En ce froid samedi de janvier, à l’invitation du club, plusieurs courageux se sont retrouvés à Lessines, patrie de Magritte, pour visiter non pas le musée Magritte mais une vénérable institution : l’Hôpital Notre-Dame à la Rose.
Cet hôpital est l’un des plus anciens d’Europe. Que ce soit la chapelle baroque, le jardin des plantes médicinales, la salle des malades, le couvent, la pharmacie, cet ensemble donne une idée de la modernité de ce lieu conçu au Moyen-Age.
Il y a d’abord, la salle des malades. Pour les amateurs de « La Grande Vadrouille », cette salle est une copie conforme de celle que l’on peut voir dans ce film mythique lors de la scène aux hospices de Beaune. Chaque malade est couché dans une alcôve protégée par d’épaisses tentures rouges.
Et puis, pour soigner les malades, il y a un très grand jardin de plantes médicinales. Celles-ci sont soigneusement dosées et traitées et permettent d’alimenter la pharmacie en médicaments et potions divers.
Au cas où les médicaments et potions ne sont pas suffisant, il y a également une impressionnante collection d’instruments chirurgicaux.
Enfin, à côté des soins du corps, ce lieu est propice aux soins de l’âme. La chapelle et la bibliothèque permettent de se recueillir et de guérir les blessures psychologiques.
Le guide nous a conduit au travers des différentes facettes de ce magnifique lieu dédié à la guérison. Que voilà un magnifique et insolite pan de notre histoire que les visiteurs du jour ont eu l’occasion de découvrir.
Bois-du-Luc et parc de Mariemont, 2 mai 2021
Wallonie, terre de charbonnages. La révolution industrielle de la fin du XIXème siècle a vu l’émergence d’une industrie florissante en Wallonie. Charbonnages, sidérurgie, constructions métalliques et ferroviaires, chemins de fer et canaux ont fait de la Wallonie un berceau du développement économique qui a largement dépassé les frontières de notre région.
Cependant, l’évolution technologique et l’émergence de pays en voie de développement ont signé le glas de l’industrie wallonne. Les nombreux charbonnages disséminés en Wallonie et principalement en région de Charleroi ont fermé leurs portes. Le charbonnage de Bois-du-Luc a fermé ses portes en 1973. Afin de conserver et d’entretenir la mémoire collective, ce site a fait l’objet d’une rénovation complète. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ce charbonnage présentait la particularité d’offrir aux mineurs et à leurs familles des logements à proximité du site. L’encadrement social était une des priorités des gestionnaires du site. A côté des maisons ouvrières, un magasin d’alimentation, une boucherie, une école, une bibliothèque et une église sont implantés sur le site.
Pour les loisirs, un café, une belle salle des fêtes, un parc, un kiosque avaient également été prévus par les dirigeants de l’époque.
Sous la direction de Cathy, les membres présents ont fait connaissance avec certaines des facettes de ce site.
Autre facette de cette Wallonie industrielle, les cours d’eau et principalement les canaux qui permirent de relier les sites de production aux lieux d’exploitation. C’est le long du canal du Centre historique que nous avons eu l’occasion de pique-niquer dans le strict respect des mesures sanitaires.
Cette magnifique journée s’est clôturée par une promenade au parc de Mariemont, superbe écrin de verdure de 45 hectares situé sur le territoire de Morlanwelz. Ce parc est du à l’initiative de Nicolas Warocquié fondateur d’une célèbre dynastie d’industriels de la région de Mons.
Cliquez pour faire défiler les photos.
Memorial Kongolo et Bois des Rêves, 30 mai 2021
La chapelle du mémorial Kongolo fut érigée en 1967 en souvenir des missionnaires (catholiques et autres) qui perdirent la vie lors des graves troubles qui suivirent l'indépendance du Congo (1962-1964). De style agréablement moderne, elle recense 217 noms sur son mur de façade.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle-M%C3%A9morial_Kongolo_de_Gentinnes
Lustin, tournage pour la télévision, 16 juin 2021
La vieille Boucle Lustinoise a été créée en 2014 au profit du Fonds Emile Salomon et de la Fondation Mont-Godinne par une équipe bénévole, enthousiaste, engagée et … moustachue.
