TERRAINS DE STAGES

Ici vous retrouverez une liste des différents terrains de stages sur Montpellier


Institut des Neurosciences de Montpellier (INM)


Equipe “Sensation"

Les animaux sensibles ont la capacité de sentir les stimuli de toucher et de douleur, de sentir le froid et le chaud, de répondre aux stimuli nocifs par des mouvements réflexe adaptatifs. Ces activités fondamentales, essentiels pour la survie, sont encodés dans des circuits neuronaux liés aux systèmes somatosensoriel (sensations du corps) et moteur (action appropriée). Nous étudions comment ces systèmes interconnectés sont mis en place au cours du développement et comment ils fonctionnent en conditions normale et pathologique.


Contact : Fabrice ANGO (fabrice.ango@inserm.fr)


Propositions de Stages

Equipe “Motoneurone"

Notre mission est de :

1) Comprendre comment l'environnement cellulaire contribue à la dégénérescence des motoneurones dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et dans d'autres maladies du motoneurone

2) Développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.

Notre recherche est portée par une équipe mutlidisciplinaire composée de neurobiologistes, d'électrophysiologistes, d'immunologistes, de cliniciens et de généticiens.


Contact : Cédric RAOUL (cedric.raoul@inserm.fr)


Propositions de Stages

Equipe “Protéinopathies"

Notre équipe se concentre sur les mécanismes physiopathologiques, les méthodes de détection et les approches thérapeutiques des protéinopathies (Prions, Alzheimer, Parkinson ...). Au niveau moléculaire et cellulaire, nous étudions la conversion des protéines solubles en agrégats pathologiques et les facteurs environnementaux influençant ce processus. La détection de ces différentes formes protéiques, notamment par des approches protéomiques est réalisée sur des échantillons biologiques de patients. Les approches liées aux cellules souches ex vivo et in vivo (souris), à la fois comme modèles expérimental (IPSC) et comme principal sujet d'investigation (neurogenèse, thérapie cellulaire, polluants environnementaux) sont également au coeur de nos recherches.


Contact : Sylvain LEHMANN (sylvain.lehmann@inserm.fr)


Propositions de Stages

Equipe “Audition"

Les cellules sensorielles auditives, les cellules ciliées internes, transforment les ondes sonores en message nerveux. Ce dernier est ensuite véhiculé jusqu’au tronc cérébral par les fibres du nerf auditif. Toute atteinte fonctionnelle des cellules ciliées et/ou des fibres du nerf auditif entraine des déficits auditifs, appelés neuropathies auditives.


Contact : Jean-Luc PUEL (jean-luc.puel@inserm.fr)


Propositions de Stages

Equipe “Vision"

Environ la moitié des aveugles souffre de maladies ophtalmologiques incurables. Ce sont des dégénérescences de la partie nerveuse de l’œil, en particulier la rétine qui génère le courant électrique à partir de la stimulation lumineuse et le nerf optique qui transmet ce courant au cerveau où l’image est interprétée. Ces maladies dégénératives sont à la frontière des possibilités médicales actuelles. En effet, le remplacement des neurones reste encore un challenge et on ne peut pas reconnecter un nerf optique qui a été sectionné, d’où l’impossibilité de greffer un œil. Ces maladies très invalidantes conduisent à une perte de vision, généralement de manière progressive au cours de la vie, mais quelquefois totale dès la naissance, et dans la majorité des cas irréversible. Il est donc nécessaire d’élaborer et de valider de nouveaux traitements dans le but d’empêcher la progression de la maladie, et éventuellement de réparer les lésions pour restaurer la vision devenue défectueuse.


