Samedi 31 octobre 2015
Il a encore à peine gelé cette nuit et le début de la montée se fait dans une fraicheur bienvenue, tandis que la Montagne de Garnesier est déjà au soleil.
Je perds un peu le sentier principal mais trouve finalement la bifurcation qui va vers la Tour Carrée (il y a un panneau !)
La voici enfin…et enfin nous sortons de la forêt (très belle et aérée au demeurant)
Nous voilà au soleil, ça chauffe !
Le topo indique de remonter dès que possible en hors sentier sur une crête qui offre une vue magnifique sur la Tête de Garnesier et Chamousset.
Les chiens sont toujours très intéressés par ces versants abrupts, domaine des chamois…la Tête des Ormans apparait.
Je vais faire un petit détour vers la Tête des Pins qui surplombe 2 petits laquets, histoire de faire boire les chiens. Derrière les jolis pins qui paradent sur la crête, la Montagne de Bure. (Tête de la Cluse 2682 m)
Hum ! Voilà de l’eau bien …nourrissante !
Au 1er plan, le Pain de Sucre.
Nous rejoignons ensuite le Col de Plate Contier (1905 m) duquel nous grimpons vers le sommet de la Tête des Ormans.
Nous embrassons d’un coup d’œil le parcours effectué ce matin : la montée dans la forêt de mélèzes, le passage au pied de la Tour Carrée, puis la traversée le long de la crête, le détour vers les laquets et le Pain de Sucre et le passage au col de Plate Contier.
Voilà, les chiens sont en haut ! Mais que regardent-ils ?
Pas mal ! Les chiens sont-ils sensibles aux paysages ? Sans doute pas, quoique…
En contrebas le sauvage cirque de l’Abéou et de G à D, la Tête et le Roc de Garnesier, la Tête de Vachères et la Crête de la Rama (où la neige a disparu). Grandiose !
Nous faisons une longue pause au sommet des Ormans (2140 m), survolés par quelques vautours fauves, quelle classe !
Itoo a l’air une fois de plus très intéressé par ce précipice, gloups !
J’ai vu des chamois de très loin, trop loin pour une bonne photo et trop loin pour intéresser les chiens…c’est aussi bien !
Au SE le Plateau de Bure.
Au NE l’impressionnante barrière formée par la Montagne de Faraut (au 2ème plan) qui s’incline au sud vers le Col du Noyer où nous avons dormi la 1ère nuit.
La descente depuis le col de Plate Contier dans la forêt de mélèzes est un pur régal : le sol est souple et élastique, du velours pour les pattes des chiens.
Très belle balade encore une fois !
Je suis un peu claquée par ces 3 jours de randonnée et un gros rhume concomitant alors je décide de dormir encore ce soir dans la région et de ne rentrer que demain.
Je trouve un joli coin de bivouac au-dessus du col de la Croix-Haute, au pied du Jocou dont les pentes accueillent un gros troupeau de chamois, tout là-haut !
Je n’ai exploré qu’une toute petite partie du massif (au Sud) mais nul doute qu’il y a de quoi s’y émerveiller encore ! C’est un massif vraiment original, qui sent déjà la Provence avec du fait de son relief escarpé de petits airs de haute montagne.