cérébral invisible, boite noire qui révèle peu à peu ses secrets alors que la timidité des arbres reste encore énigmatique.
Le voyage en haut des arbres et au cœur du cerveau tentera de faire comprendre comment les feuilles des houppiers, à l’instar des cellules du cerveau, peuvent se parler, communiquer et échanger des informations… Ces mécanismes ne sont malheureusement ni visibles ni encore mesurables. Ces énigmes ont nourri la passion scientifique et la quête artistique tout en permettant à l’artiste, in fine, de représenter et symboliser l’impalpable tandis que l’interprétation scientifique reste hypothétique.