Contact : Vasiliki KALATZIS (vasiliki.kalatzis@inserm.fr)


Propositions de Stages

Equipe “Corticogénèse"

Le cerveau des mammifères repose sur la coopération de différents types cellulaires pour assurer ses fonctions cognitives. Le cortex cérébral est composé de neuronespyramidaux excitateurs établissant des connexions à longue distance et des interneurones à fonction inhibitrice régulant localement ces projections. Initialement décrite comme simple « colle nerveuse », la glie est très étudiée depuis ces dernières années et de nombreuses études ont mis en évidence les rôles importants joués par les cellules gliales dans le fonctionnement cérébral. Constituant la composante gliale la plus abondante du système nerveux central, les astrocytes sont essentiels au support métabolique des neurones, aux fonctions synaptiques et à la modulation du couplage neuro-vasculaire. Les oligodendrocytes produisent les gaines de myéline protectrices garantissant à la fois une conduction saltatoire rapide de l’influx nerveux et la survie du neurone sous-jacent. Bien que nos connaissances aient beaucoup progressé sur les rôles respectifs joués par chaque population cellulaire dans le développement, la maturation et le fonctionnement du cortex cérébral, les mécanismes cellulaires et moléculaires responsables de la production séquentielle et des interactions fonctionnelles entre les différents types cellulaires restent encore largement méconnus.


Pour construire un cerveau opérationnel, les cellules neuronales et gliales doivent être générées à partir de zones germinatives dédiées et à des stades développementaux précis, selon des proportions définies. Le moindre déséquilibre affectant cette minutieuse régulation spatiotemporelle peut causer de graves maladies neurodéveloppementales. Comprendre comment toute la diversité neuronale et gliale dérive d’une population de cellules souches neurales en apparence homogène et comment est régulé l’équilibre entre les différents types cellulaires au cours du développement sont des questions essentielles qui n’ont pas été abordées in vivojusqu’ici.

Contact : Karine LOULIER (karine.loulier@inserm.fr)


Propositions de Stages

Equipe “Neuropeps"

Le sommeil est un processus physiologique essentiel au bon fonctionnement de notre cerveau. Les troubles du sommeil sont très fréquents, en particulier chez les personnes âgées, et ils sont associés à des pathologies du cerveau. Notre objectif est de mieux comprendre les mécanismes de régulation du cycle veille-sommeil, en particulier sur des « maladies modèles » d'hypersomnolence, comme la narcolepsie (la forme de somnolence la plus sévère chez l'homme) et chez la personne âgée.


Contact : Yves DAUVILLIERS (yves.dauvilliers@inserm.fr)


Propositions de Stages


Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF)


Equipe “Environnement, biomarqueurs, neuropsychiatre"

Notre objectif principal est l’identification et l’étude de facteurs environnementaux (de vulnérabilité ou de protection) potentiellement modifiables et des biomarqueurs des pathologies neuropsychiatriques qui peuvent être utilisés pour :

- Prédire les trajectoires complexes afin de prévenir l’apparition de troubles cognitifs et de troubles mentaux

- Eclairer les stratégies de prévention en santé publique

- Proposer une médecine personnalisée multimodale

- Développer des traitements innovants.

Notre équipe pluridisciplinaire (psychiatres, neuro-épidémiologiste, psychologues, pharmacien.nes, biostatisticien.nes) étudie les comportements suicidaires, les troubles des conduites alimentaires, la schizophrénie et la maladie d’Alzheimer (troubles cognitifs au cours du vieillissement) : 4 axes de recherche.

Dans une démarche originale, nous identifions des facteurs de risque ou des déterminants biologiques, cognitifs et comportementaux communs à ces phénotypes et travaillons sur des modèles étiologiques multi causaux. Nous avons ainsi mis en évidence, d'une part, des points communs entre des troubles psychiatriques et neurologiques (altérations cérébrales de la substance blanche, inflammation, prise de décision) et, d'autre part, nous avons identifié des sous-groupes homogènes spécifiques (personnalités vulnérables, dépression tardive, troubles du sommeil, douleur sociale). Ces données ouvrent la voie à une médecine de précision


Contacts : Sylvaine ARTERO (sylvaine.artero@igf.cnrs.fr) et Philippe COURTET (philippe.courtet@igf.cnrs.fr)

Equipe “Dynamique cellulaire des canaux calciques et nociception"

Les canaux ioniques contrôlent l’excitabilité cellulaire, et leur fonctionnement anormal conduit à de nombreuses pathologies comme les douleurs chroniques. Notre expérience dans la recherche concerne les canaux perméables au calcium activés par la dépolarisation de la membrane cellulaire. Nos plus récentes contributions scientifiques concernent 1) l’identification du rôle de l’isoforme Cav3.2 dans douleurs chroniques incluant les neuropathies induites par les anticancéreux ou le syndrome du colon irritable [1-3], 2) l’étude de bloqueurs spécifiques de ces canaux [4], et 3) la mesure de la dynamique cellulaire des canaux calciques.

