Une biodiversité hors du commun
La vie sur le continent Antarctique et le long de ses côtes a alors subi un destin hors du commun, devant s’adapter à des conditions environnementales particulièrement rudes :
- températures extrêmement basses,
- avancées et reculs de glaciers immenses, isolants certains individus de leurs congénères,
- variations de la salinité* en raison de la fonte plus ou moins importante de ces glaciers.
Les espèces vivant en Antarctique ont évolué dans cet environnement difficile. Seuls les individus les mieux adaptés ont pu survivre.
On observe donc aujourd’hui des espèces que l’on ne trouve nulle part ailleurs : des espèces endémiques de l’Antarctique.
Un milieu naturellement protégé
Du fait de son isolement, le Terre Adélie constitue un écosystème* relativement protégé des effets du dérèglement climatique* ou des activités humaines. Le projet REVOLTA consiste à étudier la faune et la flore uniques de ce milieu qui ne subit que des variations naturelles.
Ces informations seront ensuite utilisées dans la gestion d’aires marines protégées*.
Le saviez-vous?
Les êtres vivants sont composés essentiellement d’eau. Or, l’eau gèle en dessous de 0°C, formant des cristaux qui peuvent altérer les cellules. Pour survivre dans les milieux où les températures tombent fréquemment en dessous de zéro, certaines espèces possèdent dans leur sang des protéines antigel qui évitent ou modifient la forme des cristaux de glace.
Le programme REVOLTA, Cyril Gallut par ipev
La mission qui attend les scientifiques cette année
Cette année, les scientifiques vont devoir récupérer des plaques qui ont été déposées l'année dernière au fond de l'eau afin d'étudier les espèces qui s'y sont installées. Ceci permettra de mesurer la vitesse avec laquelle la vie colonise un support vierge.
D'autre part, différents spécimens seront directement collectés sous la glace afin d'étudier les relations alimentaires entre les différentes espèces.
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