De 2014 à 2020, ce sont plus de 136.000 euros qui ont été récoltés grâce aux participants.
Le village de Lustin est situé à côté du village de Crupet, village qui participait en 2021 à l’émission de la RTBF « Le plus beau village de Wallonie ». Chaque village participant à ce concours était représenté par un animateur de la chaîne. Pour Crupet, c’est Rodrigo Beenkens, le sympathique commentateur sportif de la RTBF qui était le représentant de ce village. Les organisateurs de la vieille boucle ont eu l’idée de jumeler les deux évènements : la vieille boucle et le plus beau village.
Ce programme s’est déroulé en deux étapes : la première s’est tenue le 16 juin, journée qui a servi de répétition et durant laquelle les équipes de la RTBF ont réalisé les séquences en vue du concours du plus beau village. Le club y était représenté par quatre voitures.
La deuxième étape a eu lieu le 05 septembre, quelques jours après la consécration de Crupet comme plus beau village de Wallonie.
Fourneau Saint-Michel, 4 juillet 2021
Le Domaine provincial du Fourneau Saint-Michel se compose de deux entités distinctes mais néanmoins complémentaires:
D’un côté, le Musée du fer et son unique haut-fourneau au charbon de bois.
Les bâtiments, témoins remarquables d’une industrie du fer florissante en terre luxembourgeoise aux 17è et 18è siècles, permettent de découvrir les techniques de fabrication de la fonte ainsi que d’apprécier l’importance et l’usage du fer dans la vie quotidienne d’autrefois. Un musée qui fait la part belle aux nouvelles technologies : écrans tactiles, vidéos, … Un musée qui parle du passé, mais de façon moderne.
De l’autre côté, se trouve le Musée de plein air et ses 40 ha dédiés à la vie rurale en Wallonie, dont la mission première est la sauvegarde du patrimoine bâti. Mission accomplie grâce à la transplantation de bâtiments des 19è et 20è siècles à découvrir au travers d’une promenade au sein d’un cadre exceptionnel.
Petite école, chapelle, imprimerie, fours à pains, magasin… Apprendre le quotidien de nos aînés et leurs traditions grâce notamment aux nombreux objets de collection exposés!
La Vieille Boucle Lustinoise a été créée en 2014 au profit du Fonds Emile Salamon et de la Fondation Mont-Godinne (CHU UCL Namur), par une équipe bénévole, enthousiaste, engagée et… moustachue. Depuis 2014, ce sont plus de 136.000€ qui ont été récoltés.
la Vieille Boucle Lustinoise, une course de vélo vintage assaisonnée d’une caravane d’ancêtres auto et moto, d’un rétro-camping et d’un tas d’animations décalées. Elle a donné rendez-vous aux passionné(e)s moustachu(e)s de vieux vélos, aux sportifs et aux moins sportifs, aux amoureux de belles et anciennes mécaniques et, plus largement, aux gens qui souhaitaient profiter d’une ambiance singulière.
L’ambiance était donc particulièrement festive d’autant plus que notre club était l’invité d’honneur de cette journée. Nos voitures bénéficiaient d’un emplacement de parking privilégié aux abords de l’entrée du site.
Au programme de cette journée, course cycliste sur vélos d’époque, deux rallyes de véhicules anciens, petit-déjeuner et dîner à disposition des personnes inscrites à l’évènement, le tout sous un magnifique soleil. Cette journée fût également l’occasion de promouvoir notre club par le nombre important de 2 CV présentes et aux contacts réalisés sur place.
S’il est bien un évènement à retenir en cette année 2021, c’est bien celui-ci. En effet, cette journée a été organisée pour fêter les 20 ans du club. En effet, le club a été fondé le 5 octobre 2001.
Pour cette occasion tout à fait particulière, le Président avait décidé de mettre à l’honneur la ville qui est le berceau du club à savoir Fleurus.
Fleurus a un riche passé historique et culturel. L’idée était de faire le tour des sites remarquables de l’entité que ce soit d’un point de vue historique, industriel ou culturel.
