J5 (Jeudi 21/02) : Désert blanc, Western Desert et retour au Caire à tombeau ouvert!
4h30, le réveil sonne: l'éclipse est déjà bien avancée. Quel luxe de pouvoir suivre une éclipse de lune du fond de son sac de couchage dans un si beau désert!
Après avoir pris quelques photos je me recouche frigorifiée.
A 6h15 je me relève juste avant le soleil: il fait 1,7°! Grâce aux couvertures apportées par Ahmada , à nos sacs de couchage et à nos fourures polaires, nous n'avons pas eu froid.
Quel bonheur, l'énergie solaire: l'atmosphère se réchauffe à toute vitesse (je ne dirais sans doute pas ça en été!).
Le désert s'illumine!
J'essaie de suivre les traces des fennecs sans pouvoir les débusquer.
Notre camp :
Finalement la vie reprend son cours diurne.
Ahmada, transformé, nous fait découvrir une zone pleine de cailloux extraordinaires.
Quelle fragilité!
Nous en ramassons qq kilos (et n'en "cueillons" pas), impossible de résister (ils passeront d'ailleurs sans problème les contrôles douaniers)
Nous quittons finalement le Désert Blanc
et après un dernier petit tour dans le Western Desert,
nous repartons jusqu'à Bahariya.
Agabat et le désert Blanc sont vraiment les endroits qui nous ont le plus enthousiasmés.
Le Désert Noir et surtout la Montagne de Cristal sont vraiment plus quelconques.
Un taxi affreté par Helal nous emmène au Caire : 380 km d'une route facile, jusqu'aux faubourgs du Caire où le slalom commence. A plus de 100 à l'heure (parfois 130), nous nous faufilons au millimètre près entre voitures, camions, charettes tirées par des ânes, voitures en panne, voiture garée sur la voie de gauche avec son conducteur faisant sa prière (bonne idée!) sur le terre plein central de la route à 4 voies.
Je ne crois pas être particulièrement chochotte mais j'ai fini par ne plus oser regarder ce qui se passait.
Pas de répit pour autant!
Les « ouchhh », « naaan », « sssss » prononcés par Fred et les enfants, ponctués des coups de klaxon ne laissant augurer aucune amélioration dans la conduite du chauffeur.
J'ai vraiment cru ma dernière heure arrivée quand je l'ai vu mettre sa ceinture (en plus nous n'en avions même pas!)!!!!
Quelle bêtise, me disai-je, de mettre en danger la vie de toute la famille juste pour des vacances!
Finalement, il est soudain devenu presque normal, sans doute en raison d'une présence policière...
Etonnament nous sommes arrivés en un seul morceau (enfin... 5) à l'hôtel Osiris, réservé par internet (70 euro la chambre familiale pour 6, petit déjeuner inclus). Un havre de paix francophone, calme, chaleureux, propre, avec de l'eau chaude et un bon repas (environ 30 euro pour 5).
Nous demandons au patron Nabil de nous commander un taxi pour l'aéroport (15 euro pour un van)car nous décollons demain à 8h00 pour Assouan d'où nous descendrons le Nil en felouque.