Nos objectifs sont de concentrer nos recherches sur le rôle du canal Cav3.2 dans la pathologie de la douleur à l’aide de souris génétiquement modifiées [5]. Nous mesurons le trafic cellulaire du canal et son impact dans les neurones nociceptifs lors de pathologies douloureuses. L’objectif est de déterminer le potentiel thérapeutique des différents candidats médicaments bloqueurs de Cav3.2 dans des modèles précliniques de douleur le plus proche des cas cliniques dans une approche de recherche transrationnelle.


Contact : Emmanuel BOURINET (emmanuel.bourinet@igf.cnrs.fr)


Propositions de Stages

Equipe “Stress hormones et plasticité"

Une priorité de l’équipe est de clarifier comment les hormones impliquées dans la communication intercellulaire contrôlent le fonctionnement du cerveau et comment leurs dysfonctionnements peuvent conduire à des états pathologiques. Nous pratiquons des études longitudinales chez l’Homme et sur des modèles animaux des maladies de l’Homme pour prédire et modifier en toute sécurité des trajectoires pathologiques. C’est un challenge formidable qui dépend d’approches spécifiques pour capturer des observations multimodales avec une invasion minimale, en temps réel, notamment dans les pratiques de la microscopie intravitale, de l’électrophysiologie télémétrique, de l’inspection éthologique des comportements et de manipulations optogénétiques et chemogénétiques sur des modèles vigiles. Nous avons développé ces expertises depuis plusieurs années pour explorer les limites de plasticité des réseaux neuronaux à différentes échelles d’organisation (e.g. molécules, cellules, réseaux de neurones, organisme).

La diversité des réponses aux hormones de stress parmi les individus et entre organes, tissus and cellules est façonné par l’âge, le genre, la génétique, le métabolisme, et la qualité ou quantité d’exposition. Cependant, ces facteurs ne permettent pas d’expliquer l’hétérogénéité des réponses dans le cerveau, entre cellules de même lignage, ou dans le même environnement tissulaire, ou le même individu. Nous proposons d’investiguer comment la réponse au stress est continuellement révisée par la synchronisation de l’activité neuronale dans des réseaux du cerveau multiples et à grande échelle. Ceci se déroule au niveau moléculaire, cellulaire et comportemental par l’intégration des signaux issus des voies de signalisation dépendantes de l’activité et des hormones de stress, qui façonnent la diversité des réponses basées sur l’expérience d’évènements précédents. Une telle optimisation Bayesienne détermine l’adaptation ou la maladaptation aux demandes du cerveau, du corps et du monde extérieur


Contact : Freddy JEANNETEAU (freddy.jeanneteau@igf.cnrs.fr)

Equipe “Mécanismes moléculaires et structuraux de la neuromodulation"

Dans une approche multi-échelle, nous visons à comprendre les mécanismes de neuromodulation d’intérêt thérapeutique, depuis le niveau moléculaire jusqu’au niveau de l’organisme.

La neuromodulation est une adaptation lente de l’activité neuronale, résultant de l’action des neuromédiateurs sur des récepteurs métabotropes, principalement les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG). Dans la plupart des désordres neurologiques, une perte de la balance entre les systèmes excitateurs et inhibiteurs est observée, résultant d’une dérégulation des mécanismes de neurotransmission et de neuromodulation. Du point de vue thérapeutique, les RCPG sont donc des cibles particulièrement intéressantes, capables de contrôler l’activité cérébrale, comme l’illustre le fait qu’environ la moitié des médicaments sur le marché agit directement ou indirectement sur les RCPG. Parmi les désordres du système nerveux, nous nous intéressons plus particulièrement aux douleurs chroniques et à leur neuromodulation par deux neuromédiateurs, l’adénosine et le glutamate. L’adénosine joue un rôle important notamment dans l’inflammation tandis que le glutamate est le principal neurotransmetteur impliqué dans la transmission de la douleur. Les actions neuromodulatrices de l’adénosine et le glutamate sont médiées par deux familles de RCPG, composées de quatre et huit sous-types respectivement.

