LE REGARD QUI BAT. . .

C'est l’apport réciproque entre des cinéastes, leurs œuvres et des psychanalystes

Une fois par mois a lieu la projection d’un film suivie d’un débat entre spectateurs, cinéastes, psychanalystes, philosophes, historiens…

Projection au 3 Luxembourg

67 rue Monsieur le Prince Paris 6

SAMEDI 29 JUIN, à 20h30

 

Le Déserteur

Un film de Dani Rosenberg

Israël . Avril 2024 · 1h 38 min

  

Réservation des places

La projection sera suivie d'une rencontre-débat en présence de François Margolin, réalisateur et producteur.


Ainsi que :

Jean-Jacques Moscovitz, Laura Kofler, Simone Wiener, Lysiane Lamantowicz, Françoise Moscovitz, Annie Staricky … 


SYNOPSIS :

Shlomi, un soldat israélien de 18 ans, fuit le champ de bataille pour rejoindre sa petite amie à Tel-Aviv. Errant dans une ville à la fois paranoïaque et insouciante, il finit par découvrir que l'armée, à sa recherche, est convaincue qu'il a été kidnappé... Un voyage haletant, une ode à une jeunesse qui se bat contre des idéaux qui ne sont pas les siens.


Réalisateur du Déserteur, Dani Rosenberg a fait de son personnage principal l'incarnation de ses sentiments vis-à-vis de son pays, Israël.

« Il réagit exactement de la manière dont je réagirais, moi, si j'avais du courage. Cette anomalie de la vie israélienne et de ma génération - la volonté de fuir à tout prix notre existence sanglante - a guidé mon projet dès le départ. Je me suis rendu compte qu'en essayant décrire quelque chose sur l'amour, j'ai fini par parler de la solitude. Je voulais évoquer une relation entre un jeune homme et une jeune femme, mais la violence a pris le dessus », explique le cinéaste.


AVANT-PROPOS DE JEAN-JACQUES MOSCOVITZ :  

« …Partons au Canada dit Shlomi à sa si belle Shirih,  pour fuir cette vie israélienne si difficile. Oui, mais si l’on ferme les yeux, disent-ils, nous serons toujours à voir israel. Le Déserteur de Dani Rosenberg rappelle le film de Samuel MAOZ , FOX-TROT, où l’armée d’Israël TSAHAL est moquée de façon constructive. Comment Israel sait le faire dans ses films qui dénotent  une culture de l’auto critique judeo- hébraïque forte et qui résiste à l’adversité la plus sombre, notamment contre la haine terroriste des juifs par le Hamas  lors de la guerre en 2014. Ce film de fiction date  d’avant le 7 octobre2023, c’est aussi  un film d’amour et qui nous laisse entrevoir la vérité de l’épouvante de ce qui s’est passé le 7 octobre 2023. Il doit servir de leçon à toutes les démocrates modernes comment  ne pas user de la haine antisémite en politique, comme c’est le cas en France en ce moment avant les élections législatives . Nous passons ce film pour débattre avec des réalisateurs de la portée cinématographique de ce film où les images foisonnantes créent un discours filmique des plus intéressants pour l’époque alliant l’intime du DÉSIR amoureux  à l’aspiration de vivre en paix malgré la guerre… »


 JJMOSCOVITZ



BANDE ANNONCE

Membres de l'Association Le Regard Qui Bat

Jean-Jacques Moscovitz (jjmoscovitz@gmail.com) - Simone Wiener - Laura Koffler - Maria Landau - Muriel Aptekier - Lysiane Lamantowicz - Françoise Moscovitz - Thomas Moskowitz – Daniel Friedmann - Claude-Noële Pickmann - Barbara Didier-Hazan - Annie Staricky - Martine Linares (La Rochelle) - Muriel Prieur - Catherine Erman


« Il y a en effet un chemin qui permet le retour de l’imagination à la réalité, et c’est l’art » Sigmund Freud