Nuit très calme, presque sans vent mais encore avec une condensation phénoménale.
Nous sommes 400 m au-dessus des forêts du versant ouest du Vercors mais le brame du cerf parvient jusqu’à nous : très impressionnant d’autant que c’est la 1ère fois pour tous les 3. Ils ont bramé de l’aube jusque vers 9h du matin (et également la veille mais de façon moins perceptible)
Nous devons attendre le soleil pour faire sécher les couettes et ne nous mettons en route que vers 10h, comme hier.
Passage au Pas de Fouillet dans l’espoir d’y voir quelques marmottes.
Ici comme dans le Mercantour elles semblent déjà décidées à hiberner. Étonnant alors qu’il ne fait encore pas froid du tout ? L’hiver doit leur sembler bien long, ou alors ce sont de vraies flemmardes !
Nous prenons de l’eau au Pas des Bachassons, contournons le sommet de Montaveilla pour aller vers les Rochers des Parquets.
Nous avions vu PLEIN de bouquetins par là en Juin, mais aujourd’hui, pas la moindre corne à l’horizon.
Le Grand Veymont est déjà coiffé de quelques nuages, la forêt a vraiment des allures automnales.
Le Mont Aiguille à contre-jour parait d’autant plus imposant.
Nous profitons un bon moment de la vue depuis le sommet des Parquets, il n’y a pas un souffle de vent, il fait très bon.
Un jeune homme arrive bientôt à grandes enjambées, depuis la cabane de Chaumailloux : il nous indique que la sente est bien cairnée alors que nous avions bien galéré par là en juin avec Arnaud.
Il a vu des bouquetins justement par là-bas et nous décidons donc de zapper la jolie plaine de la Queyrie pour filer au plus court directement vers Chaumailloux.
En fait de bouquetin, nous n’en verrons qu’un seul : le terrain est tellement vallonné qu’ils peuvent être tout proches et pourtant échapper à notre regard.
Au moins la sente est-elle en effet assez facile à suivre : il y a eu du passage tout l’été et elle est beaucoup plus lisible. Peut-être le sentier a-t-il aussi été recairné…
Pause pique-nique avec une vue imprenable sur le Mont-Aiguille, à présent mieux éclairé.
Vue vertigineuse vers le fond de la vallée...
Nous apercevons Chaumailloux où nous ne ferons que reprendre un peu d’eau avant de poursuivre vers la Tête Chevalière.
Quelques chevaux broutent tranquillement près de la Bergerie de Chamousset.
Nous allons ensuite jusqu’à la source du Pré de la Font, y faisons le plein d’eau en 4ème vitesse car le temps se gâte sérieusement.
Ultime grimpette vers la Tête Chevalière où craignant la pluie nous installons rapidement les tentes.
Nous voilà dans les nuages, mais finalement il ne pleuvra pas.