Nos projets se positionnent à l’interface chimie-biologie. En combinant la biologie structurale (cristallographie à rayon X et cryo-microscopie), la neuropharmacologie moléculaire, cellulaire et préclinique et la photopharmacologie, notre équipe explore la structure et la fonction des récepteurs à l’adénosine et au glutamate, leurs complexes de signalisation et leurs interactions fonctionnelles à l’échelle de l’animal, de la cellule ou de la molécule.


Contacts : Guillaume LEBON (guillaume.lebon@igf.cnrs.fr) et Cyril GOUDET (cyril.goudet@igf.cnrs.fr)

Equipe “Canaux ioniques - Excitabilité neuronale et canalopathies"

Les travaux de l’équipe sont dédiés à l’étude des propriétés des canaux calciques activés par la dépolarisation membranaire (Cav) et des canaux NALCN. Ces canaux ioniques sont des acteurs essentiels de l’activité électrophysiologique des cellules excitables, des neurones en particulier. Un dysfonctionnement de ces canaux peut conduire à un ensemble de maladies neurologiques (épilepsie, migraine, ataxie, douleur chronique, autisme…) appelées ‘canalopathies’.

L’objectif de nos travaux est de mieux comprendre l’implication de ces canaux ioniques en physiologie et physiopathologie. Nous étudions différents aspects de la modulation des canaux Cav et NALCN et mettons en place de nouvelles approches, telles que la spectrométrie de masse, en complément des approches électrophysiologiques. Un effort important est mené sur la modulation des canaux calciques de type T (Cav3) par des ligands endogènes (lipides, zinc, calcium, phosphorylation…). Parallèlement, nous recherchons les mécanismes pathogéniques à la base des canalopathies calciques et NALCN (épilepsie, ataxie, troubles neuro-développementaux ...). Nous développons des modèles animaux (souris, poisson zèbre) de ces pathologies et explorons de nouvelles stratégies thérapeutiques.


Contact : Philippe LORY (philippe.lory@igf.cnrs.fr)

Equipe “Recherche cérébrovasculaire et gliale"

Nous étudions les cellules de l’unité neurovasculaire dans le contexte des maladies du système nerveux central (SNC). En utilisant une approche de recherche translationnelle, nous étudions comment la réactivité ou la plasticité des cellules gliales, des péricytes et la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique contribuent à la neuro-inflammation, aggravant les modifications neuronales pathologiques. Nous intégrons des approches in vivo, in vitro au laboratoire et cliniques pour découvrir des points d'entrée pharmacologiques et des biomarqueurs de maladies du SNC qui sont contingents à un dysfonctionnement de l'unité neurovasculaire.

Axe de recherche 1: Réactivité des cellules glio-vasculaires dans l'épilepsie du lobe temporal : mécanismes pro- et anti-inflammatoires

Axe de recherche 2: Contaminants environnementaux en tant que promoteurs de la neuro-inflammation et des dommages neurovasculaires.

Recherche clinique : Mécanismes des lésions neurovasculaires et de l'inflammation post-AVC


Contacts : Nicola MARCHI (nicola.marchi@igf.cnrs.fr) et Etienne AUDINAT(etienne.audinat@igf.cnrs.fr)

Equipe “Neuroprotéomique et signalisation des pathologies cérébrales"

L’équipe développe un projet de neuroprotéomique qui poursuit deux objectifs principaux :

i) caractériser les réseaux de signalisation associés à plusieurs récepteurs de la sérotonine et leur rôle dans différentes pathologies neurologiques et psychiatriques (troubles de l’humeur, schizophrénie, maladie d’Alzheimer, douleur neuropathique),

ii) identifier des biomarqueurs de maladies neurologiques et déterminer leur impact sur ces maladies. Il s’appuie sur une stratégie pluridisciplinaire basée sur des approches (phospho)protéomiques associées à des études biochimiques, électrophysiologiques et comportementales.