De Fleurus à Saint-Amand en passant par Wanfercée-Baulet, Wangenies, Heppignies et Brye, les nombreux participants à cette journée ont eu l’occasion de faire connaissance avec la richesse et les particularités de la ville que ce soit le château de la Paix qui a accueilli l’espace d’une nuit Napoléon Bonaparte à la veille de la bataille de Waterloo ou les fermes châteaux qui émaillent le paysage bucolique de la cité. Le guide de la ville de Fleurus qui accompagnait les participants a également permis d’avoir des explications claires et passionnées sur le patrimoine indiscutable de Fleurus.
Il faut également mettre en évidence le succès de cette journée. En effet, 12 2CV ont participé à la fête du club.
En 1984 quelques joyeux drilles ont eu l’idée saugrenue d’organiser sur le Circuit de Spa-Francorchamps une épreuve de 24 heures réservée aux 2CV Citroën ! Il suffisait alors d’équiper une ‘deuche’, le plus souvent récupérée à la casse, d’un arceau de sécurité, de harnais, coupe-circuit, siège baquet, et de bricoler quelques améliorations ‘course’ pour pouvoir engager l’engin dans cette épreuve atypique. C’était fun, bon marché, mais sportif puisque le pilotage de ce drôle d’engin nécessitait quand même un bon coup de volant. Aaah, la plongée dans le Double Gauche, quand la suspension ‘balançoire’ faisait constamment passer l’auto du sous-virage au survirage, obligeant son pilote à de vigoureux coups de volant pour la maintenir sur la trajectoire, tandis que la vibration de la roue avant droite se transmettait violement dans la direction ! Ce n’était pas très efficace, mais il fallait un sacré gros coeur pour aller vite !
Et puis… Et puis… L’esprit de compétition, l’ingéniosité et l’obstination des concurrents, tout cela a peu à peu transformé la petite Citroën en un vrai bolide de course. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance. La petite cylindrée, la suspension bateau unique en son genre, l’aérodynamisme inexistant étaient autant de défis à relever. Autant de problèmes qui ont peu à peu trouvé des solutions. Aujourd’hui, le pilotage des 2CV de course offre des sensations ‘racing’ tout à fait intéressantes, au point que des pilotes confirmés, habitués à des bolides surpuissants, n’hésitent plus à s’inscrire à ce double tour d’horloge pas comme les autres. Il faut dire que les différents teams n’ont pas lésiné sur les moyens pour obtenir les performances souhaitées : le petit bicylindre d’origine a été remplacé par un bicylindre d’architecture similaire, mais de cylindrée plus grande, d’origine BMW.
Les boîtes, devenues fragiles suite à l’augmentation de puissance, ont été modifiées ou changées. Aujourd’hui, ce sont des séquentielles à 5 vitesses ou des boîtes à crabots parfaitement étagées pour un usage compétition. Les carrosseries se sont vues adjoindre des éléments aérodynamiques en matériaux composites, chaque équipe y allant de sa petite idée, de sorte que la plupart des autos sont différentes. Ce qui fait d’ailleurs la particularité et le charme de la 2CV Racing Cup. Quant à la suspension, elle est durcie au point que les autos virent parfaitement à plat ! Au volant, on oublie complètement qu’on pilote une ‘deux poils’ tant les sensations font plutôt penser à un gros kart. Même si le moteur ne développe que 80 chevaux, il entraîne sans difficulté les 600 kilos de l’auto, et les montées en régime sont similaires à celles d’une petite sportive. Les chronos sont d’ailleurs semblables à ceux d’une… Lotus Elise de première génération, ce qui a parfois le don d’en agacer certains !
Depuis l’avènement de la C1 Racing Cup, ce sont quelque… 140 petits bolides qui partagent la piste de Francorchamps. De quoi compliquer la tâche du pilote de 2CV, qui doit se fendre d’un slalom permanent ! Vous l’avez compris, ces 24H2CV sont devenues une véritable épreuve sportive aussi difficile et exigeante que d’autres courses d’endurance a priori plus prestigieuses. Il s’agit toujours de la meilleure façon de s’essayer à la compétition automobile ou de s’offrir une récréation dans une ambiance inimitable qui respire la passion.
https://www.spa-francorchamps.be/24h-2cv-lincontournable-rendez-vous-depuis-35-ans-deja