We often hear stories of people paying huge amounts of money for items once owned by celebrities, like a guitar used by a famous musician or a hockey stick used by a sports star. Many people think these objects are special or valuable because of who used them. But do we also believe that using these items could actually make us better at doing what the celebrity does?
In this study, we explored this idea, called “ability contagion”, with children and adults in the United States and Canada. We collected data with hundreds of participants, and we found that: (1) Many children and adults said the celebrity-owned item would help them perform better, but only when they were forced to chose a single object. When given the option to say that multiple objects were the same, most people said their performance wouldn’t change. (2) Both adults and older children still believed celebrity objects were more valuable or museum-worthy, even if they didn’t think those objects would improve their own abilities.
In short: People of all ages often think celebrity items are special, but they don’t believe that using them will make them better at sports, music, or other tasks.
On entend souvent parler de personnes qui ont payé des sommes énormes pour des objets ayant appartenu à des célébrités, comme une guitare utilisée par un musicien célèbre ou un bâton de hockey utilisée par une star du sport. Nombreux sont ceux qui pensent que ces objets sont spéciaux ou précieux en raison de la personne qui les a utilisés. Mais pensons-nous également que l'utilisation de ces objets pourrait nous rendre plus performants dans les activités de la célébrité ?
Dans cette étude, nous avons exploré cette idée, appelée la « contagion des aptitudes », avec des enfants et des adultes aux États-Unis et au Canada. Nous avons recueilli des données auprès de centaines de participants et nous avons constaté que : (1) De nombreux enfants et adultes ont déclaré que l'objet appartenant à la célébrité les aiderait à obtenir de meilleurs résultats, mais uniquement lorsqu'ils étaient obligés de choisir un seul objet. Lorsqu'ils avaient la possibilité de dire que plusieurs objets étaient identiques, la plupart des participants déclaraient que leur performance ne changerait pas. (2) Les adultes et les enfants plus âgés continuaient à penser que les objets célèbres avaient plus de valeur ou méritaient d'être exposés dans un musée, même s'ils ne pensaient pas que ces objets amélioreraient leurs propres capacités.
En résumé : les personnes de tous âges pensent souvent que les objets de célébrités sont spéciaux, mais elles ne croient pas que leur utilisation les rendra meilleurs en sport, en musique ou dans d'autres domaines.
People often interact with objects that stand for something else. A toy lion, for example, can remind us of a real lion, but it’s also just a small plastic toy. Yet both children and adults can make mistakes: we know that children sometimes give representations the properties of the real thing, like thinking a toy lion can actually roar.
In our study, we looked at the opposite error, which we call “representational blindness”: forgetting the real, physical features of the object that’s being used as a representation. For instance, when looking at a plastic toy lion, some people barely notice that it’s actually made of plastic. To explore this, we used a task where participants had to interpret the pronoun “this” in ambiguous situations.
We ran two experiments with children aged three to six as well as adults. The results showed that everyone showed some level of representational blindness, especially when looking at pictures rather than toys. Children were particularly likely to focus on what the object represents instead of what it really is.
These findings help us better understand how children learn to read, draw, or evaluate scientific evidence. They may also shed light on how people interpret the increasingly minimalistic logos used in marketing today.
On utilise souvent des objets qui représentent autre chose. Une figurine de lion, par exemple, peut évoquer un vrai lion, mais elle reste aussi un simple jouet en plastique. Pourtant, enfants et adultes se trompent parfois : on sait que les enfants attribuent parfois aux représentations des propriétés du réel, comme penser qu’un jouet-lion peut rugir.
Dans notre étude, nous avons examiné l’erreur inverse, que nous appelons la « cécité représentationnelle » : le fait d’oublier les caractéristiques réelles de l’objet qui sert de représentation. Par exemple, face à un lion en plastique, certaines personnes ne remarquent même plus qu’il est fait de plastique. Pour explorer ce phénomène, nous avons utilisé une tâche où les participants devaient interpréter le pronom « ceci » dans des situations ambiguës.
Nous avons mené deux expériences auprès d’enfants de 3 à 6 ans et d’adultes. Les résultats montrent que tous présentent une forme de cécité représentationnelle, surtout avec des images plutôt qu’avec des jouets. Les enfants sont particulièrement susceptibles de se concentrer sur ce que l’objet représente plutôt que sur ce qu’il est réellement.
Ces résultats permettent de mieux comprendre comment les enfants apprennent à lire, à dessiner ou à analyser des preuves scientifiques. Ils pourraient aussi aider à comprendre comment nous interprétons les logos minimalistes de plus en plus fréquents dans le marketing.
We explored how jargon (specialized language used in a particular field) influences people’s processing of new scientific information. Four-hundred English-speaking adults read descriptions about new diseases and associated treatments in four different ways (jargon with no definition, jargon with ‘good’ definitions, jargon with ‘bad’ definitions, and no jargon). They then rated their satisfaction with the information and their willingness to follow proposed recommendations using four different scales.
Nous avons examiné comment le jargon (langage spécialisé utilisé dans un domaine particulier) influence le traitement des nouvelles informations scientifiques par les gens. Quatre cents adultes anglophones ont lu des descriptions de nouvelles maladies et des traitements associés de quatre manières différentes (jargon sans définition, jargon avec de « bonnes » définitions, jargon avec de « mauvaises » définitions et pas de jargon). Ils ont ensuite évalué leur satisfaction à l'égard de l'information et leur volonté de suivre les recommandations proposées à l'aide de quatre échelles différentes.
Despite the popularity of immersion/bilingual programs across the globe, student retention from kindergarten to the last year of high school has been a preoccupying issue for decades. There is a dearth of research exploring the challenges faced by parents, who are the primary decision-makers when it comes to enrolment and withdrawal. Thus, we lack a critical understanding to address the issue of student retention in immersion programmes. This article reports on two large-scale online survey studies, one conducted in the Canadian French Immersion (FI) context and the other in the Irish Immersion (IM) context. Both studies explored parental decision-making processes in relation to enrolment and withdrawal. Findings revealed common challenges, such as the need for greater support for students with special education needs. Parental motivation and understanding of the L2 acquisition process were also found to be critical when it comes to resilience to continue in the programme.
Malgré la popularité des programmes d’immersion et bilingues à travers le monde, la rétention des élèves de la maternelle jusqu’à la fin du secondaire constitue depuis des décennies une préoccupation majeure. Il existe un manque de recherches portant sur les défis auxquels sont confrontés les parents, qui sont les principaux décideurs en matière d’inscription et de retrait. Nous manquons donc d’une compréhension essentielle pour aborder la question de la rétention des élèves dans les programmes d’immersion. Cet article rend compte de deux études menées au moyen de vastes enquêtes en ligne, l’une réalisée dans le contexte de l’immersion française (FI) au Canada et l’autre dans le contexte de l’immersion (IM) en Irlande. Les deux études ont examiné les processus décisionnels des parents concernant l’inscription et le retrait. Les résultats ont révélé des défis communs, tels que le besoin d’un soutien accru pour les élèves ayant des besoins éducatifs particuliers. La motivation des parents et leur compréhension du processus d’acquisition de la L2 se sont également avérées essentielles pour favoriser la persévérance dans le programme.