Je 12/02:
-28°C ce matin, c'est notre record!
En route vers Flatruet, près de la frontière norvégienne.
Route dans les arbres (...), quelques lacs aperçus entre 2 sapins, puis nous grimpons vers Flatruet.
L'étymologie de ce lieu-dit nous saute aussitôt aux yeux, c'est flat, très flat.
Un immense plateau battu par les vents aussi loin que porte le regard. La route dessert un gros village et pour garantir sa praticabilité 2 bulldozer énormes consolident d'impressionnants murs de neige de 5 ou 6 m de haut sur plusieurs km, destinés à empêcher le vent de souffler des congères sur la route.
En tout cas, l'endroit ne se prête pas vraiment à la randonnée à ski, aussi redescendons-nous un peu plus bas pour partir vers un petit sommet pas trop éloigné.
Comme il y a un peu de vent nous choisissons de passer par un sous-bois
et nous retrouvons dans une neige très profonde avec des bâtons qui nous paraissent 2 fois trop courts.
Finalement nous quittons les arbres pour arriver au sommet.
Belle balade mais qui ouvre l'appétit!
A la demande pressante des enfants affamés, nous consultons la carte d'un petit restaurant sur la route du retour et découvrons que la chute de la couronne suédoise fait bien notre affaire. Les prix en deviennent vraiment très raisonnables : 35 euro pour 4 énormes pizzas+ crudités dans un joli restaurant bien décoré avec une charmante hôtesse qui même si elle ne parle qu'allemand, n'en est pas moins très prévenante. (Il faut dire qu'en Suède presque tout le monde parle anglais, du moins en-dessous de 35 ans)
En déjeunant nous voyons passer sous notre fenêtre toutes sortes d'équipages exotiques pour nous Européens du (presque) sud.
Sur la route du retour, la lumière est si belle
que je force mes troupes en pleine digestion à aller faire un petit tour sur un lac avec vue sur les montagnes.
Pas de chance, un nuage pile devant le soleil!
Une vague dépression dans la surface enneigée nous intrigue...
Mais c'est bien un trou, gloups!
Nous suivons d'étranges traces,
sans doute celles d'un élan au galop?