Qu'est ce que le Kinomichi ?

Le Kinomichi est un art corporel, issu de l’Aïkido, en rupture avec les codes classiques des arts martiaux. L’attaque et la défense sont remplacées par un contact sensible entre 2 partenaires, dont les énergies combinées s’harmonisent et s’enrichissent mutuellement.

Conçu par Maître Masamichi Noro, il propose des mouvements lents et éducatifs de Initiation 1 (contact, accueil, équilibre, perceptions...), puis rythmés et dynamiques des Initiations 2 à 5 (espace, techniques, souffle, déplacements, projections et roulades avant ou arrière...).

Largement inspiré par les approches corporelles européennes ('Eutonie' de G. Alexander, Méthodes Feldenkrais, Ehrenfried...), il vise à libérer l’énergie intérieure par l’expansion subtile de tout le corps.

Il intègre les notions de contact, de détente, d’étirement et de déliement dans une recherche d'harmonisation des énergies de ciel et de terre et une ouverture spiralée de tout le corps qui dénoue les crispations.

Toutes les techniques de base de l'Aïkido se retrouvent dans le Kinomichi, ainsi que la pratique du Jo (canne) et du Boken (sabre de bois) utilisés comme des instruments de prolongement du mouvement.

Une pratique régulière développe bien-être et détente, avec :

• un assouplissement des articulations et une tonicité corporelle équilibrée,

• un étirement en spirale de toutes les chaînes musculaires,

• un soulagement de la charnière dorso-lombaire,

• un affinement des perceptions sensorielles en soi et en l'autre grâce au contact,

• un ancrage dans les déplacements dynamiques ...

et surtout l'ouverture du coeur (Ki Shin).

et Maître Masamichi Noro ?

Maître Masamichi Noro est l'un des principaux disciples du fondateur de l’Aïkido, Maître Morihei Ueshiba.

De 1955 à 1961, il vécut à demeure auprès de son Maître. Il y suivit une formation intensive, puis il partit pour la France, missionné en qualité de délégué officiel pour le développement de l’Aïkido en Afrique du Nord et en Europe.

En quelques années, il créé plus de 200 dojos, puis s’installe à Paris qu’il ne quittera plus. En 1979, souhaitant poursuivre sa propre recherche, il fonde le Kinomichi, art qu’il façonnera continuellement en restant fidèle à ce qu’il a reçu de son Maître et à l’écoute des approches corporelles européennes.