Les épinettes et les virginals
LES ÉPINETTES
Épinette d'après Goujon 1753
STORIA
Histoire : C'est la seule épinette de Jean-Claude Goujon qui nous soit parvenue. Elle est cependant très souvent copiée de nos jours à cause de l'élégance de sa forme et de la clarté de sa sonorité. D'autre part, malgré sa taille, l'ampleur de son extension, obtenue par un ravalement effectué en 1789, permet aux clavecinistes de jouer pratiquement toutes les musiques du XVIII siècle. Elle se trouve actuellement à la cité de la musique de Paris, N° 971.5.1 L'instrument est parfaitement conservé et a subi très peu de modifications et est en peuplier peint.
Caractéristiques : 61 notes, FA-fa3, étendue de 5 octaves, transpositeur 415/440, 182 x 68 cm, un jeu de 8 pieds.
Matériaux : caisse en noyer avec incrustations en bois de rose. Piètement en noyer. Clavier: marches plaquées en ébène, feintes en ébène plaqué os.
Piètement : modèle traditionnel français Louis XV.
Il existe plusieurs copies réalisées par Thomas Murach de cette épinette Goujon, dont une est exposée au Kunsthistorisches Museum de Vienne (en merisier).
Épinette en aile d'oiseau d’après A. Delin
STORIA
Histoire : L'original d'Albert Delin est au Musée Instrumental de Bruxelles, N°0273. Il existe une version peinte à Paris. Ces petits instruments, souvent utilisés comme base par les facteurs modernes, sont un excellent reflet de la tradition baroque franco-flamande. Nous avons légèrement modifié le plan afin d'avoir un clavier de 55 notes + 1 note de transposition.
Caractéristiques : en noyer, incrustations et filets. 55 notes. 180x164x60cm. Sol/La-Ré3.
LES VIRGINALS
Virginal italien d'après Gaspard da Salo, 1560