Jeudi 29 oct 2015
Nous sommes arrivés hier soir sous la pluie avec un ciel bien bas et j’ai hâte de découvrir notre environnement.
Nous avons très bien dormi un peu en contrebas du col du Noyer (versant ouest) et les chiens ont hâte de se dégourdir les pattes.
On continue tout simplement le chemin au bord duquel nous avons dormi.
La lumière matinale est superbe (vive l’automne), les nuages flirtent avec les sommets…
Ombres et lumières…
La lune est encore presque pleine.
Ocre, blanc, bleu…
Le chemin devient sentier, qui s’élève tranquillement jusqu’au col de la Saume (1704 m)
Où me précèdent les chiens… Hâte de découvrir la vue !
Mer de nuages sur le Champsaur.
Encore pas mal d’aiguilles aux branches des mélèzes.
Le sentier continue, nous aussi, c’est irrésistible !
Nous sommes juste au-dessus des nuages.
Une trouée nous laisse apercevoir un petit village du Champsaur.
Derrière la Tête du Tourneau, c’est le col du Noyer.
Un rayon de soleil filtre dans le vallon du Rif où nous avons dormi.
Les Ecrins fraichement enneigés, c’est beau !
Finalement les nuages nous rejoignent alors nous redescendons au triple galop (pour les chiens !) dans les flaques !
Très belle micro-balade improvisée !
Je reprends la route pour quelques km jusqu’au Col du Festre, pour aller me balader dans le Vallon des Aiguilles.
La vallée est au soleil mais les sommets accrochent les nuages.
Direction le col des Aiguilles. Le sentier est bien balisé car nous sommes sur le tour du Devoluy.
Les crêtes de la Rama, enneigées,
Surplombent la Cascade de Saute Aure, en pleine forme après les précipitations de la veille.
Ambiance…. les abords du sentier sont ponctués de carcasses de brebis (au moins une demi-douzaine) sans doute placées là par quelque berger énervé par le loup.
Atmosphère écossaise…
Le plafond nuageux remonte un peu et je vais explorer l’autre côté de la vallée : ce vaste enclos témoigne que le loup était déjà présent autrefois dans ces montagnes.
Les chiens se régalent à explorer chacun des méandres du petit ruisseau.
Les nuages sont si bas sur le col des Aiguilles que je renonce à grimper jusque-là.
En redescendant nous retrouvons les mélèzes et le soleil !
La journée de demain s’annonce radieuse, aussi je roule jusqu’au départ de la prochaine rando, afin d’être à pied d’œuvre de bonne heure.