Tatouage japonais - Horimono Irezumi

Le tatouage japonais est une expression artistique qui a pris son essor au sein de la classe  populaire au cours de l’époque Edo se compose le plus souvent d’un somptueux décor qui fait corps avec la peau. Le tatouage japonais est également appelé Irezumi (introduire de l'encre), nom également utilisé pour le tatouage punitif qui s’est vu disparaître lors de la réforme Meiji (1868), bien que ce terme soit utilisé or du japon pour parler du tatouage traditionnel japonais, celui-ci semble davantage désigner le tatouage au sens large, quelque soit le style, par ailleurs on lui associe le plus souvent une connotation négative.
Dans les usages le terme Horimono serait plus juste et plus approprié, car il fait référence à la pratique du tatouage traditionnel japonais (forme apparue au XVII siècle).

L’Horimono est étroitement lié à l’art de Ukiyo-e “estampes du monde flottant”.
Ce mouvement artistique de l’époque Edo est largement connu à travers le monde notamment grâce à certaines oeuvres comme la Grande Vague de Kanagawa peinte par Katsushika Hokusai. On y retrouve également les Suikoden, ou Cent-huit héros chinois d’Utagawa Kuniyoshi ainsi que les fameux yōkai de Kawanabe Kyōsai, considéré comme le digne successeur de Katsushika Hokusai bien qu’il n’en soit pas l’élève.

La Grande Vague de Kanagawa