Nos efforts portent en particulier sur trois récepteurs, les récepteurs 5-HT2A, 5-HT4 et 5-HT6.

Nos travaux sur les biomarqueurs sont actuellement focalisés sur la recherche de biomarqueurs pronostiques de sclérose en plaques et l’impact d’un panel de biomarqueurs identifiés dans le liquide céphalorachidien par protéomique quantitative sur la progression de la maladie.


Contact : Philippe MARIN (philippe.marin@igf.cnrs.fr)

Equipe “Circuits neuronaux et codage de la valeur"

Pour survivre, les animaux constamment comparent et font des choix entre plusieurs options en fonction de la valeur attribuée à chaque option au cours d‘expériences passées. Pendant l'apprentissage associatif, des valeurs absolue (bonne ou mauvaise) et / ou relative (meilleure ou pire) peuvent être attribuées à chaque expérience.

Le but de notre recherche est de comprendre les mécanismes neuronaux qui permettent à des valeurs (absolue et relative) d’être assignées à des stimuli sensoriels lors de l‘apprentissage pour ensuite influencer la prise de décision basée sur la valeur.

Pour étudier ces processus cognitifs conservés lors de l’évolution nous utilisons la mouche du fruit Drosophila melanogaster en combinant génétique, imagerie calcique 2-photon in vivo, biologie moléculaire et analyses comportementales.


Contact : Emmanuel PERISSE (emmanuel.perisse@igf.cnrs.fr)

Equipe “Physiopathologie de la transmission synaptique"

La synapse constitue une base essentielle pour la transmission de l’information dans notre cerveau. C’est par la connaissance approfondie de son fonctionnement que nous pourrons dans un avenir proche découvrir de nouvelles thérapies, et combattre plus efficacement les maladies neurologiques et psychiatriques.

Cet objectif constitue certainement l’un des plus grands défis scientifiques du XXIème siècle ! Nos travaux visent à proposer les meilleures cibles thérapeutiques. Nous recherchons les déterminants moléculaires et cellulaires qui régulent la formation, le fonctionnement et la plasticité des synapses, et la signalisation de réseaux neuronaux soutenant les comportements cognitifs adaptés à notre environnement. Une recherche translationnelle nous permet de mieux comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires à l’origine de troubles comportementaux. Nous concentrons nos recherches sur deux préoccupations majeures en santé publique : les troubles du spectre autistique et les troubles du comportement induits par les agents anesthésiques généraux. Nous focalisons notre attention sur l’identification de protéines synaptiques impliquées dans l’adressage subcellulaire, l’assemblage membranaire et la signalisation des récepteurs du glutamate. Nos travaux antérieurs ont contribué à démontrer que les différentes fonctions d’un récepteur reposent sur sa capacité à s'engager dans des interactions protéine-protéine spécifiques avec des protéines d’échafaudage et effecteurs pour former une unité fonctionnelle appelée réceptosome. Ces interactions protéiques sont finement régulées, de manière très dynamique, par les stimuli environnants.

Comprendre:

1) si un récepteur est activé en tant que molécule libre ou partie de différents complexes

2) quel est son rôle dans chacune de ces conditions sont des enjeux biologiques essentiels qui offrent la possibilité de cibler exclusivement la voie de signalisation altérée dans une pathologie donnée.

Nos projets s’articulent selon 3 axes principaux

- Développer des technologies pour l'étude de la dynamique d'interaction protéine-protéine et de la signalisation neuronale

- Contraindre la dynamique moléculaire au niveau des synapses pour comprendre leur pertinence physiologique dans la plasticité cellulaire et les performances cognitives.

- Tirer profit des modèles murins : vers une recherche translationnelle, de la souris au patient


Contact : Julie PERROY (julie.perroy@igf.cnrs.fr)

Equipe “Signalisation purinergique et inflammation du cerveau"

L’adénosine triphosphate (ATP) est la molécule qui, dans tous les organismes vivants, fournit l’énergie nécessaire aux réactions biochimiques cellulaires. Dans la plus part des phyla animaux, l’ATP est également une molécule de signalisation extracellulaire qui agit en se liant à deux grandes familles de récepteurs membranaires, les récepteurs P2Y et P2X. Au sein du système nerveux, les récepteurs purinergiques sont présents dans tous les types cellulaires et sont principalement impliqués dans les communications entre les neurones et les cellules gliales. Notre équipe s’intéresse en priorité aux fonctions des récepteurs P2X qui sont des canaux cationiques activés par l’ATP.

