Pendant ce temps-là le vent a forci et c'est le batoresto qui vient nous récupérer au bout de notre balade.
Nous déjeunons, traversons le Nil vers un joli village dont nous visitons les alentours.
Briques faites "maison".
Tout est bon dans l'palmier!
Nous avons la visite (malheureusement pas entièrement désintéressée même sur cette île au beau milieu du Nil) de quelques enfants.
La felouque nous rejoint finalement, à la fin d'un chapelet de 4 ou 5 felouques
tirées par un petit remorqueur.
Nous avons souvent navigué de concert avec 1 ou plusieurs autres felouques (toujours avec des Français à bord d'ailleurs) non accompagnées par un bateau à moteur.
J'avais préféré choisir la formule avec bateau à moteur, craignant en cas de pétole de ne pas pouvoir être à temps au Caire pour notre vol de retour.
En fait, les Egyptiens sont à la fois solidaires et organisés si bien que malgré les caprices météo les autres felouques sont elles-aussi arrivées à temps à leur destination finale.
L'avantage du bateau à moteur réside donc plus dans le confort pour les repas et une plus grande autonomie facilitant les excursions à terre. Nous avons vu certaines felouques non assistées par un bateau à moteur naviguer tard le soir ou tôt le matin mais je trouve que l'idée de la voile pure a son charme...
Ce soir est notre dernière soirée sur le Nil et notre équipage est bien décidé à faire la fête aidé par les équipages de 3 ou 4 autres felouques. Une fois la vaisselle terminée, ils rassemblent leurs troupes, réveillent Arnaud déjà endormi, chauffent les tam tam aux flammes d'un grand feu de feuilles de bananiers séchées et en avant!