Vie Municipale

Etymologie de "Lapeyrouse" (extrait du rapport de M. P. Salès, architecte du patrimoine)

Dès le XIIème siècle, les graphies anciennes s'accordent pour indiquer qu'étymologiquement le nom serait issu de Petra ou encore Petrosa (1184), avant d'évoluer vers Li Perusa (1247) puis La Perousa (1384), La Pérouze (1734-1789) avant que l'époque moderne "ne comble le vide" et stabilise le nom en Lapeyrouse. Avec une telle descendance toponymique, il semble évident que le nom soit dérivé du latin petra (pierre) accompagné du suffixe féminin "osa" qui qualifiait le lieu de "la pierre" , réminiscence de l'implantation ancienne du bourg sur la moraine glaciaire.

Très peu de sources nous renseignent sur l'évolution historique du village. Il faut souligner que, de nature fort modeste, avec une activité quasi-essentiellement tournée vers l'agriculture et l'exploitation des étangs, le fief de Lapeyrouse ne devait pas concentrer les envies d'expansion territoriales des Seigneurs locaux !

Néanmoins, Lapeyrouse est une très ancienne paroisse qui remonterait à 1184, et qui constitue un exemple de la colonisation dombiste par les maisons religieuses lyonnaises à partir de 1236.

Si par suite de successions, la paroisse dépendra du prieuré de Neuville-sur-Renom (actuellement Neuville-les-Dames) avant de se transmettre entre ecclésiastiques de haut rang de l'épiscopat lyonnais, la seigneurie de Lapeyrouse, quant à elle, ne relèvera que du fief de Villars et son statut "territorial" n'évoluera qu'à l'époque révolutionnaire, où lors de la constitution du département de l'Ain, la commune sera rattachée au canton de Saint-Trivier-sur-Moignans.

Ce n'est qu'en 1868 qu'elle intégrera le canton de Villars suite à la redistribution géographique des cantons.