Notre activité s’articule autour de deux axes principaux :

1- Comprendre les rôles de la signalisation purinergique en conditions neuro-inflammatoires.

2- Développer des biosenseurs de la signalisation purinergique et de l’inflammation.


Contact : François RASSENDREN (francois.rassendren@igf.cnrs.fr)

Equipe “Neurorécepteurs, dynamiques et fonctions"

L’équipe a une longue expérience dans le domaine de la neuropharmacologie et l’étude des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG). Ils constituent des cibles majeures pour le développement de médicaments (30% d’entre eux agissent sur ces récepteurs), en particulier pour le traitement de maladies neurologiques et psychiatriques. Notre équipe a réalisé d’importantes découvertes dans le domaine de la pharmacologie et du mécanisme moléculaire d’activation de deux types de récepteurs qui sont la cible de neurotransmetteurs majeurs, le glutamate et le GABA. Ce sont les huit récepteurs du glutamate (mGlu) et le récepteur GABAB, des cibles importantes pour la découverte de médicaments dans le domaine des maladies neurologiques et psychiatriques. Nous avons récemment découvert que les récepteurs mGlu forment des hétérodimères en plus des mGlu homodimériques, ce qui offre de nouvelles possibilités de modulation de la transmission synaptique. Enfin, ces récepteurs appartiennent à la classe C des RCPG qui est composée de 22 récepteurs chez l’homme, activés par des métabolites, le calcium et des molécules au goût sucré ou umami.

Le projet de recherche de l’équipe a pour objectifs spécifiques:

1 - Etudier les mécanismes moléculaires et cellulaires importants pour la fonction des récepteurs mGlu homo- et hétérodimériques, et du récepteur GABAB, ainsi que des complexes qu’ils forment avec d’autres partenaires.

2 - Contrôler l’activité de ces récepteurs avec des ligands originaux tels que des anticorps simples chaînes de lamas (nanobodies) et des ligands contrôlables par la lumière.

3 - Développer les nanobodies ciblant ces récepteurs comme drogues pour le traitement de maladies du cerveau, en particulier la schizophrénie.


Contact : Philippe RONDARD (philippe.rondard@igf.cnrs.fr)

Equipe “Codage moléculaire et neuronal des comportements"

Selection and execution of appropriate behavioral responses rely on the ability to properly use sensory information to predict future rewards or punishments. The dorsal striatum, the nucleus accumbens and the extended amygdala are major structures critically involved in this learning process. The general objective of our research aims to characterize the molecular mechanisms resulting from the integration of dopamine and glutamate signals and to understand the functional impact of such events on dopamine-controlled learning and pathology.


Contact : Emmanuel VALJENT (emmanuel.valjent@igf.cnrs.fr)

Centre de recherche en biologie moléculaire Montpellier (CRBM)

Equipe “Signalisation et dynamique du cytosquelette"

La connectivité neuronale repose sur des processus de développement complexes, tels que la croissance et le guidage des axones, l’arborisation dendritique et la synaptogenèse. Ces processus reposent sur la coordination du remodelage du cytosquelette d’actine et de la dynamique des microtubules. Les Rho GTPases sont des acteurs majeurs de la morphogenèse neuronale car elles contrôlent le remodelage du cytosquelette d’actine. Notre intérêt à long terme est de comprendre comment la signalisation des Rho GTPases contrôle la croissance et le guidage des axones ainsi que la synaptogenèse. La perturbation de ces processus peut conduire à des maladies neurologiques, telles que la schizophrénie, les troubles du spectre autistique (TSA) et la déficience intellectuelle (DI). Par conséquent, une meilleure connaissance de ces mécanismes moléculaires permettra d’améliorer la compréhension et le diagnostic des maladies neurologiques liées à des défauts dans ces processus.


