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Parmi les premiers à s'engager dans le Act-Up Paris des années SIDA (89/94) on trouvait des Trans/Queers, sous groupe LGBT.
Ils se définissent comme "Transgenre" ce qui les rapproche à priori du mouvement "Critique de la Valeur et du Genre" une tendance pro-Israël de l'ultragauche allemande. Des anticapitalistes qui dèfendent un Etat ? Oui c'est l'ADN de la fameuse Ecole de Francfort.
Cependant ces drôles de zèbres entendent exiger des États qu'ils leur permettent de "choisir leur identité" dans un monde ou plus aucun être humain n'en possède une, cela parait curieux.
ils forment depuis toujours une "tendance" au seins du mouvement libertaire. Inutile ici de donner plus de références sur le sujet une dizaine de textes sont disponibles ici et sur ce blog.
L'un d'entre eux "Émilie" consacre une page sur son blog aux "années SIDA" sous forme d'une interview. Notons que son histoire commence mal il était journapute à anal+...
"Act Up c'est de l'histoire ancienne?
J'aimerais bien.
Mais voilà typiquement l'exemple d'un groupe qui n'a pas su s’arrêter et a fabriqué des fonctionnaires de la colère. Et par exemple les derniers communiqués de la commission trans sont scandaleux. Laissant entendre que les personnes trans sont des assistées ou encore en adoptant une stratégie à minima de demande de changement de numéro de sécurité sociale au lieu d'exiger le changement d'état civil.
Plus largement, il reste a déplier cette histoire en fait: comment le groupe s'est maintenu en vie, a fait allégeance à Pierre Bergé, l'homme qui enferma Yves Saint Laurent dans sa douloureuse mélancolie et qui avorta l'émergence d'un mouvement autonome des jeunes des banlieues (la marche pour l’Égalité en 1983) en créant SOS Racisme. Comment ce groupe a pu avoir une présidente hétérosexuelle et séronégative capable de considérer que la parole d'un pédé séropositif dans un débat sur la prévention n'était pas légitime. Comment une partie des militants de la première, deuxième ou troisième heure se sent autorisée à verrouiller aujourd'hui encore la mémoire du groupe. Comment en est-on arrivé là?
Militer à Act Up il y a 20 ans a été une expérience hyper dense pour beaucoup d'entre nous, personnellement il m'a fallu tout ce temps pour m'alléger un peu des blessures que la vie en groupe avait laissées. C'est à la mort de Philippe Labbey (1) cet été que j'ai réalisé que je m'accrochais encore à des illusions. Cette histoire d'Act Up-Paris manque, celle des militants qui après la mort de Cleews Vellay (2) pensaient qu'il fallait passer à d'autres modes d'actions et qui se sont retrouvés pris dans un étau à quatre mâchoires: Didier Lestrade, Guillaume Dustan, les idéologues normaliens (la revue Vacarme) et Act Up qui continuait. "
Émilie à bien compris les multiples trahisons autour d'Act-Up Paris à partir de la mort de Cleews Vellay en 1994 mais semble en avoir été surpris et pourquoi ?
La fréquentation de Cleews, Philippe et Régine Labbey aurait du lui suffire pour comprendre quelle guerre se jouait là et lui donner les clés pour en comprendre les raisons. Bien sur le retour d'élastique à été terrible pour tous les participants à cette lutte dangereuse au point qu'y survivre a été une épreuve supplémentaire, même pour les non-contaminés. Régine Labbey y laissa sa peau (suicide) et tous/toutes avons été gravement amochés. Il était presque impossible dans un tel combat de ne pas recevoir quelques projectiles...
Pour le reste que pouvait attendre Émilie des agents du PS attendant notre départ pour récupérer l'appareil vide d'Act-Up Paris ?
Ils en avaient trop souffert pour ne pas le boucler définitivement à triple tours, comme nous l'avions prévu dès 1989, et le texte de Philippe que cite Émilie le prouve.
Par ailleurs le pullulement des désinformateurs policiers à toujours été le signe "Qu'il se passait quelque chose d'important".
En Mai68 comme en 92/94 ou comme en 1871. Il suffit de voir le nombre de risibles groupes "Spécistes" créés de toutes pièces depuis la fin des années 80 sur le modèle des sectes...
Émilie s’attribue la "Capote sur l'Obélisque" en sachant bien que l'idée comme la réalisation sont de Philippe Labbey, voyons un peu de crédibilité ne serait pas de trop.
Son curieux appel d'Octobre 2007: Notre corps nous appartient Manifeste Trans’ à été signé par une brochette de médiatiques et alors ?
C'est la seule chose qu'ils savent faire et cela n'engage en rien !
La pensée Queer, blanchiment postmoderne
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