Musée D'Ieteren et carrosserie Wonbdercar
La famille d’Ieteren est à la tête de la seule entreprise détenue par la même famille depuis plus de 300 ans. La journée a débuté par la visite de la d’Ieteren Gallery dans laquelle plus de 100 véhicules sont exposés. Les sept métiers de la marque y sont évoqués. Ce musée abrite certaines des réalisations historiques avec notamment le charronnage, les véhicules hippomobiles et l’assemblage de véhicules.
Cette société a notamment été en charge de l’assemblage des véhicules de la marque américaine Studebaker. A l’issue de la seconde guerre mondiale, d’Ieteren obtient les droits de distribution des marques VW (1948) et Porsche (1950). Par la suite, d’autres marques viendront s’ajouter telles que Audi (1974), Seat (1984), Skoda (1992), Bentley (2000) et Lamborghini (2001). De plus, d’Ieteren est également importateur pour les motos Yamaha depuis 1975.
Sous la conduite d’un guide passionné, les personnes présentes ont donc pu découvrir l’histoire de la famille d’Ieteren ainsi que les anecdotes qui ont marqué l’histoire passionnante de cette entreprise.
La seconde partie de la journée s’est tenue dans les locaux de la société Wondercar, société spécialisée en carrosserie qui utilise des techniques de travail et de réparation à la pointe de la technologie. Après une visite des locaux émaillée de nombreuses explications techniques, les personnes présentes ont pu profiter de pizzas cuites sur place par un Food-Truck.
Bref, magnifique journée qui s’est tenue sous un soleil printanier éclatant.
Le site du Martinet, rue de Roux à Monceau-sur-Sambre, est un site emblématique à Charleroi. La ruine intégrée de l’ancienne salle des machines du puits d’extraction est un monument à l’exploitation du charbon, à la mobilisation citoyenne, au déploiement des parcs paysagers postindustriels.
Porté à bout de bras durant 40 années de mobilisation par un comité de riverains soucieux de son environnement, le site, propriété de la Ville de Charleroi, s‘étend sur 50 hectares d’espace naturel reconquis sur une ancienne friche industrielle.
Exploité dès le 18ème siècle, le site connut dès la fin du 19ème siècle un déploiement industriel de grande envergure sous le vocable Société anonyme des charbonnages de Monceau-Fontaine et du Martinet.
Dans les années trente, le « n°4 » de la Société de Monceau-Fontaine comprend outre un siège d’extraction, un gigantesque triage-lavoir et une usine à boulet qui font du site l’un des plus modernes d’Europe.
1.200 ouvriers y travaillent à pause: 6.00-14.00/14.00-22.00/22.00-6.00.
Dans les années cinquante, Monceau-Fontaine, devenue la société minière la plus puissante en Belgique est à son apogée, avec 12 sièges d’exploitation, 10.000 postes de travail et une concession qui court sous les 25 localités avoisinantes.
Dès les années 60, la concurrence des produits importés tels que le gaz naturel et le pétrole ont raison des charbonnages.
Le puits d’extraction du Martinet est arrêté en 1967. Le triage-lavoir fonctionnera jusqu’en 1979. Laissés à l’abandon, les bâtiments étaient en ruine lorsque la dernière belle-fleur fut démontée en 1995.
Dès les années 50, dans une optique avancée de valorisation des terrils, des boisements furent effectués à titre expérimental sur le versant nord du grand terril à l’instar de ce qui se faisait déjà dans les bassins industriels de la Rhur. Par ailleurs, une végétation pionnière s’y développa rapidement dès la fin des déversements. Des zones humides, roselières, mares à crapauds calamites font l’objet de gestion écologique. Dans les années 80, alors que les terrils sont jugés « désormais inutiles », des sociétés prospectent en vue d’en récupérer les matières telles que les schistes et charbons résiduels. Mais les techniques d’exploitation induisent de nombreuses nuisances pour les riverains (charroi, poussières, dégradation de l’environnement) et amènent généralement la disparition totale du terril.
Au quartier du Martinet, le comité de riverains s’oppose vigoureusement au projet. En cause, l’attachement profond au territoire, marqué par l’histoire sociale, la beauté des terrils, lesquels représentent une valeur paysagère évolutive reconnue par les habitants.
Journée d'écolage à la STIB
La Vieille Boucle Lustinoise est une course cycliste célèbre pour son parcours exigeant et atypique, que les coureurs – moustachus – empruntent pour la performance ou l’amusement, aux commandes de vélos vintage. L’événement, organisé au profit du Fonds Emile Salamon et de la Fondation Mont-Godinne, est assaisonné d’une caravane d’ancêtres auto et moto (et d’un rallye), d’un rétro-tennis, d’un rétro-camping et d’un tas d’animations gratuites destinées aux petits et aux grands (concerts, bars, restauration, etc.).
Depuis 2014, ce sont plus de 178.000€ qui ont été récoltés.