Contact : Anne DEBANT (anne.debant@crbm.cnrs.fr)


Propositions de Stages


Mécanismes Moléculaire dans les Démences Neurodégénératives (MMDN)


Equipe “Impacts métaboliques dans les Tauopathies”

Modélisation de maladies neurodégénératives via la création de modèles innovants (Microcèbe, souris). Etablissement de marqueurs biologiques des maladies neurodégénratives (protéine Reg-1a, poisson zèbre, rongeurs, primates non-humains). Etude de la signalisation Ca2+ dans les neurones et cellules souches neurales, en conditions physiologiques et pathologiques. Recherche épidémiologique.


Génétique, transcriptomie, transgénèse virale, histologie microfluidique, IRM, études comportementales et cognitives


Contact : Nadine MESTRE-FRANCES (04 67 14 42 52 - nadine.frances@umontpellier.fr)

Equipe “Déterminants cellulaires de la Neuroprotection”

Parmi les déterminants cellulaires des processus neurodégénératifs observés dans toutes les maladies neurodégénératives, le dysfonctionnement mitochondrial, le stress du réticulum endoplasmique (RE) et l'altération de la communication RE-mitochondrie sont apparus comme des évênements communs responsables de la persistence de la toxicité.


4 projets : “Déficit de communication entre RE et mitochondries dans les maladies neurodégénératives”, “Luute contre les dysfonctionnements mitochondriaux dans les maladies neurodégénératives”, “Réponse au stress des ER physiopathologiques dans les tauopathies”, “Programmes de développement pharmacologique : agonistes S1R, FENM, et au-delà”


Contact : Tangui MAURICE (04 67 14 32 91 - tangui.maurice@umontpellier.fr)

Equipe “Biologie Intégrative de la Neurorégénération”

Etude des mécanismes moléculaires qui sous-tendent les processus de neurodégénérescence et neurorégénération dans le cadre de pathologies médullaire, en particulier les lésions de la moelle épinière (LME). L'absence de récupération fonctionnelle résulte de l'absence de régénération axonale et est entre autre attribuée à la formation d'une cicatrice gliale, principalement composée d'astrocytes et de microglies, qui forme une barrière physico-chimique. Ils développent une approche multimodale dans le but d'améliorer la régénération axonale après une LME. (Microcèbe, souris)


Analyse génomique intégrative cellule-spécifique, génétique, IRM, étude comportementale et cognitive


Contact : Florence PERRIN (florence.perrin@umontpellier.fr)




Equipe “Impact Environnemental dans la Maladie d’Alzheimer”

Dans le cas des formes sporadiques, de nombreuses études récentes suggèrent l’intervention de facteurs de risques exogènes dans le développement de la maladie d’Alzheimer. L’objectif principal de l’équipe est la caractérisation in vivo et in vitro de l’impact de perturbations exogènes sur l’étiologie de la MA.


En parallèle, ils testent des stratégies innovantes visant à contrecarrer les effets délétères de ces facteurs environnementaux, avec entre autre la mise en place de traitements par voie intra-nasale, mais également par l’utilisation de la photopharmacologie. (Souris, Poissons zèbres)


Contact : Catherine DESRUMAUX (04 67 14 36 89 - catherine.desrumaux-piazza@umontpellier.fr)






Institut de Génétique Humaine (IGH)


Equipe “Architecture nucléaire dans les contextes physiologiques et pathologiques”

Le laboratoire s'intéresse à comprendre comment les deux aspects de l'architecture nucléaire (compartiments nucléaires et organisation de la chromatine) coopèrent pour permettre la régulation des fonctions de l'ADN telles que la réparation de l'ADN ou l'expression des gènes. Ils utilisent une variété d'approches, notamment la biologie cellulaire et moléculaire, des méthodes d'imagerie avancées et la biologie synthétique dans divers modèles cellulaires, dont la sénescence cellulaire et les cellules souches embryonnaires de souris.

Les questions majeures de l’équipe : Comment les propriétés physiques des compartiments des pores nucléaires participent à l'organisation de la chromatine ? Quel est le rôle de la densité et de la composition des pores nucléaires dans la définition de l'identité cellulaire ? Comment la réorganisation de la chromatine à l'échelle globale influence-t-elle l'expression des gènes pendant la sénescence cellulaire ?

