La page recueil technique n'est pas chronologique mais décrit les différents aspects du projet. C'est un recueil de connaissance qui contient toutes les informations techniques concernant le projet (planning, calculs, dimensionnement, choix...).
Avant toute chose, il faut pouvoir définir de manière claire ce qu'on attend de notre imprimante, ce qui est déjà fait, ce que nous pouvons faire cette année et ce qui sera implémenté l'année prochaine. C'est pourquoi nous avons d'abord dû déterminer, en accord avec le client, un cahier des charges général (résumé dans le schéma ci-dessous), que nous avons ensuite subdivisé selon les trois sous-catégories que nous avons définies : la partie thermique, responsable de l'enceinte isolante et de sa régulation thermique, la partie mécanique, chargée de concevoir le design de l'imprimante et les lois de commande de la tête et du plateau, et la partie électronique, responsable de la commande de l'imprimante et des cartes électroniques.
La structure delta est constituée de trois glissières qui permettent le déplacement de des bras fixés au support de tête. Le mouvement de translation est transmis à la glissière via un système vis-écrou.
Le calcul de la loi de commande en position des trois glissières permet d'amener le support de tête à un point donné. Joint à la précision des glissières nécessaires, le calcul permet d'atteindre les exigences de précision en X et en Y.
L’objectif est de trouver l’expression des trois altitudes Z1, Z2 et Z3 des chariots sur le guidage vertical en fonction des coordonnées (x,y) du centre du plateau d’impression dans le plan horizontal.
Il doit pouvoir tourner sur lui même pour faciliter l'impression et notamment pour pouvoir imprimer plus tard directement sur des pièces existantes.
Il faut donc un axe de rotation au centre d'un plateau circulaire ainsi qu'un système d'engrenages relié à un moteur qui puisse faire tourner ce plateau supérieur autour de son axe
On obtient finalement un schéma général des différentes liaisons entre les pièces de l'imprimante.
Dans notre modèle d'imprimante 3D, le plateau est aussi mobile pour permettre plus d'amplitude d'impression. Pour cela, les commandes imposant des mouvements à la tête d'impression doivent être décomposées en déplacement pour la tête et déplacement pour le plateau. Pour réaliser cela, nous avons décidé de commander avec des cartes différentes chacun des déplacements. Cela implique d'une part de déterminer les cartes adaptées, et d'autre part de séparer les codes électroniques d'impression.
Une Raspberry Pi commandera l'imprimante dans sa globalité. Elle recevra les fichiers d'impression et les convertira. Elle enverra ensuite les fichiers de commande ligne par ligne aux 2 cartes choisies pour commander l'imprimante :
Nous avons choisi une Raspberry Pi pour commander l'imprimante dans sa globalité. A terme, il sera en effet plus pratique d'avoir une carte indépendante qui pourra commander l'imprimante, plutôt que d'avoir à brancher un ordinateur et refaire les réglages à chaque fois, même si cela est possible et est ce que nous utilisons actuellement.
La SmoothieBoard commande le mouvement de la tête. Nous avons choisi cette carte car elle est conçue spécialement pour gérer un mouvement delta tel que celui de la tête d'impression. C'est ce genre de carte qui est habituellement utilisée dans les imprimantes 3D. Elle avait déjà été utilisée par l'équipe de l'année précédente et donc prête à être modifiée.
La carte Arduino Mega avec les accessoires adaptés commande le mouvement du plateau. La carte Arduino est en effet facile d'utilisation et une bibliothèque lui permet d'utiliser du G-Code. Par ailleurs, nous envisageons à terme d'ajouter sur cette carte le contrôle de la température de l'enceinte.
•Capable d’isoler l’impression de l’objet
•Impressions qui puissent se faire de -10ºC à 100ºC
•Plus grande que les dimensions de l’imprimante
•Assez rigide pour porter les réservoirs ainsi que la matière
•Présence d’une porte et d’une fenêtre
•Transportable
On peut ensuite fixer certaines valeurs
On cherche maintenant à déterminer la puissance à fournir pour s’arrêter à 373K.
Pour la régulation, on peut supposer que la résistance chauffe instantanément compte tenu du temps de chauffe de l’ensemble. Donc, on peut considérer que quand on pilote la puissance de la résistance, on pilote en fait directement sa température Tc.
On suppose aussi que la température de la résistance correspond à la température de l’air dans la boîte de chauffage.
Pour piloter, on assimile le système à un premier ordre : Tint' = -k.(Tint - Tc)
En faisant un asservissement, on établira une consigne de la forme : Tc = C.(Tint - Tvoulue)
Le meilleur C (correcteur) serait un PI (K1+K2p) compte tenu du système. Un proportionnel fonctionnerait très bien néanmoins.
Néanmoins, pour déterminer les constantes, on a besoin de connaître le k, ce qu’il faudra faire par identification après avoir envoyé une consigne échelon à Tc. Pour cela, il faut construire tout le système.
Dans un premier temps, il sera déjà bien de piloter tout simplement en fixant Tc=Tvoulue, c’est-à-dire sans correcteur (et donc sans asservissement).
Celui-ci remplit en effet les principales fonctions demandées :
Travailler sur une plage de -10ºC à 100ºC
Ne pas se dégrader avec la chaleur (jusqu'à 100ºC)
Supporter structurellement le poids (poids de l'enceinte et des réservoirs)
Après discussions avec des spécialistes, Delphine Bresch-Pietri et François Cauneau, nous avons déterminé une solution pour le système thermique, explicitée dans le schéma ci-dessous.
Pour cette année, nous ne nous occupons que de bâtir l'enceinte pour le chauffage. La partie refroidissement et contrôle de l'humidité ne sera construite que l'année prochaine, bien que le principe ait déjà été en grande partie imaginé et schématisé.
Nous avons ainsi acheté les matériaux nécessaires à la construction de l'enceinte, celle-ci débutera la semaine prochaine.