Contact : Charlene BOUMENDIL (04 34 35 99 62)

Equipe “Bases moléculaires de l’inflammation”

L’inflammation est une réaction normale du système immunitaire, face à une agression, et est une étape clé pour la mise en place des réponses immunitaires adaptatives. Une composante inflammatoire est retrouvée dans les cancers, les maladies auto-inflammatoires, auto-immunes, mais aussi métaboliques.

Afin de mieux comprendre comment la dérégulation de ces processus peut mener à des pathologies se manifestant par des symptômes hétérogènes chez les patients, elles étudient ces mécanismes à plusieurs échelles :

  • D’un point de vue moléculaire : elles identifient et caractérisent de nouvelles voies impliquées dans le déclenchement des pathologies inflammatoires

  • D’un point de vue cellulaire : elles caractérisent comment ces voies sont
    régulées en fonction des types cellulaires

  • D’un point de vue tissulaire : elles étudient comment l’hétérogénéité cellulaire
    au sein d’un tissus va déterminer la réponse inflammatoire et son impact sur
    l’homéostasie

  • Au niveau de l’organisme : elles étudient les réponses inflammatoires et leurs
    conséquences sur des modèles intégrés in vivo.

Contact : Nadine LAGUETTE (0434359811)

Equipe “Neurogénétique et Mémoire”

La génétique moléculaire du développement du cerveau adulte chez la drosophile est une science en émergence. On peut raisonnablement prévoir que les mécanismes géniques sous-tendant le développement du cerveau seront conservés chez les mammifères. Les corps pédonculés (CP) ''mushroom bodies'', considérés par certains comme l'analogue de l'hippocampe des mammifères, sont un excellent modèle pour étudier le développement du cerveau. Trois types différents de neurones constituent les corps pédonculés. Ces neurones apparaissent séquentiellement au cours du temps, d'abord les γ puis les a'ß' et enfin les aß.

De plus, les CP sont indispensables à la mémoire olfactive.

Contact : Jean-Maurice DURA (jean-maurice.dura@umontpellier.fr)


Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (IGMM)


Equipe “Contrôle de la mort neuronale"

Depuis plus de quinze ans, notre équipe s’intéresse aux mécanismes moléculaires qui régulent la mort cellulaire dans les neurones. Nous avons notamment étudié le rôle du système ubiquitine-protéasome, et plus particulièrement des E3 ubiquitine-ligases de la famille TRIM, dans le déclenchement de l’apoptose des neurones granulaires de cervelet. Depuis quelques années, nous nous intéressons à la régulation de l’α-synucléine, une protéine dont l’accumulation joue un rôle crucial dans la mort des neurones dopaminergiques et la pathogenèse de la maladie de Parkinson. Nos projets actuels sont centrés sur cette protéine, notamment sur la régulation de son expression dans divers modèles.

Contact : Solange DESAGHER (solange.desagher@igmm.cnrs.fr)


Equipe “Adénovirus : Récepteurs, Trafic Intracellulaire et Vectorologie »

Au cours des 20 dernières années, le laboratoire Kremer s'est beaucoup intéressé à la biologie des adénovirus. Les adénovirus sont des agents pathogènes à ADN double brin non enveloppés avec une taille de génome de 28 à 42 kb. À ce jour, environ 70 types d'adénovirus humains et > 150 types d'adénovirus non humains ont été décrits. Nous nous concentrons sur les vecteurs d'adénovirus humains et canins (CAV-2).

Nos principaux domaines d'intérêt sont :

1) Comprendre la fonction de CAR, le récepteur de l’adénovirus coxsackievirus, dans le cerveau sain et malade et pendant le trafic d’adénovirus.

2) Comprendre comment les phagocytes mononucléaires, en particulier les cellules dendrites, traitent et répondent aux adénovirus immuno-complexés.

3) Optimisation du vecteur CAV-2 pour le transfert de gènes vers le SNC.

Contact : Eric J.KREMER (04 34 35 96 72)